Nouvelle parution : “Combien d’oeufs par semaine“, Néo Santé, n°36, juillet-août 2014, p. 38. Toujours vilipendé par la diététique classique, l’oeuf est au contraire un aliment très bien coté par l’approche paléolithique. Ses inconvénients potentiels sont minimes et ses qualités nutritionnelles très nombreuses. Dans cet article, j’essaie de répondre à cette question classique que l’on me pose si souvent : “Mais combien d’oeufs peut-on manger par semaine ??”
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Parution : Néo Santé, n°35, juin 2014
Nouvelle parution : “Pommes de terre ou patates douces ?“, Néo Santé, n°35, juin 2014, p. 38. L’alimentation paléolithique vante souvent les mérites des “patates douces” (“sweet potatoes”) alors que nos bonnes vieilles pommes de terre traditionnelles ont bien moins la cote. Comment cela se fait-il ? Dans cet article, je montre les différences, au niveau de l’apport en glucides (dont l’index glycémique), de l’apport en micronutriments (largement à l’avantage des patates douces) et de la présence d’anti-nutriments (dont les pommes de terre sont plus riches que les patates douces, les rendant plus inflammatoires…).
Parution : Néo Santé, n°32, mars 2014
Nouvelle parution : “Alimentation et troubles de la vision“, Néo Santé, n°32, mars 2014, p. 38. On a souvent l’impression que notre monde moderne devient fou. Mais est-ce qu’il ne deviendrait pas également un peu “flou” ? De nombreuses études convergent pour montrer que des troubles de la vue, comme la myopie ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), sont en nette augmentation depuis la révolution industrielle. Cela pourrait-il être lié à notre alimentation ? Durant nos millions d’années de chasseurs-cueilleurs du Paléolithique, notre capacité de vision était fondamentale à notre survie. En particulier, la capacité à voir loin était ce qui nous permettait de voir venir un prédateur, de repérer une proie, de se situer dans l’espace, de trouver un point d’eau, etc. Tout trouble de la vue, comme la myopie, résultait probablement en une mort prématurée… Dans cet article, j’explique le lien très clair entre des troubles liés au sucre (diabète, hyperinsulinémie, etc.) et troubles de la vue…
Parution : Néo Santé, n°31, février 2014
Nouvelle parution : “Bons plans alimentaires pour l’hiver“, Néo Santé, n°31, février 2014, p. 38. Avez-vous déjà remarqué que les “remèdes de grand-mère” pour passer l’hiver en bonne santé, ou pour se sortir d’un bonne grippe hivernale, étaient pratiquement toujours assez proches des consignes de l’alimentation “paléolithique” ? Je fais donc le point, dans cet article, sur quelques remèdes naturels, comme les Omega-3, la vitamine C, la vitamine D, le coco, ainsi que quelques épices, comme l’ail, le piment ou le gingembre…
Parution : Néo Santé, n°30, janvier 2014
Nouvelle parution : “Santé mentale et Oméga-3”, Néo Santé, n°30, janvier 2014, p. 38. L’article du mois passé avait été l’occasion d’explorer le lien entre notre alimentation et une maladie neurodégénérative comme la maladie d’Alzheimer. Ce mois-ci, j’ai poursuivi sur ce lien entre l’alimentation et le cerveau, pour comprendre l’influence des acides gras Omega-3 sur notre comportement social et notre santé mentale. Je précise tout de suite : de formation, je suis sociologue. Je suis donc plutôt enclin à “expliquer le social par le social“, comme disait Durkheim, un des pères fondateurs de la sociologie, au tournant du 20ème siècle. Pourtant, force est de constater que le lien entre la prise d’Omega-3 et des phénomènes comme l’anxiété, l’agressivité, la dépression, etc., est soutenu par de nombreuses recherches, et que des traitements ont fait leur preuve dans des contextes aussi difficiles que l’agressivité en milieu carcéral…
7.1. Reprendre en main son alimentation et sa santé
Ce texte est le chapitre 7.1. de l’ouvrage en cours d’écriture “Empowerment ou la société de l’anti-délégation“. Toutes les infos et l’introduction à cette réflexion se trouvent ici (il est préférable de lire l’intro avant ce texte, pour bien en comprendre tout le sens, mais vous pouvez aussi vous contenter de ce texte, si seules les questions d’alimentation vous intéressent… et peut-être que cela vous donnera envie d’aller voir dans quelle réflexion plus large ce texte s’inscrit ?) 😉
Commençons notre quête d’autonomie par ce qui nous concerne intimement : notre alimentation. Quelle maîtrise avons-nous de ce que nous ingérons ? La production alimentaire de masse a mis à notre disposition une offre d’aliments sans précédents, et cela en quantité infinie. Mais quelle connaissance avons-nous précisément de ce que nous mangeons, si l’on compare à la connaissance que pouvaient en avoir nos grands-parents, ou plus loin, nos ancêtres du Paléolithique ?
