Comment changer d’activité professionnelle en 4 étapes ? … (et que signifie « suivre sa passion » ?)

Il semblerait que nous soyons dans une époque où nous aimons changer d’activité professionnelle. Selon une étude récente aux Etats-Unis, un étudiant aura occupé entre 10 et 14 emplois différents avant d’atteindre ses 38 ans ! Et d’autres chiffres montrent que de plus en plus d’adultes reprennent des études.

La perspective de “faire carrière” dans une entreprise ou une institution ne fait plus rêver. Même celles et ceux qui ont des métiers “prestigieux” envisagent souvent une reconversion, et il n’est pas rare de voir un architecte qui voudrait devenir œnologue, ou un juriste qui se lance dans un food truck d’alimentation bio.

En y réfléchissant, à chaque fois que j’ai fait évoluer mon activité professionnelle (en résumé : sociologie – sport – entrepreneuriat), j’ai suivi les mêmes étapes. Et les voici :

ETAPE 1 : SOYEZ HYPER CURIEUX

Partons d’une première étape où vous auriez envie de changer de boulot, mais vous ne savez pas vers quoi aller. Vous lisez partout qu’il faut “suivre ses passions”, mais vous n’avez pas l’impression d’avoir une passion qui vous anime au point de quitter votre job pour vous y consacrer… Voici mon conseil : soyez hyper curieux, hyper ouvert, on ne sait jamais ce qu’on peut découvrir au hasard d’un magazine, d’une émission télé ou d’une discussion.

Ca a toujours été, pour moi, la première étape de tout changement professionnel. Par exemple, lorsque j’étais chercheur en Sociologie, j’allais tous les mois à Paris, pour participer à un séminaire mensuel d’un groupe de jeunes chercheurs que nous avions créé, avec entre autres Vincent Goulet et Julie Sedel, qui sont maintenant des sociologues renommés en sociologie des médias. J’adorais nos discussions et nos travaux. Et j’adorais aller à Paris.

Parallèlement, j’avais commencé à pratiquer un peu de musculation chez moi, juste pour m’entretenir et rester en bonne condition physique. Un jour, en revenant de Paris, je traînais dans la gare du Nord, en attendant mon Thalys. J’avais l’habitude d’acheter un magazine ou un journal pour le trajet du retour, et en tant que sociologue, ça tournait souvent autour du “Monde diplomatique”, du “Courrier international” ou de la presse française, comme “Le Monde” ou “Libé”… Mais un jour, je suis tombé sur la couverture de “Muscle & Fitness“, un magazine de musculation/body building. Honnêtement, je n’aurais jamais acheté cela chez moi. Cette espèce de honte à acheter un magazine avec un mec torse nu, épilé, bronzé et huilé… You know… Le regard un peu moqueur du libraire… Mais là, j’étais loin de chez moi, dans cette gare où je ne connaissais personne. Et j’étais curieux. Et ça a été une révélation !! J’ai été fasciné par tout ce que je pouvais apprendre muscfit_march08coverdans ce magazine. Surtout, il y avait tellement de choses sur le fonctionnement métabolique et sur l’alimentation que je ne comprenais pas, que ça éveillait encore plus ma curiosité. Si on passe au-dessus du culte du corps valorisé dans ce magazine, et du silence évident par rapport au dopage, le contenu est extrêmement intéressant pour toute personne qui pratique la musculation ou le fitness. Bref, le trajet du retour est passé en un clin d’œil ! A partir de ce moment-là, j’ai acheté “Muscle & Fitness” chaque mois. Et c’est dedans que, 3 ans plus tard, j’y ai lu un article qui parlait… du CrossFit. Et par curiosité, j’ai essayé l’entraînement qui était proposé.

Plus ou moins 2 ans après la découverte du CrossFit, je suis à cette époque coach CrossFit à CrossFit Brussels, après mes heures de boulot comme enseignant, et j’ai un blog qui fait la promotion de cette méthode d’entraînement (je reviendrai dans la suite du texte sur les étapes entre la découverte du CrossFit et le fait d’être coach). Reebok France m’appelle pour participer au lancement de la campagne Reebok CrossFit, à Paris. Moment génial. Et de super rencontres, avec des CrossFitteurs qui sont maintenant devenus des amis et collègues.

