La plus grande surface Fitness en Belgique est… une salle CrossFit !

Vu l’avez peut-être vu si vous suivez la page Facebook de CrossFit Nivelles (ce que je vous conseille) 😉 : la salle s’agrandit, en annexant le bâtiment d’à côté !! Aux 1400 m2 actuels, CrossFit Nivelles rajoute 1300 m2 !!

Après 5 ans, avec 2700 m2, CrossFit Nivelles s’impose donc comme la plus grande surface dédiée au fitness en Belgique (à confirmer, mais j’en suis presque sûr !).

Je ne peux pas m’empêcher de me rappeler tout ce que les “professionnels” du fitness et de la préparation physique m’ont dit, en 2009 quand j’ai commencé à parler de CrossFit : “Ca ne prendra jamais ici en Europe”, “C’est juste une mode”, “c’est trop cher”, “Ce n’est pas ce que ‘les gens’ veulent”.

Rhaaa, ce fameux argument de ce que “les gens” veulent…. 🙂

(Honnêtement, à cette époque-là, la première personne “influente” dans le sport à avoir cru au CrossFit, a été Jean-Jacques Deheneffe, directeur à ce moment-là du Service des Sports de l’UCL. Je lui en serai toujours reconnaissant).

Aujourd’hui, la plus grande surface “Fitness” de Belgique est celle d’une salle CrossFit.

1. C’est-à-dire une méthode d’entraînement qui dit que le PLUS IMPORTANT est l’alimentation, et que celle-ci doit être le plus naturelle possible : meat & vegetables, nuts and seeds, some fruit, little starch, no sugar.

2. C’est-à-dire une marque qui mène une lutte, au Etats-Unis en particulier, contre Coca-Cola, les sodas, la malbouffe, le sucre.

3. C’est-à-dire une salle minimaliste, sans machines et miroirs, où l’esthétique passe bien après les capacités.

Surtout, ça veut dire que le CrossFit n’est plus réservé à une bande d’aficionados, mais s’impose comme une méthode d’entraînement majeure, pour améliorer la condition physique et la santé. Aujourd’hui, nous sommes contactés plusieurs fois par semaine par des professionnels de la santé, de jeunes Start-ups dans la santé, des athlètes de haut niveau, pour qu’on développe des choses avec eux.

Tout cela représente une vraie victoire !

Si ça vous intéresse, les inscriptions reprennent à CrossFit Nivelles dès le mois de mai. N’hésitez pas à vous renseigner d’ores et déjà sur le site ou en suivant la page.

Notez déjà que le 1er mai est la date du traditionnel OPEN DAY, qui sera, cette année, GRANDIOSE !! 🙂

A votre disposition pour toute information sur le CrossFit !

Et au plaisir de vous voir à CrossFit Nivelles prochainement ! 😉

Parution : Néo Santé, n°87, mars 2019

Nouvelle parution : “Un bon sommeil fait le lit de la santé”, Néo Santé, n°87, mars 2019, p. 24. Parution du 2ème volet de ma série sur le sommeil dans Néo Santé : n°87, mars 2019, p. 24.
C’est simple : la privation de sommeil est liée à toutes les autres causes de mortalité. Il y a 10 à 12 % de morts en plus lorsqu’une maladie est couplée au manque de sommeil.

L’impact du manque de sommeil se fait particulièrement sentir au niveau du diabète et du surpoids : il suffit de 2 semaines durant lesquelles votre sommeil chute en-dessous de 5,5 heures pour que votre sensibilité à l’insuline diminue. Pire : 24 heures de privation complète de sommeil provoquent déjà une diminution de sensibilité à l’insuline.

Au final, de très nombreuses recherches ont montré que les troubles du sommeil étaient corrélés avec les risques de surpoids et d’obésité.

Davantage d’informations à lire dans l’article… 😉

Parution : Néo Santé, n°86, février 2019

Nouvelle parution : “Comment dormir mieux (I)”, Néo Santé, n°86, février 2019, p. 24. Savez-vous que les chasseurs-cueilleurs du Kalahari, de Tanzanie et de Bolivie ne dorment pas réellement plus que nous ? On dit souvent que nous manquons de sommeil, et pourtant, ces peuples qui ont un mode de vie totalement différents du nôtre (pas de Netflix, pas de fil facebook à scroler toute la nuit, pas de train à prendre tôt le matin…) dorment entre 5,7 et 7,1 heures par nuit.

