Parution : Néo Santé, n°119, février 2022

Nouvelle parution : “Le goût au regard de l’évolution”, Néo Santé, février 2022, n°119, p. 24 : Ce mois-ci, dans Néo Santé, je m’attarde sur la question du goût. Ce sens est assez fascinant : savez-vous par exemple que nos cellules réceptrices du goût sont remplacées, tous les 9 à 15 jours, pour compenser les dommages dus à la chaleur, aux frottements et aux toxines ? L’ensemble de l’organe gustatif peut être endommagé et se régénérera complètement ! C’est tout simplement un des seuls organes de notre corps capable de faire cela ! ⠀

Et même en vieillissant, attendez-vous à perdre un peu l’ouïe et la vue… mais vous pourrez toujours profiter de la subtilité d’un Cabernet-Sauvignon !⠀

Alors, si l’évolution nous a sélectionné un sens aussi durable, c’est qu’il y a bien un raison, non ? C’est ce que j’investigue dans cet article. Et on découvre des choses assez fascinantes : par exemple, à quel point le goût nous permet d’éviter ce qui est toxique dans une alimentation d’omnivores comme la nôtre (les animaux qui mangent toujours la même chose ont beaucoup moins de récepteurs gustatifs). ⠀

Ce qui est fascinant aussi, c’est à quel point ces récepteurs peuvent déclencher des réactions d’anticipation : le goût sucré déclenche par exemple un début de réaction insulinique, préparant le corps une élévation prochaine du taux de sucre dans le sang. ⠀

Et c’est aussi ce genre d’anticipations qui pourrait expliquer les nausées durant la grossesse !

Bonne lecture !

Parution : Néo Santé, n°118, janvier 2022

Nouvelle parution : “L’olfaction au regard de l’évolution”, Néo Santé, janvier 2022, n°118, p. 24 : Lorsque j’ai été positif au Covid, le seul symptôme que j’ai eu a été la perte de l’odorat. Pas tellement dérangeant et très temporaire, mais je me suis demandé pourquoi l’évolution avait sélectionné pour nous cette capacité à capter des odeurs, et surtout quel était le lien avec notre alimentation ?⠀

Quel impact a l’anosmie (perte de l’odorat) sur la manière dont nous mangeons ? … Et la littérature sur le sujet m’a également appris que, inversement, ce que nous mangions avait aussi une influence sur ce que nous sentions. C’est ce que j’explique dans cet article. ⠀

Et là, je termine l’article du mois de février, qui parlera du goût, sens qui nous envoie encore plus en profondeur dans notre évolution ! ⠀

Bonne lecture ! 😉

Parution : Néo Santé, n°102, juillet-août 2020

Nouvelle parution : “L’art de bien expirer”, Néo Santé, juillet-août 2020, n°102, p. 23.

Parution ce mois-ci du deuxième volet de ma série sur la respiration, dans la revue Néo Santé ! Le premier article parlait de l’inspiration. Très logiquement, ce deuxième article parle de l’expiration. Et celle-ci est loin d’être secondaire ! C’est même là que tout se passe, puisque l’oxygénation de nos cellules se fait durant l’expiration !

Retenir son souffle est donc extrêmement important, d’où l’intérêt des techniques ancestrales (qu’on retrouve dans le Yoga), d’où l’intérêt de l’expiration par le nez (plus lente que par la bouche), d’où l’intérêt des exercices d’apnée !

Quoi que vous fassiez, retenez qu’on respire de moins en moins BIEN, ce qui nous oblige à respirer de plus en plus. En 1929, un individu moyen respirait 4,9 litres par minute. Depuis les années 2000, nous respirons en moyenne 12 litres par minutes !

Tout comme l’alimentation, la respiration est une chose sur laquelle vous pouvez agir et qui aura un immense bénéfice pour votre santé !

Tout est expliqué dans l’article…

Parution : Néo Santé, n°98, mars 2020

Nouvelle parution : “Sucre et santé mentale”, Néo Santé, mars 2020, n°98, p. 24. 