Qui dit Paris, dit, pour moi, gare du Nord, et donc : Thalys, traîner dans la gare, librairie… Et toujours cette habitude d’acheter un magazine à lire pour le retour. Et je tombe sur le magazine américain “Fast Company“. Un magazine orienté business, entrepreneuriat, marketing, innovation. J’achète, par curiosité. Et bim ! Deuxième révélation ! Fa-sci-nant : plein de choses que je ne comprenais pas !! Et le trajet-retour qui passe de nouveau en un clin d’œil. Depuis, j’ai acheté “Fast Company” pratiquement chaque fois que j’ai pu le trouver. Trois ans après, j’ai créé mon GenerationFluxentreprise, ouvert ma propre salle CrossFit (CrossFit Nivelles), créé une marque de vêtements (Forty-Nine Clothing) et une marque de produits/services alimentaires paléo (O-Food), avec deux associés. Et pratiquement tout ce que j’ai fait dans ce cadre-là est de près ou de loin influencé par ce que j’ai lu dans ce magazine. J’y ai aussi découvert que mon parcours est typique de celui de la “Generation Flux”, concept inventé par ce magazine. J’ai publié plusieurs articles sur la question et l’ouvrage que je rédige actuellement en est fortement inspiré. Le concept de Backpack Entrepreneur est le fruit de ces lectures également.

J’étais gérant d’une salle CrossFit lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la transition et à la démocratie participative. D’abord en lisant des articles, des livres, et puis en intégrant des projets locaux. Maintenant, la moitié de mes activités professionnelles concernent la transition, les mouvements citoyens et la démocratie participative.

Donc, soyez curieux ! Ouvrez des magazines spécialisés dans des domaines que vous ne connaissez pas, flâner dans les librairies et les bibliothèques, profitez pleinement de la sérendipité que permet le Net : découvrir des choses par hasard, cliquez sur des liens improbables, surfez sur Wikipedia de lien en lien, participez à des groupes et des projets locaux, vous ne savez jamais sur quoi vous pourriez tomber…

ETAPE 2 : SUIVEZ CE QUI VOUS MOTIVE LE PLUS

Comment savoir si cette chose qui attire votre curiosité est une passion qui vaut la peine d’être suivie ? Je pense qu’on devrait toujours essayer de suivre ce qui nous anime, nous motive, le plus, ce qu’on a envie de faire “à la place du reste”. Je m’explique : si vous avez une activité que vous êtes impatient de faire, et que vous n’avez pas envie d’arrêter lorsqu’il est l’heure de le faire : THAT’S THE ONE ! Ce truc que vous avez à mort envie de faire, alors que vous savez que vous avez plein d’autres choses à faire, cette chose qui fait que vous restez éveillé encore un peu alors qu’il est tard et que vous savez que vous devez vous lever tôt demain matin, cette chose à laquelle vous pensez lorsque vous vous réveillez. Cette chose que vous faites à votre travail à la place de votre travail. C’est ça que j’essaie toujours de transformer en activité professionnelle. That’s the secret ! 🙂

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Source : paleomg.com

J’en reviens à mon parcours, pour illustrer. Grâce à “Muscle & Fitness”, j’étais donc un chercheur en sociologie passionné de musculation. Et c’était devenu ma priorité. Comme j’avais de grosses libertés en tant que chercheur, je pouvais gérer mon temps et mon travail comme je le voulais. Du coup, les derniers mois de mon travail de thèse, je passais de plus en plus de temps à lire et apprendre des choses sur le corps, l’anatomie, la physiologie, l’alimentation, etc., qu’à bosser sur mes recherches. J’ai encore des tonnes de notes prises à l’époque sur les protéines, lipides, glucides, sur les micronutriments, les compléments alimentaires, la contraction musculaire, l’hypertrophie, la structure des séances de musculation, etc.

