Parution : Néo Santé, n°119, février 2022

Nouvelle parution : “Le goût au regard de l’évolution”, Néo Santé, février 2022, n°119, p. 24 : Ce mois-ci, dans Néo Santé, je m’attarde sur la question du goût. Ce sens est assez fascinant : savez-vous par exemple que nos cellules réceptrices du goût sont remplacées, tous les 9 à 15 jours, pour compenser les dommages dus à la chaleur, aux frottements et aux toxines ? L’ensemble de l’organe gustatif peut être endommagé et se régénérera complètement ! C’est tout simplement un des seuls organes de notre corps capable de faire cela ! ⠀

Et même en vieillissant, attendez-vous à perdre un peu l’ouïe et la vue… mais vous pourrez toujours profiter de la subtilité d’un Cabernet-Sauvignon !⠀

Alors, si l’évolution nous a sélectionné un sens aussi durable, c’est qu’il y a bien un raison, non ? C’est ce que j’investigue dans cet article. Et on découvre des choses assez fascinantes : par exemple, à quel point le goût nous permet d’éviter ce qui est toxique dans une alimentation d’omnivores comme la nôtre (les animaux qui mangent toujours la même chose ont beaucoup moins de récepteurs gustatifs). ⠀

Ce qui est fascinant aussi, c’est à quel point ces récepteurs peuvent déclencher des réactions d’anticipation : le goût sucré déclenche par exemple un début de réaction insulinique, préparant le corps une élévation prochaine du taux de sucre dans le sang. ⠀

Et c’est aussi ce genre d’anticipations qui pourrait expliquer les nausées durant la grossesse !

Bonne lecture !

Parution : Néo Santé, n°117, décembre 2021

Nouvelle parution : “Les effets concrets du modèle paléo”, Néo Santé, décembre 2021, n°117, p. 24. Vous n’êtes qu’à quelques semaines d’améliorations significatives pour votre santé ! Et ça, c’est une bonne nouvelle !

Dans cet article, j’ai essayé de lister, à partir de la littérature scientifique disponible, quels sont les effets bénéfiques pour votre santé d’un mode de vie plus naturel, inspiré de celui de nos ancêtres du Paléolithique. Et cela de manière chronologique :

  • Après quelques jours, que se passe-t-il lorsque vous avez repris une activité physique ? A quel point votre corps se met-il déjà à gérer différemment le stockage du glucose ?
  • Après 2 à 3 semaines, en mangeant plus naturellement, que se passe-t-il ? Au niveau hormonal ? Beaucoup d’études ont identifié des changements importants en 3 semaines à peine.
  • Et après 3 mois ? Votre corps est beaucoup plus tolérant au glucose, contrôle mieux sa glycémie, et les risques cardiovasculaires sont déjà diminués.

Les études le montrent : on n’est jamais très loin de changements bénéfiques pour sa santé. Ce qu’il faut, c’est s’y mettre !

Parution : Néo Santé, n°116, novembre 2021

Nouvelle parution : “Regard évolutionniste sur la douleur chronique (II)”, Néo Santé, novembre 2021, n°116, p. 24. Je vais un peu plus loin dans la douleur (si je puis dire) 😉 avec ce deuxième volet de ma série sur les douleurs chroniques, dans la revue Néo Santé (n°116, novembre 2021). ⠀

L’article du mois passé partait de l’analogie du détecteur de fumée pour caractériser la douleur. Mais cette analogie a ses limites (comme toute analogie) : c’est que, dans notre corps, beaucoup de mécanismes sont bidirectionnels. Dans les liens entre douleurs chroniques et inflammation chroniques, ça veut dire qu’une douleur chronique peut provoquer une inflammation du système nerveux central, tout autant qu’une inflammation du système nerveux central peut provoquer des douleurs chroniques au niveau périphérique. ⠀

Eviter de se faire mal, ce serait bien… Mais on ne le choisit pas toujours (en fait, très rarement même !), par contre avoir un mode de vie le moins inflammatoire possible, ça on peut le choisir ! Et ça passe beaucoup par l’alimentation, et par l’activité physique. C’est sur des exemples concrets que termine l’article… ⠀

Parution : Néo Santé, n°115, octobre 2021

Nouvelle parution : “Regard évolutionniste sur la douleur chronique (I)”, Néo Santé, octobre 2021, n°115, p. 24. Parution du premier volet de ma série sur la douleur chronique, dans Néo Santé. En Belgique comme en France, près d’un tiers de la population souffre de douleurs chroniques. Ca valait bien la peine d’investiguer un peu la question, au regard de notre évolution, et en lien avec les inflammations, elles aussi, chroniques.

