Nutrition : Le paradoxe du biologique et de l’humain

1681471-poster-1280-food-diet-home-plastic-study Un même type d’alimentation peut-il convenir à tout le monde ? La question se pose particulièrement lorsqu’on parle d’alimentation “paléolithique”, puisqu’on renvoie à des périodes longues de plusieurs millions d’années, durant lesquelles l’Homme (avec majuscule) a évolué. Est-ce que des généralités sur l’ “Etre humain”, et son évolution, peuvent convenir lorsqu’il faut conseiller UNE personne sur son alimentation ?

Beaucoup de nutritionnistes diront que chaque personne est différente. Et qu’on ne peut donc pas les aborder toutes avec les mêmes principes alimentaires.

Certes, chaque individu possède un ADN qui lui est propre. En ce sens, nous sommes bien tous différents. Néanmoins, toute la science médicale se construit sur des généralisations, concernant ce qui est bon ou mauvais pour l’ensemble des êtres humains. Ca va même plus loin, puisqu’une grande partie des tests et expériences sont faits sur des animaux. Cela veut donc dire qu’on fait l’hypothèse que quelque chose qui suscite, admettons, du diabète chez des souris, pourrait susciter du diabète chez des humains également.

eggAutrement dit, si des généralisations inter-espèces sont possibles, on peut faire l’hypothèse que des généralisations intra-espèces le sont tout autant.

C’est ce que j’appelle le “paradoxe du biologique et de l’humain” : si les corps biologiques sont assez similaires, les êtres humains sont par contre fort différents. C’est la complexité qui apparaît lorsqu’on quitte le domaine strict du biologique, du physiologique, du médical, pour aller vers l’être humain concret, dans toute la complexité de sa situation sociale, affective, psychologique quotidienne et concrète.

Prenons un exemple. Mathieu et Philippe se mettent à boire du jus d’orange, frais et pressé, le matin. En soi, le jus d’orange – et les jus de fruits en général – ne sont pas le meilleur choix, parce que leur index glycémique est relativement élevé. Le fait d’avoir enlevé les fibres du fruit fait que l’assimilation des sucres en est accélérée. L’index glycémique du jus d’orange est plus ou moins de 45.

Continue reading Nutrition : Le paradoxe du biologique et de l’humain

Conférence sur l’alimentation paléolithique, à A6 Law Enforcement, le 25 oct. 2013

A6LawEnf

Ma prochaine conférence sur l’alimentation “paléolithique” aura lieu dans les locaux d’A6 Law Enforcement, à Bruxelles, le vendredi 25 octobre 2013, à 18h30.

A6 Law Enforcement est une société spécialisée dans le matériel destiné aux forces de l’ordre et à l’armée, ainsi que dans leur préparation physique. D’où l’objet de ma conférence sur l’alimentation paléolithique.

La conférence sera suivie par un repas “paléo”… C’est ouvert à tout le monde, que vous soyez membre des forces de l’ordre ou pas…

PRESENTATION & INFOS :

Présentation du modèle Paléo par Yves Patte, le spécialiste Belge en la matière. Yves vous emmènera pas à pas dans la découverte, les bienfaits sur votre corps, le sport et le développement physique, le goût et la vie au quotidien du modèle Paléo.

Une découverte gustative sera inclue en fin d’exposé et des FAQ (foire aux questions).

Prix : 16,00 € (vin et mets inclus)

Adresse : 108-110 avenue du Port B-1000 Bruxelles (Parking 50 places)
3ème étage
Tel : 02/421.16.40 – info@a6le.com

Inscription via formulaire à télécharger :
http://www.a6le.com/Seminaire-Paleo.pdf

(30 places disponibles)

Lien vers l’événement Facebook

Parution : Néo Santé, n°27, octobre 2013

Photo 10-10-13 15 10 29

Nouvelle parution : “Le soja , Pas si bon que ça…(I)”, dans Néo Santé, n°27, octobre 2013, p. 38. Omniprésent en magasin bio, le soja ne mérite pourtant pas sa réputation d’aliment sain. Si l’on se penche sur son histoire et sur les procédés de transformation industriels, on découvre d’ailleurs combien cette renommée est usurpée. Cet article est le premier sur le soja. Un deuxième article paraîtra dans le numéro de novembre 2013.

 

Double parution : deux articles dans Néo Santé, n°26, septembre 2013

Photo 2-09-13 16 53 16

Nouvelle parution : “Quid de l’huile de palme ?”, dans Néo Santé, n°26, septembre 2013, p.38. Troisième volet de ma série sur les graisses dans l’alimentation paléolithique : l’huile de palme, décriée pour son impact écologique, mais qui représente une bonne source de graisses pour notre organisme. Une graisse saturée, stable, qui ne s’oxyde pas, et riche en vitamine E et A.

Photo 2-09-13 16 57 02

Nouvelle parution : “Le sommeil façon paléo”, dans Néo Santé, n°26, septembre 2013, p.34. L’observation des peuples anciens, tout comme l’observation des primates les plus proches de nous, posent une question : dans quelle posture dormir ? Et tous ces lits ultra-sophistiqués sont-ils bien nécessaires ? Un chercheur ayant observé les primates en Ouganda fait l’hypothèse que les postures de repos (couchés et assis) pourraient bien constituer des moyens que la nature a trouvés pour que notre corps puisse soigner lui-même ses tensions musculaires et articulaires. Comme les animaux sauvages, nos ancêtres ne devaient pas enfoncer leur tête dans de moelleux oreillers, ce qui les aurait privés de pouvoir entendre des deux oreilles un danger potentiel en pleine nuit. Ils utilisaient probablement leurs bras comme oreillers.