7.1.1. L’alimentation « paléo »
L’une des tendances actuelles en matière d’alimentation est ce qu’on appelle l’alimentation « paléolithique » (et je suis bien placé pour le savoir puisqu’une partie de mon activité professionnelle consiste à suivre des personnes, au niveau nutritionnel, avec ce type d’alimentation). Comme la période paléolithique représente 99,5 % de notre temps sur terre en temps qu’êtres humains, l’alimentation du chasseur-cueilleurs est particulièrement bien adaptée à notre organisme. Et on essaie donc de manger ce que l’on pouvait chasser, pêcher, cueillir, ramasser : viande, poisson, œufs, légumes, fruits, noix, amandes, etc.
De très nombreuses études montrent les bienfaits de cette alimentation, très peu inflammatoire (parce que sans gluten, sans lectines, sans phytates, sans lactose) et à index glycémique bas (parce que sans sucres rapides) sur notre santé. Personnellement, j’ai vu des gens reprendre en main leur physique et leur santé, grâce à cette méthode, comme ils ne l’avaient jamais fait auparavant.
Mais au-delà de ne pas manger de produits céréaliers inflammatoires et fort sucrés, ni de produits industriels, qu’est-ce qui distingue notre alimentation de celle de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ? A la différence de nous, ils savaient très précisément ce qu’ils mangeaient, simplement parce qu’ils l’avaient eux-mêmes chassé, pêché, cueilli ou ramassé. Et même s’ils n’avaient pas une connaissance scientifique comme nous de l’aliment, ils en connaissaient l’origine.
Comparez un peu : toute personne qui a fait des études secondaires peut dire si ce qu’il mange est plutôt composé de sucres, de graisses ou de protéines. On connaît la différence entre les trois macro-nutriments, protéines, lipides et glucides. Et pourtant, il arrive que nous mangions du cheval en croyant manger du bœuf ! Voilà quelque chose qui ne devait pas arriver à notre ancêtre chasseur-cueilleur…
En acquérant davantage de connaissances sur l’alimentation, nous avons perdu la maîtrise de ce que nous mangeons. Le paradoxe n’est qu’apparent si on se remémore que la modernité est un double mouvement de « différenciation du travail » et de « rationalisation ». Jusqu’il y a finalement peu de temps, la même personne trouvait ou produisait sa nourriture, la préparait, la conservait, et la cuisinait avant de la manger. Aujourd’hui, tout un ensemble de personnes, aux professions tout à fait variées, participent à la production de la nourriture, de la terre (ou de l’étable par exemple) jusqu’à l’assiette. Et ils le font avec tout un savoir rationnel, formalisé, et très spécialisé (la chimie a ici un rôle important) que nous ne pouvons pas tous maîtriser. Au final, on ne sait plus ce que l’on mange, soit tellement ça a été transformé, soit tellement des éléments ont été rajoutés, comme tous les conservateurs et autres additifs.
7.1.2. Etre adulte, c’est se nourrir soi-même
L’anti-délégation se développe donc sur le sentiment qu’ « on nous fait avaler n’importe quoi », et donc sur la volonté de reprendre le contrôle de notre alimentation.
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Parution : Néo Santé, n°29, décembre 2013
Nouvelle parution : “Huile de coco contre maladie d’Alzheimer“, Néo Santé, n°29, décembre 2013, p. 38. Les graisses saturées ont une très mauvaise réputation. Pourtant, nous avons besoin de graisses saturées, en particulier notre cerveau. Mais de graisses saturées naturelles, non-industrielles. Après avoir parlé de l’huile de palme, voici les bienfaits de l’huile de coco pour lutter contre une maladie dégénérative comme la maladie d’Alzheimer.