Quelques années plus tard, lorsque j’étais enseignant, j’avoue que je passais plus de temps en salle des profs, à lire des articles de CrossFit Journal ou à regarder des vidéos de CrossFit qu’à corriger mes copies… “Ce qui nous motive”, c’est ce qui prend le dessus, sans qu’on le veuille, sur nos autres priorités.

Je suis tout à fait persuadé que c’est sur ces choses-là qu’on est le plus productif ! C’est sur ces activités-là, qu’on est capable de travailler le plus longtemps et le plus intensément. Prenons l’exemple de quelqu’un qui effectue un travail administratif. En une matinée, il effectue une certaine charge de travail, avec un certain nombre de pauses, de moments de déconcentration, etc. Je parie qu’une fois chez lui, sur sa soirée, s’il est – imaginons – passionné de photographie et qu’il doit trier, recadrer et traiter les 1200 photos qu’il a prises le week-end passé lors d’une sortie en forêt, il est capable d’accomplir une quantité incroyablement plus grande de charge de travail, avec moins de pauses et moins de moments de déconcentration, qu’en matinée, au travail.

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Enormément de coaches CrossFit que j’ai rencontrés ont précisément ce parcours-là : une activité professionnelle lorsqu’ils découvrent le CrossFit, ils accrochent à fond, passent de plus en plus de temps à la salle, commencent à participer à des compétitions et des événements, lisent des articles sur le CrossFit, regardent des vidéos jusque tard le soir, partagent des liens sur leurs réseaux sociaux, discutent CrossFit sur facebook, vivent CrossFit… puis passent leur formation Level 1 pour devenir coach… Je suis sûr que certains se reconnaîtront ! 😉

Enfin, cette activité qui vous motive est probablement celle où vous pouvez être le/la plus “authentique“, c’est-à-dire celle où vous avez l’impression de pouvoir être vous-même. Peut-être que dans votre profession actuelle, vous avez l’impression d’occuper une fonction, de jouer un rôle, pour répondre aux attentes d’un patron, d’une hiérarchie. Mais lorsque vous rentrez chez vous et êtes “emporté” par cette activité qui vous anime, vous avez l’impression de pouvoir vraiment être “vous”, l’impression que c’est l’activité qui vous correspondait, que ce soit rédiger un blog de recettes originales, faire des photos, coacher des amis, cuisiner et distribuer des cookies sans gluten, vendre en ligne des bijoux faits à la main, gérer vos tableaux de mode sur Pinterest, etc.

Dernière chose, importante : si vous n’avez pas trouvé cette activité qui vous anime, si vous allez vous coucher de bonne heure, après avoir regardé une bonne série et que vous vous réveillez en pensant simplement à la journée que vous allez passer, pas de panique ! Il n’y a pas d’injonction, d’obligation, à avoir une passion. Vous aimez simplement votre job et ne voulez pas spécialement changer. Référez-vous à l’étape #1 et restez curieux !

ETAPE 3 : INFORMEZ-VOUS ET INFORMEZ LES AUTRES

J’ai déjà abordé ce point-là en disant que j’avais, à une époque, emmagasiné un maximum d’informations sur le fonctionnement du corps, sur la prise de masse musculaire, etc., lorsque j’ai découvert “Muscle & Fitness”. C’est un point critique, qui fait une bonne part de la différence, mais qui ne devrait pas trop poser de problème si, comme dit au point précédent, c’est ce qui vous anime le plus.

Nous vivons dans une époque formidable pour cela : il y a des tonnes d’informations disponibles en quelques clics et gratuitement ! Utilisez tout ce potentiel pour vous constituer en véritables connaisseurs de ce secteur qui vous passionne !

Tout domaine est potentiellement un domaine de la connaissance. Quel que soit le sujet, vous trouverez des informations sur le net.