Je publie ce mois-ci “Sucre et santé mentale” dans Néo Santé. Consommer du sucre peut perturber fortement notre fonctionnement hormonal, et provoquer des sautes d’humeur importantes.
On connaît évidemment l’impact du sucre sur l’insuline, mais il y a un effet domino sur le cortisol, l’adrénaline, la sérotonine, la dopamine, et tout un ensemble d’hormones et de neurotransmetteurs. La médecine a d’ailleurs observé de nombreux liens entre diabète et dépression.

Les Stoïciens, qui se caractérisaient par leur calme et leur humeur stable (l’expression “être stoïque” est restée), avaient compris qu'”une trop copieuse nourriture [émoussait] la pensée” (Sénèque). Et de fait, une nourriture trop copieuse en sucre peut provoquer des pics d’énergie… suivis de chutes en dépression.

Diminuez votre consommation de sucres rapides (en mangeant par exemple plus de légumes, qui ont généralement un index glycémique assez bas) et vous verrez que votre comportement se modifiera ! 😉

Plus d’informations dans l’article…

Mise en place du suivi alimentaire à CrossFit Little Ships (Dunkerque)

Très fier d’annoncer que mon programme de coaching alimentaire est maintenant en place à CrossFit Little Ships, à Dunkerque !! ❤️

Vous pouvez maintenant vous adresser à ces 3 coachs CrossFit (Pierre, Lambert & Miguel) pour qu’ils vous aident à reprendre en main votre santé, votre corps, votre condition physique !! 👍👍

Je suis à 100% confiant sur le fait qu’ils feront cela avec beaucoup de professionnalisme !!

CrossFit Little Ships est la 1ère salle CrossFit française 🇨🇵 à proposer ce programme de coaching alimentaire ! Mais plusieurs autres ont montré leur intérêt ! 😉

En Belgique, les salles qui proposent ce programme sont : CrossFit Nivelles, H5 CrossFit, Crossfit 5060 – Rockwod fitness et à partir de ce samedi, Crossfit 1815 (Waterloo) !! 👍

Une alimentation naturelle, pour laquelle notre corps est conçu, est l’atout majeur pour reprendre votre santé en main !!

GIVE IT A TRY !!!

Parution : Néo Santé, n°96, janvier 2020

Nouvelle parution : “Autisme et glyphosate”, Néo Santé, janvier 2020, n°96, p. 24. 

Ces derniers années, plusieurs recherches ont été menées afin de voir si les observations pouvaient supporter l’hypothèse d’une association entre l’augmentation de l’utilisation du glyphosate et l’augmentation des troubles du spectre autistique, depuis le début des années ’80.

Deux recherches, parues en 2017 (Integrative Medicine) et 2019 (The British Medical Journal), ont montré un lien entre trouble autistique et exposition au glyphosate.

Il semblerait que ça soit au niveau du microbiote intestinal que ça se joue. Non seulement, le glyphosate tend à perturber ce microbiote (et on sait qu’il y a des liens entre autisme et microbiote), mais il tend également à endommager la barrière hemato-encéphalique, protégeant notre cerveau des toxines et autres agents pathogènes.

Plus de détails dans l’article…

Parution : Néo Santé, n°95, décembre 2019

Nouvelle parution : “Nos intestins n’aiment pas le glyphosate”, Néo Santé, décembre 2019, n°95, p. 24. : De plus en plus d’études montrent l’impact des pesticides sur le fonctionnement de notre paroi intestinale, et en particulier l’impact du glyphosate. ⠀

Depuis 1974, 8,6 milliards de kg de glyphosate ont été utilisés par l’agriculture mondiale. Et depuis 1996, avec l’introduction de cultures génétiquement modifiées pour résister au glyphosate, son utilisation a même été multipliée par 15… ⠀

Le glyphosate tue les bactéries, les champignons et certaines plantes en bloquant la voie de l’acide shikimique au sein de ces organismes. Problème : cette voie aboutit à la synthèse de certains acides aminés essentiels pour nous, êtres humains : phenylalanine, tryptophane et tyrosine. ⠀