Ce premier volet introduit la question de la douleur dans notre évolution, en particulier avec le principe du “détecteur de fumée”. L’article qui paraîtra début novembre fera le lien avec notre alimentation.

Bonne lecture ! (En espérant évidemment que vous n’êtes pas trop nombreux et nombreuses, ici, à souffrir de telles douleurs chroniques).

Parution : Néo Santé, n°114, septembre 2021

Nouvelle parution : “Paléo & Végé : convergences protéiques”, Néo Santé, septembre 2021, n°114, p. 24. Ce mois-ci, je publie le 2ème volet de ma série sur les convergences entre les “Vegans” et celles et ceux qui mangent “paléo”. Les deux types d’alimentation témoignent souvent de la même volonté de manger sainement. Le gros problème, que j’avais un peu laissé de côté le mois passé, c’est évidemment l’apport en protéines. C’est l’objet de cet article.

Quel est l’apport en protéines conseillé, du point de vue de notre évolution, et quelle a été, au cours de cette évolution, la part des protéines d’origine animale ? Je fais aussi le point sur les protéines “complètes” et “incomplètes”, et sur les associations idéales entre protéines d’origine végétale, pour avoir tous les acides aminés essentiels.

De manière intéressante, ces bonnes associations se trouvent dans de nombreux plats traditionnels anciens : riz cajun aux haricots rouges, couscous (semoule + pois chiches), etc. Et puis, il y a également la choucroute et autres aliments fermentés, ainsi que les champignons, sur lesquels vegans et “paléos” peuvent trouvent un terrain d’entente…

Bonne lecture !

Parution : Néo Santé, n°110, avril 2021

Nouvelle parution : “Covid et stress oxydatif”, Néo Santé, avril 2021, n°110, p. 24.

Parution ce mois-ci dans Néo Santé, de mon article sur le stress oxydatif. Je relaye en fait une étude de l’Université de Liège, parue très récemment, et qui révèle le rôle important du stress oxydatif dans les formes graves de Covid-19. Les chercheurs et chercheuses ont évalué le niveau de stress oxydatif de patients d’une unité de soins intensifs.

Cela fait lien avec l’alimentation que je défends dans cette rubrique “Paléonutrition”. Alimentation qui est particulièrement riche en antioxydants : fruits (dont en particulier fruits rouges), légumes, noix, poissons gras, thé vert, etc…. et particulièrement dénuée de tout ce qui favorise la présence de radicaux libres dans l’organisme : charcuterie industrielle, aliments à index glycémique élevé, excès en graisses polyinsaturées, etc.

De plus, les stress oxydatif est en soi lié à un des facteurs de comorbidité majeur du Covid-19 : l’obésité. Celle-ci induit effectivement du stress oxydatif…

(Je précise que je n’ai pas écrit le chapeau, il émane de la rédaction. C’est toujours le cas, comme le titre, et ça ne me pose pas de problème. Mais je le précise cette fois-ci, parce que je n’utilise jamais les mots “grands médias” ou l’idée d’ “occulter”.

Bonne lecture !

Parution : Néo Santé, n°107, janvier 2021

Nouvelle parution : “La glycine, l’acide aminé à rechercher”, Néo Santé, janvier 2021, n°107, p. 24. Parution du 2ème volet de ma série sur le collagène, et en particulier sur la glycine, cet acide aminé que l’on retrouve dans les os, les tendons, les articulations, les organes, la peau, etc.⠀

⚠️ Attention : double sujet tendu avec mes amis végétaliens / végétariens dans cet article ! 😉

1) Est-il sensé de jouer au petit chimiste pour avoir dans son alimentation tous les nutriments végétaux qui vont nous permettre de produire du collagène, alors que n’importe quel bouillon ou os à ronger nous apporte quelque chose d’infiniment plus complet à ce niveau-là ? L’approche “paléo” est toujours celle de la simplicité, parce que c’est probablement ça qui nous a permis de survivre durant des millions d’années (et l’archéologie confirme notre consommation de produits d’origine animale).⠀

2) C’est le manque de glycine par rapport à la méthionine qui serait surtout responsable de problèmes cardio-vasculaires liés à la viande, c’est-à-dire le fait de manger les parties les moins riches (les muscles) sans les parties les plus riches (organes, peau, articulations, etc.), ce que nos ancêtres mangeaient et qu’on a abandonné… Le problème est-il donc de consommer de la viande ? Ou de consommer de la viande *comme on en consomme aujourd’hui* ? (D’un point de vue “santé”. Pour des raisons morales ou philosophiques, que je respecte évidemment, ça ne change rien). ⠀