Inversement, faites en sorte qu’on vous connaisse, qu’on vous reconnaisse dans ce domaine. Un spécialiste n’est spécialiste que s’il est reconnu comme tel. Vous pouvez cuisiner les meilleures lasagnes Vegan du monde, si vous êtes le seul à le savoir, ça ne vous aidera pas. Facebok, Instagram, Pinterest, Twitter, ce sont autant de moyens de faire connaître ce que vous faites et, par là, d’être reconnu pour ce que vous faites. Participez à toutes les discussions sur les groupes Facebook et les forums, tweetez, publiez, etc.

ETAPE 4 : LANCEZ-VOUS AVANT D’ÊTRE PRÊT(E)

Ce dernier point est fondamental ! Et il fait TOUTE la différence entre celles et ceux “qui-ont-le-projet-de-se-lancer-mais-qui-attendent-d’être-prêts” et celles et ceux qui se lancent et vivent de leur passion.

Vous savez quoi ? On n’est JAMAIS prêt pour quitter – même progressivement – un job et pour se lancer dans une aventure en tant qu’indépendant, free lance, etc. C’est précisément en se lançant qu’on devient “prêt” – et cela avant les autres.

  • Je n’avais pas encore fini mes études de sociologie (et je n’étais donc pas encore chercheur) lorsque j’ai lancé le site “Approche sociologique des médias”, qui a publié les articles de chercheurs renommés comme ceux d’Eric Macé.
  • Je connaissais le CrossFit depuis peu de temps lorsque j’ai lancé “Sport is Everywhere“, pour promouvoir le CrossFit et ce type de méthode d’entraînement.
  • Je n’avais aucune expérience, lorsque j’ai commencé à entraîner des amis en Personal training.
  • Nous n’avions aucune expérience en entrepreneuriat lorsque nous avons ouvert CrossFit Nivelles.
  • Et j’ai des dizaines d’exemples comme ça, où je me suis lancé sans être prêt (radio, musique, conférence, etc.)

Croyez-moi, n’attendez pas d’être prêt, lancez-vous, vous serez prêts en chemin. Je ne vous conseillerais pas cela si vous voulez vous lancer dans la chirurgie cardiaque ou la chimie nucléaire, mais l’immense majorité des activités ne relèvent pas de ce degré de dangerosité à la moindre erreur. Donc, lancez-vous, faites des erreurs, mais chacune vous aidera à progresser !

C’est le moment idéal pour lancer votre blog, lancer votre site de vente en ligne, publier votre ebook, mettre en route votre food truck, ouvrir votre petit magasin, etc. Allez-y !! Et tenez-moi au courant ! 😉

8 Replies to “Comment changer d’activité professionnelle en 4 étapes ? … (et que signifie « suivre sa passion » ?)”

    • Merci Caro !!
      Tu es aussi un excellent exemple de quelqu’un qui sait poursuivre ses passions et développer ses activités !! J’ai aussi beaucoup appris en coachant au studio !
      Bonne continuation à toi dans tous tes projets et une excellente année 2016 !! 😉