Parution : Néo Santé, n°28, novembre 2013
Nouvelle parution : “Le Soja ? Pas si bon que ça… (II)“, Néo Santé, n°28, novembre 2013, p. 38. Voici le deuxième volet consacré au soja. Dans le premier, je donnais un aperçu du caractère industriel et inflammatoire du soja, qu’on nous vend pourtant comme un produit “bio”. Je rentre cette fois pleinement dans la question des troubles hormonaux et de l’impact du soja sur la thyroïde. Le soja, dans ces formes les plus traditionnelles, qui ne sont plus guère consommées, reste un aliment récent à l’échelle de l’évolution humaine. Et le passage en revue de la littérature scientifique sur la question montre que les résultats sont soit contradictoires, soit insuffisants pour soutenir la plupart des avantages de la protéine de soja sur la santé.
Nutrition : Le paradoxe du biologique et de l’humain
Un même type d’alimentation peut-il convenir à tout le monde ? La question se pose particulièrement lorsqu’on parle d’alimentation “paléolithique”, puisqu’on renvoie à des périodes longues de plusieurs millions d’années, durant lesquelles l’Homme (avec majuscule) a évolué. Est-ce que des généralités sur l’ “Etre humain”, et son évolution, peuvent convenir lorsqu’il faut conseiller UNE personne sur son alimentation ?
Beaucoup de nutritionnistes diront que chaque personne est différente. Et qu’on ne peut donc pas les aborder toutes avec les mêmes principes alimentaires.
Certes, chaque individu possède un ADN qui lui est propre. En ce sens, nous sommes bien tous différents. Néanmoins, toute la science médicale se construit sur des généralisations, concernant ce qui est bon ou mauvais pour l’ensemble des êtres humains. Ca va même plus loin, puisqu’une grande partie des tests et expériences sont faits sur des animaux. Cela veut donc dire qu’on fait l’hypothèse que quelque chose qui suscite, admettons, du diabète chez des souris, pourrait susciter du diabète chez des humains également.
Autrement dit, si des généralisations inter-espèces sont possibles, on peut faire l’hypothèse que des généralisations intra-espèces le sont tout autant.
C’est ce que j’appelle le “paradoxe du biologique et de l’humain” : si les corps biologiques sont assez similaires, les êtres humains sont par contre fort différents. C’est la complexité qui apparaît lorsqu’on quitte le domaine strict du biologique, du physiologique, du médical, pour aller vers l’être humain concret, dans toute la complexité de sa situation sociale, affective, psychologique quotidienne et concrète.
Prenons un exemple. Mathieu et Philippe se mettent à boire du jus d’orange, frais et pressé, le matin. En soi, le jus d’orange – et les jus de fruits en général – ne sont pas le meilleur choix, parce que leur index glycémique est relativement élevé. Le fait d’avoir enlevé les fibres du fruit fait que l’assimilation des sucres en est accélérée. L’index glycémique du jus d’orange est plus ou moins de 45.
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Conférence sur l’alimentation paléolithique, à A6 Law Enforcement, le 25 oct. 2013
Ma prochaine conférence sur l’alimentation “paléolithique” aura lieu dans les locaux d’A6 Law Enforcement, à Bruxelles, le vendredi 25 octobre 2013, à 18h30.
A6 Law Enforcement est une société spécialisée dans le matériel destiné aux forces de l’ordre et à l’armée, ainsi que dans leur préparation physique. D’où l’objet de ma conférence sur l’alimentation paléolithique.
La conférence sera suivie par un repas “paléo”… C’est ouvert à tout le monde, que vous soyez membre des forces de l’ordre ou pas…
PRESENTATION & INFOS :
Présentation du modèle Paléo par Yves Patte, le spécialiste Belge en la matière. Yves vous emmènera pas à pas dans la découverte, les bienfaits sur votre corps, le sport et le développement physique, le goût et la vie au quotidien du modèle Paléo.
Une découverte gustative sera inclue en fin d’exposé et des FAQ (foire aux questions).
Prix : 16,00 € (vin et mets inclus)
Adresse : 108-110 avenue du Port B-1000 Bruxelles (Parking 50 places)
3ème étage
Tel : 02/421.16.40 – info@a6le.com
Inscription via formulaire à télécharger :
http://www.a6le.com/Seminaire-Paleo.pdf
(30 places disponibles)
Lien vers l’événement Facebook…