Félicitations à Steven Van Roey et Jordan Croeisaerdt, gagnants de mon concours TEDx UNamur 2019

Félicitations aux deux gagnants du concours que j’avais lancé pour remporter une place au TEDx UNAMUR du 27 février : Steven Van Roey et Jordan Croeisaerdt

Comme j’y parlerai d’entrepreneuriat, du fait de se lancer, de vivre de ses projets, je voulais offrir ces places à deux entrepreneurs qui sont dans la même démarche !

Je vous laisse découvrir les projets de Steven et Jordan. Comme tous les entrepreneurs passionnés, c’est eux qui en parlent le mieux ! J’ai juste surligné certains éléments qui me semblent fondamentaux :

  • L’importance de la passion
  • Le fait de suivre ses valeurs
  • L’envie d’apporter quelque chose aux autres
  • Le fait que le projet s’inscrive dans un parcours de vie
  • La possibilité d’activer toutes ses compétences

Bonne lecture ! Et si vous êtes intéressé.e de venir assister au TEDx UNamur, il est possible de réserver une place ici : https://www.tedxunamur.be/


Le projet de Steven Van Roey (Self-made entrepreneur)

« Un bien n’est agréable que si on le partage » – Sénèque

J’aime beaucoup cette citation car je m’y retrouve beaucoup. Je me souviens que depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours aimé partager avec autrui. Que ce soit matériellement (partager mes jouets) ou personnellement avec mon enthousiasme et mon énergie lors d’activités auxquelles je participais.

Ma personnalité et mon expérience professionnelle m’ont permis de développer des compétences qui me sont utiles au quotidien dans mes domaines d’activités. Par exemple, j’ai travaillé quatre ans en tant que speaker humoriste au Club Med, cela m’a appris à capter l’attention du public.

Je vais commencer par dresser un bref historique concernant ma vie professionnelle. Puis, je présenterai mon projet.

1 : L’employé

Employé en tant que délégué commercial dans l’HoReCa, je sillonne le Hainaut depuis 2010 à la recherche de nouveaux clients. Je visite des restaurants, brasseries, sandwicheries, etc. dans le but de développer le portefeuille client et également d’augmenter le drop marchandises chez nos clients existants. Cela me permet de peaufiner mes techniques de vente et d’aiguiser mon sens des affaires mais surtout, de rester constamment à l’affut de nouveaux clients.

2 : Le Duo de Choc

En 2012, j’ai commencé une activité sportive à la maison pendant 6 mois en suivant une méthode de travail peu connue du grand public “belge ” : le Crossfit. Je regardais des vidéos sur YouTube et je reproduisais les mouvements.

J’ai finalement appris qu’il y avait plusieurs salles où exercer ce sport en Belgique : à Namur, Bruxelles et Waterloo. J’ai donc décidé d’aller essayer dans une de ces salles et finalement j’ai pris un abonnement dans la salle qui me convenait le mieux pour des raisons d’ambiance ou encore de trafic routier. J’étais le 23e membre de la Box de Crossfit 1815 Waterloo.

Après 3 mois, je me suis rendu compte que cette méthode correspondait tout à fait à ce que j’attendais d’une salle de sport. De plus, la méthode de travail m’apportait beaucoup de bien tant physiquement que moralement. J’ai perdu du poids, je me suis renforcé et surtout mon mental est devenu de plus en plus fort « strong ».

C’est pourquoi lors d’une soirée de beuverie avec mon ami d’enfance nous avons décidé d’ouvrir ensemble une Box de Crossfit à Charleroi. L’argent n’était pas le premier moteur, nous souhaitions avant tout partager notre expérience et également donner un nouveau souffle sportif sur la ville.

Nous avons dès lors cherché un financement, mais nous avons rencontré sept refus. Nous avons finalement réussi à convaincre une banquière que nous allions réussir notre projet. On se serait lancé avec ou sans eux, mais c’était évident que c’était plus facile s’ils nous suivaient. Enfin, Crossfit 6000 a ouvert ses portes en avril 2014. Notre salle fêtera ses cinq ans dans trois mois.