  1. Bonjour Yves,
    Superbe article j’avoue être très impressionnée par toutes ces passions qui t’animent , ta curiosité et ton audace .Quelle personnalité !
    Pour ma part je n’ai pas changé mon activité professionnelle d’acheteuse parce qu’elle me plaît mais comme j’ai toujours fait du sport et que cela a toujours été ma plus grande passion( depuis l’âge de 8 ans j’ai commencé le sport mais mes parents à l’épique ne voulaient pas que j’en fasse mon métier ) Donc après mon boulot chaque soir je traînais dans les salles de sport jusqu’à pas d’heure je lisais beaucoup des bouquins sur la manière de s’alimenter pour être plus performant et puis alors que je n’étais pas cycliste un jour par curiosité tiré par un ami je rentre dans une salle de spinning et je tombe sous le charme de cette activité 3mois plus tard après avoir rencontré un coach tout comme toi passionnée par son activité j’ai décidé de me lancer et de passer la formation et de devenir Coach puis me suis lancee en donnant des cours après mon boulot et même si je n’étais pas prête au début super timide …c’est vrai que cette envie de partager ma nouvelle passion m’a rendu plus forte .
    Puis j’ai rencontré pascal qui m’a fait découvrir le Crossfit et j’ai pu passer une année superbe à crosdfit nivelles où je me suis découvert l’envie de lier mes deux plus grandes passions le coaching et le sport …. Entre temps j’ai perdu mon boulot et j’en ai profité pour me lancer comme coach sportif dans un centre thérapeutique je suis toujours en formation mais la responsable du centre m’a donné ma chance . Aujourd’hui j’ai retrouvé du travail mais après mon boulot je partage mes passions en donnant des cours de spinning et en coaching des personnes dans ce centre .
    Je pense que pour changer ou se lancer dans une nouvelle activité il faut gagner en maturité prendre de l’assurance ou parfois rencontrer des échecs qui nous rendent plus forts au final .ou encore croiser les personnes qui vous donneront l’envie de dépasser vos peurs tellement vous les enviez de les voir si animees par ce qu’elles font.
    J’étais une personne timide et réservée sans assurance il y a pas si longtemps que ca (10 ans) qui a force de se manger des claques s’est affranchie c’est surtout pour cela que je me suis lancée parce que je n’avais plus peur mais j’avais surtout l’envie de faire quelque chose qui me plaisait vraiment . Ca prends beaucoup d’énergie et de temps mais quel bonheur de faire ce qui nous anime vraiment .
    Ma petite histoire n’est pas la plus passionnante sûrement mais ce que je voulais dire c’est que j’ai trouvé la force de me lancer suite au fait que je me suis affirmée au fur et à mesure des années je n’aurai pas été capable et j’aurai pas eu l’audace de le faire il y a 10 ans en arrière …
    Il faut je pense au moins essayer pour ne jamais regretter.
    Au plaisir de venir à nouveau transpirer à crosdfit nivelles . Isabelle

    • Merci pour ce commentaire, Isabelle !! Je ne connaissais pas tout ton parcours, mais il est très remarquable aussi ! Ca rajoute même une dimension à mon article, c’est que la passion et la persévérance permettent de rebondir et de faire face à la perte d’un emploi, par exemple. Etre passionné(e), ça rend résilient, ça t’a même permis de surmonter la timidité dont tu parles ! Vraiment, bravo à toi !!
      Je te souhaite le meilleur dans tes activités de coaching ! Et j’espère que tu pourras revenir t’entraîner avec nous prochainement !
      N’hésite pas à passer quand tu veux ou lorsqu’on organise un événement ! A bientôt, merci pour ce commentaire, et une excellente année 2016 ! 😉

  2. Aha, ça me rassure, ce sentiment de honte en achetant son premier magazine “fitness”, on l’a donc tous eu :p

    • Hahahah ! C’est clair ! C’est clair, ça me rassure aussi de pas être le seul, tiens ! 🙂

  3. Merci Yves pour cet excellent article,

    J’ajouterais à la passion un soupçon de raison, en comment sa nouvelle activité en la cumulant avec son job actuel. Pour évidemment ne pas se jeter dans le vide sans mesurer le risque, mais aussi pour valider que cette passion naissante est viscérale, qu’elle dure dans le temps et que nous arrivions à la partager avec d’autres.
    Car comme tu l’expliques, on se positionne comme spécialiste, et avec le temps comme expert, en transmettant notre passion.
    Nous avons besoin de ce cercle vertueux pour que cela fonctionne.

    Bonne Année 2016 !!!

    • Hello !
      Oui, tout à fait, tout ça doit se faire avec raison, mais je dirais que ça va souvent de soi. Ces passions sont précisément des choses qu’on “rumine” pendant des mois (“viscérale” comme tu le dis bien), et ça laisse donc tout le temps de mettre les choses en place petit à petit…
      Et je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait que c’est en partageant cette passion qu’on devient progressivement spécialiste, tout d’abord auprès de son entourage, puis auprès d’un cercle plus large, etc. Au final, on n’est un expert que si on est “reconnu” comme un expert par d’autres ! 😉
      Merci pour ton commentaire ! Bonne continuation !

      Yves

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