Par contre, le fait qu’ils vivent en pleine nature fait que leur sommeil est bien plus que le nôtre régulé par la température extérieure : ils s’endorment lorsque la température commence à chuter (en moyenne 3,3 heures après le coucher du soleil) et se réveillent lorsque la température remonte légèrement, généralement à l’aurore.

De manière intéressante :

  • ils dorment en moyenne 1 heure de plus en hiver (parce que la température chute plus vite le soir)
  • seulement 5% disent avoir eu des problèmes pour s’endormir… une fois dans leur vie ! Deux de ces peuples n’ont même pas de mots pour l’insomnie : les chercheurs ont dû leur expliquer le concept même 🙂 … Pour rappel : 10 à 30% de la population mondiale souffrent de problème d’insomnie chronique !

Si on prend un peu de recul et qu’on compare les différentes espèces animales, on voit par ailleurs que la durée moyenne du sommeil est liée à notre système immunitaire : plus une espèce dort longtemps, plus son système immunitaire est complexe… Intéressant !

… Et le mois prochain, j’explorerai précisément l’impact du manque de sommeil (ou du mauvais sommeil) sur notre santé ! 😉

D’ici là… dormez bien !! 😉

Parution : Néo Santé, n°85, janvier 2019

Nouvelle parution : “Retrouver les bienfaits du froid (III)”, Néo Santé, n°85, janvier 2019, p. 24. Troisième volet de ma série sur l’exposition au froid, pour commencer l’année ! J’entame donc ma 8ème année comme rédacteur de cette rubrique #paleo dans Néo Santé… Le froid permet d’améliorer nos défenses immunitaires. C’est un nouvel exemple du phénomène d’Hormèse, dont j’avais déjà parlé à propos de l’antifragilité (de Nassim Nicholas Taleb) : une faible exposition est positive alors qu’une exposition trop grande est mortelle. À retenir : s’exposer au froid augmente l’action des lymphocytes (une variété de globules blancs). Profitez de l’hiver, donc !

Parution : Néo Santé, n°84, décembre 2018

Nouvelle parution : “Retrouver les bienfaits du froid (II)”, Néo Santé, n°84, décembre 2018, p. 24. Connaissez-vous le “gras brun” (brown adipose tissue) ? Ces tissus adipeux sont capables de produire de la chaleur en brûlant la graisse blanche et le glucose. Alors qu’on pensait qu’on perdait ce gras brun à l’âge adulte, il semble maintenant que nous en gardons, et qu’il est particulièrement actif lorsque nous sommes exposés au froid !

La suite à lire dans l’article…

Parution : Néo Santé, n°83, novembre 2018

Nouvelle parution : “Retrouver les bienfaits du froid (I)”, Néo Santé, n°83, novembre 2018, p. 24. C’est le 1er volet d’une nouvelle série sur le froid. L’idée est toujours un peu la même quand on réfléchit en terme d’évolution : en quoi notre mode de vie actuel nous écarte-t-il de ce que nous avons connu durant des millions d’années ? Et quelles conséquences cela a-t-il sur notre santé ?

Le froid est un excellent exemple : nous vivons dans des univers “thermostatiques” : toujours à la même température. Pourtant nous avons évolué dans des environnements où la température était très fluctuante.

Prenez l’eau : depuis combien de temps pouvons-nous tous les jours prendre des douches bien chaudes ? Et qu’avons-nous perdu en ne nous exposant plus au froid ?

Ce premier article explore l’impact de l’exposition temporaire au froid sur notre circulation sanguine…

Parution : Néo Santé, n°82, octobre 2018

Nouvelle parution : “Réponse aux arguments erronés (IV) : Le passé est l’avenir de la santé”, Néo Santé, n°82, octobre 2018, p. 24. Parution du 4ème volet de ma série en réponse à l’APSARES (Association des Professionnels de Santé pour une Alimentation responsable). Pour rappel, cette association a publié un article intitulé “L’imposture paléo”…
Inutile de préciser à quel point cet article était bourré de lieux communs et de préjugés sur l’alimentation paléo.