3 : Saisir les opportunités

Un matin de l’année 2016, j’ai reçu un appel téléphonique de la part du responsable évènementiel/commercial d’une équipe de basket connue dans la région. Ce dernier me demandait si je me sentais apte de prendre le micro pour animer les matchs de basket des prochaines saisons. C’était un nouveau challenge, je ne pouvais pas laisser passer ça. Dès lors, j’ai passé un entretien d’embauche, je l’ai réussi, ce qui m’a permis de devenir Speaker pour le Spirou de Charleroi. C’est une très belle vitrine et qui me permet de me voir proposer des contrats plus occasionnels pour des équipes de volley-ball ou encore de Hockey sur glace.

Un autre jour, j’ai reçu l’appel d’un Athlete de Crossfit Francais qui me demandait si je me sentais capable d’animer une compétition de Crossfit devant un public de 240 athlètes Parisiens que je ne connaissais pas. Evidemment, je m’en sentais capable ! J’ai donc répondu à Xavier Balta qu’il pouvait compter sur moi. J’y ai participé bénévolement, j’estime qu’il faut pouvoir s’investir soi-même.

Nous avons convenu de la modalité du travail qui serait à effectuer et en guise de paiement je lui ai demandé de faire ma publicité pour d’autres évènements en France ou ailleurs.

Xavier a respecté sa parole car un an plus tard, j’ai la chance d’être Speaker pour trois événements français et quatre compétitions belges.

“Invest in yourself!

4 : Une question de temps

Voici mon dernier Bébé comme je l’appelle :

Pratiquant le crossfit depuis plus de 6 ans, et ayant toujours eu l’âme sportive, je me suis constitué petit à petit une salle de sport à la maison. J’ai acheté du matériel Cardio Pro comme nous utilisons dans les Box de crossfit.

En tant que propriétaire d’un Box de crossfit, j’ai pu entendre toutes sortes d’excuses pour ne pas venir s’entrainer. La dernière en date m’a fait beaucoup rire car c’était « il fait trop froid ». Mais je pense que la plus célèbre internationalement c’est “je n’ai pas le temps”.

Alors que je commence à avoir besoin d’argent, ma compagne à l’époque me dit :

« Steven tu as un rameur en double depuis des mois dans le grenier, tu n’as qu’à le vendre, personne ne l’utilise ».

Comme à mon habitude, je ne lui ai pas répondu. Mais il m’est venu une idée pendant la nuit et à mon réveil j’ai dit à ma compagne qu’elle était un génie ! Je n’allais pas revendre ce rameur, j’allais le louer !

Nous étions alors en avril 2018, et j’ai directement décidé d’en parler autour de moi « Je loue un rameur si ça vous intéresse », « Si vous voulez vous performer sans bouger de chez vous, j’ai la solution »,…

Et c’est de là que tout a décollé… Et me voilà actuellement occupé à lancer CARDIHOME

Tout a démarré d’un coup. Une amie m’a demandé le prix, elle était intéressée. Nous avons rédigé un contrat, et nous étions partis pour six mois de location.

J’ai alors acheté une deuxième machine, ensuite une troisième, etc. Et finalement, le concept a commencé à se développer tant et si bien que j’ai fait à un huissier de justice pour qu’il puisse rédiger un contrat en bonne et due forme car le mien venait du ghetto (rires).

En décembre dernier, j’ai décidé d’accélérer la structure alors j’ai expliqué mon projet à  la banque et j’ai fait une demande de crédit car je suis convaincu moridicus que mon projet est viable.

La banque m’a accordé sa confiance et j’ai acheté de nouvelles machines. J’ai créé un compte Instagram et j’ai fait appel à une société pour me créer un site Internet et également une page Facebook.

En Janvier 2019 CardiHome est la première structure de machines sportives pros pour le privé.

  • CardiHome c’est aujourd’hui 23 machines et un accord de sponsoring avec une compétition de crossfit qui aura lieu en mars et accueillera 120 athlètes
  • CardiHome c’est également le partage car c’est aussi le sponsoring d’une athlète belge reconnue pour qu’elle puisse bosser de chez elle plus facilement.
  • CardiHome c’est également le croisement des compétences car c’est le sponsoring de deux équipes de crossfit 6000 qui se rendront à Paris pour la troisième édition de la compétition de Xavier où je serai également le Speaker.