Et puis, ça parle aussi un peu de la glycine comme précurseur d’un neurotransmetteur qui inhibe le système nerveux central, équilibrant les effets excitateur du glutamate… ⠀

Bonne lecture ! 😉

Parution : Néo Santé, n°106, décembre 2020

Nouvelle parution : “Le collagène, ce nutriment qui nous structure”, Néo Santé, décembre 2020, n°106, p. 24. Je publie ce mois-ci “Le collagène, ce nutriment qui nous structure” dans la revue Néo Santé.

Si vous suivez des vidéos de recettes “paléo”, en particulier sur des blogs américains, vous voyez peut-être régulièrement du “collagène” rajouté à la recette. Un grand défenseur du collagène est d’ailleurs Mark Sisson, auteur de nombreux livres sur l’alimentation paléo.

Nos ancêtres en consommaient davantage, parce qu’ils mangeaient toutes les parties de l’animal : les organes, cartilages, les os, etc.

Avoir une alimentation suffisamment riche en collagène est important pour nos articulations, nos tendons et nos os. Alors, bien sûr, cela existe en suppléments, mais l’idéal est toujours de trouver ce dont on a besoin dans les aliments qu’on mange.

Et ça a été l’occasion pour moi de placer le belgicisme 🇧🇪 “spépier” dans cet article ! Les Belges auront compris… et les autres devront lire l’article pour en avoir l’explication ! 😉

Parution : Néo Santé, n°105, novembre 2020

Nouvelle parution : “Les acides gras trans, ennemis du coeur”, Néo Santé, novembre 2020, n°105, p. 24. Je publie ce mois-ci cet article dans Néo Santé, deuxième volet de ma série sur les aliments ultra-transformés (plats préparés, céréales petits déjeuners, plats à réchauffer au four, etc…) !

L’article du mois passé portait sur le caractère très calorique de ces aliments et sur leur teneur en sucres rapides.

L’article de ce mois-ci porte sur leur teneur en acides gras Trans, ces graisses artificielles créées en ajoutant de l’hydrogène à des huiles végétales.

Non seulement ces graisses Trans sont inflammatoires et oxydantes, mais elles induisent également la résistance à l’insuline et sont associées au développement de maladies cardio-vasculaires.

De plus, ces aliments ultra-transformés sont généralement très pauvres en bons micronutriments (vitamines, minéraux, etc.) dont on a besoin dans notre alimentation.

Tout ça est expliqué dans l’article, mais la conclusion à retenir, c’est simplement que moins les aliments arrivent transformés dans votre cuisine, mieux c’est ! Ce sera à vous, grâce à vos qualités de cuisinier ou cuisinière de les transformer. Et ça, de nombreuses études le montrent également : plus on cuisine soi-même, à la maison, plus on mange sainement… 😉

Parution : Néo Santé, n°104, octobre 2020

Nouvelle parution : “La catastrophe sanitaire par l’ultra-transformation alimentaire”, Néo Santé, octobre 2020, n°104, p. 24. Ce mois-ci, je publie dans Néo Santé un article sur la nourriture “ultra-transformée” selon la classification NOVA (🇬🇧« ultra-processed food ») : plats préparés et/ou surgelés, plats et pains à réchauffer au four, céréales petit-déjeuner, chips, biscuits, bonbons, soupes ou pâtes instantanées, viandes recomposées, sodas, etc. De 1990 à 2010, la part de ces produits dans l’alimentation a triplé dans certains pays européens ! Le problème, c’est que ces aliments sont extrêmement caloriques, riches en sucres et en particulier en sirop de maïs à haute teneur en fructose : un dérivé très sucré de l’amidon du maïs.

Toutes les recherches sur la question montrent l’incidence de ce type d’aliments ultra-transformés sur le surpoids et le diabète de type II, par exemple.

Le simple fait de retirer les aliments ultra-transformés de son alimentation constitue déjà une stratégie pour perdre du poids, et explique en soi le succès de plusieurs régimes tout à fait différents : paléo, cétogène, crudivore, et dans une certaine mesure végétarien / végétalien également… à condition de ne pas remplacer les produits animaliers par des produits végétaux ultra-transformés…

Plus d’infos dans l’article…