Autre problème : le glyphosate agit sur la zonuline, une protéine qui permet de réguler l’ouverture des jonctions serrées de notre paroi intestinale. Résultat : augmentation de la perméabilité intestinale (Environmental Toxicology and Chemistry, 2005).⠀

Plus de détails dans l’article…

Parution : Néo Santé, n°94, novembre 2019

Nouvelle parution : “Nature et santé mentale”, Néo Santé, n°94, novembre 2019, p. 24. : Deuxième volet de ma petite série sur l’importance du contact avec la nature pour notre santé. ⠀

“Thérapie par la forêt”, “thérapie horticole”, etc., de plus en plus de chercheurs et de praticiens parlent de “trouble de déficience en nature”. Toutes les expériences sur le sujet le montrent : le simple contact avec la nature diminue le stress, l’anxiété, les tendances dépressives, et même les comportements schizotypiques. ⠀

De manière intéressante, des recherches ont montré les effets bénéfiques des 4 éléments : exposition à la chaleur et à la lumière (🔥), hydrothérapie/balnéothérapie (💧), bain de forêt et horticulture (🌻), air frais et exercices de respiration (🌬️). ⠀

Du point de vue de notre évolution, c’est précisément en nous adaptant à ces éléments que nos avons survécu et évolué durant des millions d’années. Dans de nombreux domaines liés à la santé, les recherches vérifient l’hypothèse selon laquelle nous en couper n’est pas bon pour nous. ⠀

Exemples et références dans l’article…

Parution : Néo Santé, n°93, octobre 2019

Nouvelle parution : “L’émergence de la médecine forestière”, Néo Santé, n°93, octobre 2019, p. 24. : De plus en plus de recherches expérimentent les bienfaits du simple contact avec la nature – et en particulier la forêt – pour notre santé. ⁣🌳🌲🌲🌳🌳

Ce sont les Japonais qui sont les plus avancés en la matière, avec une pratique qu’ils appellent “Shinrin Yoku” : le bain de forêt. Des études ont montré l’impact de ces bains de forêt sur la réduction du stress, une diminution des risques de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires, d’hypertension, etc. ⁣

D’autres études ont montré que les bains de forêt pourraient augmenter l’activité des lymphocytes NK et l’expression de protéines anti-cancer. ⁣

On pense que les “phytoncides”, des molécules excrétées dans l’air par les arbres et les forêts et qui renforcent notre système immunitaire, tout en réduisant notre niveau d’inflammation, pourraient jouer un rôle important dans les bienfaits des bains de forêt. ⁣

Plus dans l’article… 

Parution : Néo Santé, n°91, septembre 2019

Nouvelle parution : “Déjouer le candida albicans”, Néo Santé, n°92, septembre 2019, p. 24. : Très récemment, une personne m’a demandé de l’accompagner au niveau alimentaire. Son médecin venait de lui diagnostiquer une “candidose” dans les intestins, c’est-à-dire la présence d’un champignon de genre “candida”. Son médecin lui avait fourni une longue liste d’aliments à éviter, et d’aliments à privilégier…⁣

 Parmi les aliments à éviter : les sucres, y compris les sucres artificiels comme l’aspartame qui fermente en se dégradant, les sucres simples comme le pain blanc ou les pâtes blanches, les céréales contenant du gluten, les fruits à index glycémique élevé, les aliments industriels et transformés, les galettes de riz, les produits laitiers qui contiennent à la fois du sucre et des traces d’antibiotiques (comme le lait), tout ce qui contient des levures (comme la bière), et les sodas (sucrés et acides). ⁣

✔️ Parmi les aliments à privilégier : beaucoup de légumes, en particulier des légumes crucifères comme le brocoli ou le chou-fleur (riches en azote et en soufre qui éliminent le candida), des végétaux de couleur comme les fruits rouges (riche en polyphénols), de l’eau, du thé vert, de la viande bio, des poissons gras, de l’avocat, des olives, des amandes…⁣

Voilà quelqu’un dont le traitement consistait précisément à manger “paléo” ! Je me suis donc demandé quel était ce champignon dont on ne pouvait se débarrasser qu’en mangeant comme nous avions mangé durant des millions d’années… ⁣