 


Le projet de Jordan Croeisaerdt

“J’ai pris conscience que lutter contre ce qui ne va pas demande beaucoup plus d’énergie que d’entreprendre avec passion”.

Mon projet c’est de faire kiffer les gens et leur permettre d’évoluer dans la pratique du kitesurf et du snowboard.

Je suis actuellement en burn-out, cela m’est tombé dessus sans crier gare… Mais cela m’a appris énormément sur moi-même. Ma capacité de résilience, j’ai appris comment les valeurs et les moteurs pour l’humain sont essentiels.

La vérité c’est que je veux pouvoir décider à quoi sert l’énergie que j’ai, que je veux pouvoir alimenter mes projets, nourrir ces projets de ce que je suis et de ce que les choses et les événements ont fait de moi. J’ai pris conscience que ce que je faisais n’était plus en adéquation avec mes valeurs, mes idéaux, ce que je nourris comme rêves. Que lutter contre ce qui ne va pas demande beaucoup plus d’énergie que d’entreprendre avec passion. Que cette passion est la clef afin de faire converger des énergies positives.

L’utopie est un moteur, et je ne veux plus être brimé par ceux qui disent qu’il n’y a pas d’alternatives, que l’on est obligé de rentrer dans le moule, que l’avenir est scellé. J’ai envie de vivre l’impossible, j’ai la détermination que mes rêves deviennent réalité.

J’ai l’intention de me lancer en indépendant complémentaire lorsque la saison de kitesurf reprendra ici en Belgique, c’est-à-dire en avril/mai.

Le kitesurf c’est un sport nautique qui se pratique avec une “aile”, une sorte de grand cerf-volant qui sert de force motrice sur l’eau avec aux pieds une planche.

Vous avez probablement déjà vu ces “Rideurs” effectuer des sauts vertigineux donnant l’impression que l’apesanteur n’existe plus,… Eh bien, contrairement à ce que bon nombre de gens pensent, qu’il est dangereux, qu’il faut être musclé pour pouvoir pratiquer est tout simplement faux. Bien encadré et bien briefé, ce sport est à la portée de toutes et de tous et il procure assez rapidement du plaisir.

C’est un sport communautaire où l’esprit d’entre aide est très fort, c’est un sport qui reconnecte aux réalités de la vie et à la puissance des éléments. Se retrouver entre potes sur le spot, les pieds dans le sable devoir analyser son environnement, préparer le “matos” et enfin se retrouver à planer sur l’eau avec pour seul moteur le vent c’est juste le kiff total, c’est un moment à vivre.

Cet été, j’ai fait un stage afin de certifier mes compétences d’instructeur à la Mer du Nord où j’ai donné des cours. Et me retrouver à transmettre mon savoir à d’autres personnes m’ont fait prendre conscience que c’est de ça dont j’ai besoin.

Ce que j’ai vécu je ne le souhaite à personne, vivre un burn-out est très difficile, heureusement j’ai eu les outils pour en sortir. Ce burn-out a fait suite à plus de deux ans de combat contre l’injustice à laquelle je devais faire face. Des attaques sur des droits fondamentaux parce que je dénonçais des dysfonctionnements et l’aberration de diminution de moyens afin d’améliorer la mobilité en Belgique. J’ai eu gain de cause au final, ça s’est soldé sur une victoire au Conseil d’État, ma combativité et ma détermination ont eu raison de la médiocrité intellectuelle qui voulait me mettre à genoux.

À présent je veux m’engager dans la société mais à mon niveau, ne pas dépendre d’une hiérarchie. Je veux pouvoir placer les balises moi-même, j’aimerais pouvoir développer mon activité autour d’un concept de vie plus en phase avec mes valeurs et l’élaborer aux côtés de personnes qui elles aussi se disent que “Impossible Is Nothing”.

Si vous voulez suivre l’éclosion de ce projet venez liker la page facebook Ride Sea Snow and Having Fun with JOE

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