Ca a donc été l’occasion de revenir sur chacun de ces préjugés.

Dans ce dernier article de la série :

  • Non, l’alimentation paléo, ce n’est pas revenir à l’âge de la pierre.
  • Non, l’agriculture ne nous a pas sauvé de la barbarie.
  • Non, nous n’étions pas sous-alimentés durant la période paléolithique. 
  • Non, l’alimentation paléo ne préserve pas une vision patriarcale de l'”homme-chasseur” qui nourrit sa famille (en fait, quand on est bien informé, on sait que la chasse, effectivement plus traditionnellement masculine, ne permet de rapporter de la nourriture… que 3,4% du temps ! Difficile de compter dessus pour survivre donc…)

Ma conclusion : “Ma conclusion : Manger paléo, ce n’est rien d’autre qu’essayer de manger le plus naturellement possible, comme nous avons mangé durant des millions d’années.”

J’aurais encore pu faire pas mal d’articles en réponse à l’APSARES… mais passons à autre chose : le mois prochain, on parlera du froid !

Parution : Néo Santé, n°81, septembre 2018

Nouvelle parution : “Réponse aux arguments erronés (III) : Pas de viande sans graisse”, Néo Santé, n°81, septembre 2018, p. 24. Parution du 3ème volet de ma réponse à un article pro-végétarien de l’APSARES, dans Néo Santé, ce mois-ci. Je vous mets l’extrait du “chapeau”, écrit par la rédaction de la revue :

“Pour dénigrer l’alimentation paléo, ses détracteurs prennent beaucoup de liberté avec la vérité. Notamment sur la place de la viande et de la graisse chez les peuples ancestraux. Dans ce troisième article destiné à rectifier le tir, Yves Patte fait un crochet par Okinawa et donne la parole à Charles Darwin.” 😉

J’y parle entre autres du principe du “hara hachi bu” (腹八分目/はらはちぶんめ) à Okinawa, consistant à s’arrêter de manger lorsqu’on est rassasié à 80%. Et je cite un long extrait des voyages de Darwin, de 1831 à 1836, durant lequel le jeune paléontologue-naturaliste rencontre des peuples qui ne mangent que de la viande durant de longues périodes, mais toujours accompagnée de graisses (animales ou végétales)…

Podcast #010 : Manger “paléo”. Par quoi commencer ?

Par quoi commencer lorsqu’on commence à manger “paléo” ? Le risque est souvent de se focaliser sur des choses qui sont accessoires, et de passer à côté des changements qui auront le plus grand impact sur votre santé et vos performances !

Ce podcast s’adresse aussi bien à celle et ceux qui souhaitent commencer à manger “paléo”, qu’aux coachs en nutrition qui ont à suivre une personne qui devrait reprendre sa santé en main…

Tous les autres podcasts ici ! 😉

Comment s’hydrater (en particulier lorsqu’on s’entraîne et qu’il fait très chaud) ?

Il fait chaud, très chaud !! Si vous faites du sport, j’imagine qu’il est inutile de vous dire de vous hydrater, vous le savez déjà ! 😉

J’en profite pour proposer une série de 3 articles que j’ai publiés dans Néo Santé, en 2016, et consacrés à l’hydratation des sportifs. 

Les articles sont téléchargeables en plus grande taille via les liens ci-dessous :

1) “Comment s’hydrater ?” : quelle quantité ? faut-il croire les vendeurs d’eau en bouteille ? la soif comme meilleur guide… https://goo.gl/U8bNY3

2) “L’hydratation des sportifs” : les dangers de boire “trop”, l’hyponamétrie, boire à sa soif dans l’effort et le mythe des “boissons sportives”… https://goo.gl/pt5u1f

3) “Que boire après l’effort ?” : l’eau de coco, les crampes après l’effort et les types d’eau… https://goo.gl/QZ8RJD

Bonne lecture (à l’ombre) 😉