Parution : Néo Santé, n°103, septembre 2020

Nouvelle parution : “Mieux respirer grâce au monoxyde de carbone”, Néo Santé, septembre 2020, n°103, p. 24. Parution ce mois-ci du 3ème volet de ma série sur la respiration, dans Néo Santé. Et pour cela, je propose au lecteur un petit test : lire l’article en ne respirant que par le nez. Inspiration et expiration. Le but : ralentir l’expiration du CO2.⠀

Rendre son corps plus tolérant au CO2, par des exercices de respiration lente ou d’apnée, présente effectivement de nombreux bénéfices. On les connaît dans le domaine du sport (l’effet « Bohr »), mais cela est vrai également pour le système immunitaire, comme le montrent de nombreuses études. ⠀

Chose intéressante : on raconte qu’à Sparte, dans l’Antiquité, avait lieu chaque année une épreuve destinée aux jeunes garçons : ils devaient courir 10 miles avec de l’eau dans la bouche. Ils n’étaient évidemment pas autorisés à cracher ou avaler l’eau avant la ligne d’arrivée. Des pratiques similaires ont également été observées dans certaines tribus amérindiennes. ⠀

Enfin, on manque encore de recul sur le Covid-19, mais de nombreuses études ont été faites sur les précédentes épidémies de SARS-CoV (2002 et 2004) et certaines ont montré que le monoxyde d’azote produit par nos sinus inhibait la réplication du virus. Monoxyde d’azote dont la production est également favorisée par la pratique d’exercices d’apnée, et d’autres techniques de respiration… ⠀

A lire dans Néo Santé…