Parution : Néo Santé, n°25, juillet-août 2013

Photo 9-07-13 10 10 04

Nouvelle parution : “Voilà les bonnes graisses”, dans Néo Santé, n°25, juillet-août 2013, p. 42. Le mois précédent, nous expliquions l’importance des graisses dans notre alimentation, et à quel point notre corps était conçu pour se nourrir de gras. Mais quelles graisses ? Comment savoir quels sont les aliments gras à consommer, vu toutes ces mises en garde quant au « cholestérol », aux « graisses saturées » et autres « mauvaises graisses » ? Très concrètement, les œufs, les graisses animales, le bacon, font peur : ne risque-t-on pas de se boucher les artères et de développer des problèmes de cholestérol ?

Parution : “Le régime paléo” dans JITS, n°4, juillet 2013

Photo 8-07-13 10 19 16

Parution du numéro 4 (juillet 2013) de la revue JITS, consacrée au Jiu Jitsu brésilien et à son lifestyle (“Lifestyle for People Who Train“), avec mon article de 5 pages sur le régime paléolithique (pp. 28-32).

J’y présente l’alimentation paléolithique de manière générale (protéines, glucides, lipides, micronutriments, acidité du corps, etc.), en ciblant au cours de l’article sur la pratique sportive.

Vous pouvez commander la revue en ligne, pour 7,35€. Ce numéro sera disponible gratuitement en septembre, dès la parution du numéro suivant.

Parution : Néo Santé, n°24, juin 2013

Photo 27-06-13 18 12 10

Nouvelle parution : “Nos amies les graisses”, dans Néo Santé, n°24, juin 2013, p. 42. Notre besoin en graisse est peut-être ce qui nous distingue le plus de nos cousins primates. On estime que les sociétés de chasseurs-cueilleurs qui perdurent encore actuellement tirent entre 30 et 60 % de leur énergie dans les graisses. Les chimpanzés sont à 6 % ; les gorilles à moins de 3 %. C’est pourquoi leur alimentation se compose à 80 % de feuilles et d’écorces. On voit donc qu’il y a un lien très clair entre trois éléments : 1. la taille du cerveau par rapport au reste du corps ; 2. la consommation de gras et d’aliments riches en énergie ; et 3. la consommation de produits d’origine animale. L’être humain est à la fois celui qui a le plus gros cerveau par rapport au reste de son corps et celui qui a l’alimentation la plus riche.

Conférence sur l’alimentation paléolithique et repas-découverte à CrossFit 1815

AfficheConfPaléoCF1815_MINI

Après avoir parlé de l’alimentation paléolithique à Reebok CrossFit Louvre, CrossFit Original Addicts et CrossFit Liège, je donnerai une conférence sur le même sujet à CrossFit 1815 (Waterloo, Belgique), le samedi 1er juin, à 19h00 !

Comme à l’habitude maintenant, ça sera suivi par un repas “paléo” (barbecue + plats paléo), afin que ça ne reste pas “que” théorique, et que chacun puisse se rendre compte que l’alimentation paléo, c’est aussi savoureux, facile et nourrissant !

De mon côté, j’essaierai de vous montrer les fondements scientifiques d’une alimentation basée sur notre évolution en tant qu’être humain. J’expliquerai les preuves que nous avons quant à l’alimentation de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs et en quoi cette alimentation était meilleure que la notre alimentation moderne.

Je présenterai les liens entre l’alimentation et quelques-unes des maladies de civilisation : diabète, maladies cardio-vasculaires, hypertension, etc., ainsi qu’avec des troubles comme les allergies par exemple…

Et je terminerai sur quelques conseils pratiques de mise en oeuvre…

Pour un avant-goût de la conférence, voici un enregistrement audio de la version que j’ai donnée à CrossFit Liège. Merci à Julien, coach CrossFit et blogueur CrossFit/Paléo (Allez voir son blog : http://www.laaari.com/) : Télécharger ici

INFOS 

Date : Samedi 1er juin 2013. 19h : Conférence. 20h30 : Repas

Lieu : CrossFit 1815. Av. des Pâquerettes, 55. 1410 Waterloo (Zoning artisanal)

Prix

  • Adhérents CrossFit 1815 : Conférence : gratuit // Conférence + Repas : 15€
  • Non-adhérents CrossFit 1815 : Conférence : 7€ // Conférence + Repas : 22 €

Inscrivez-vous sur l’événement Facebook ! 

Parution : Néo Santé, n°23, mai 2013

Photo 9-05-13 22 23 56

Nouvelle parution : “Aucun intestin n’aime le gluten”, dans Néo Santé, n°23, mai 2013, p. 42. Peut-être pensez-vous que vous n’êtes pas intolérant au gluten, après tout, n’avez-vous pas mangé du pain et de pâtes toute votre vie ? En fait, il est tout à fait possible d’être sensible au gluten sans être atteint de maladie coeliaque, c’est ce qu’on appelle la “Non-Celiac Gluten Sensitivity” (ou NCGS) : une réaction au gluten qui n’est ni auto-immune, ni allergique.

Parution : Néo Santé, n°22, avril 2013

Photo 3-04-13 16 54 20Nouvelle parution : “Nos ancêtres jeûnaient aussi”, dans Néo Santé, n°22, avril 2013, p. 42. Il est évident que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, de la période paléolithique, n’avaient pas trois repas par jour, à heure fixe. A l’époque, notre alimentation devait davantage ressembler à une suite de période de jeûnes et de festins. Ce qui est intéressant, c’est que cette situation de jeûne intermittent serait non-seulement adaptée à notre corps, mais pourrait également apporter de nombreux bienfaits ! C’est ce que j’essaie d’expliquer dans cet article…