Parution : “Relire les auteurs des années 60 ?”, Politique. Revue de Débats.

PolitiqueLa revue “Politique. Revue de Débats” publie, dans sa rubrique en ligne “Zone Libre”, mon article intitulé “Relire les auteurs des années 60 ?“. 

Cet article est une synthèse, un peu retravaillée, de deux articles publiés sur ce blog :

Extrait :

Qu’avons-nous fait des auteurs critiques des années 60 ? De Marcuse, de Debord, de Fanon, pour ne citer qu’eux… Alors qu’émerge une critique nouvelle à la fois de la société de consommation et des instances étatiques et supra-étatiques, sous les formes variées de préoccupations écologiques, de développement durable, de décroissance, de simplicité volontaire, de revendications sur les conditions de travail, des “Indignés”, de mouvements citoyens, des printemps arabes, érables, etc., les auteurs qui avaient mené cette critique dans les années 60 semblent être passés à la trappe. Et avec eux, des concepts plus généraux de “libération”, d'”aliénation”, d’”émancipation”, et la volonté d’œuvrer à la naissance d’ “hommes nouveaux”, émancipés et maîtres de leur destinée sociale.

(…)

A l’heure actuelle, l’un des enjeux est peut-être de retrouver une pensée qui unifierait dans un même mouvement – dans une même critique – les aspirations sociales à une économie plus juste, moins destructrice, moins consommatrice de ressources, et les aspirations individuelles à un emploi plus épanouissant, un mode de vie moins stressant, à un État plus au service des gens et moins au service du Capital.

Voilà qui pourrait constituer de nouveaux espaces de prise de position, de nouveaux angles, dans le champ de l’action politique et citoyenne, et du projet de constitution d’une nouvelle société dans laquelle l’Homme pourra s’émanciper en reprenant en main son parcours professionnel et scolaire, son temps et ses modalités de travail, ses choix affectifs, relationnels, politiques et culturels, sa santé, son corps et sa destinée sociale toute entière.

Lire tout l’article sur le site de la revue “Politique. Revue de Débats”…

Steel & Concrete : Expo Photos de Tanguy Maes à CrossFit 1815

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Lorsqu’il y a quatre ans, j’ai découvert la salle de sport “BodyTribe Fitness“, à San Francisco, j’ai su que c’était comme cela que j’imaginais une salle de sport idéale. La salle sert de lieu d’exposition pour des artistes locaux (photographes, peintres, etc.), et 982df3f254d8b9e556eaabf37db9f73erégulièrement des vernissages sont organisés dans la salle…

Depuis, j’ai eu l’occasion de creuser ces liens entre le CrossFit et l’art (en particulier la photo). Tout comme les sports extrêmes que j’apprécie (Skate, Bmx, etc.), le CrossFit est un sport très visuel, dont l’intensité se prête particulièrement bien à la photo. En fait, on retrouve dans les photos de CrossFit, la même énergie, la même intensité, que dans des concerts punk/hardcore, que je connais bien également. Personnellement, j’ai même toujours essayé de photographier les compétitions CrossFit, comme je photographiais des concerts hardcore.

Lorsque c’est présentée la possibilité d’organiser une exposition Photos à CrossFit 1815, à Waterloo, en Belgique, Tanguy Maes (soullesspictures.com) tombait à pic : photographe, CrossFitteur (à Reebok CrossFit Brussels), et particulièrement investi dans la scène Métal/hardcore belge… Ses photos vont du Rock au Bmx, en passant par des univers urbains/industriels, et maintenant le CrossFit…

Il exposera ses photos le samedi 21 septembre, à 20h, à CrossFit 1815 (av. des Pâquerettes, 55. 1410 Waterloo).

Plus d’infos sur : SportisEverywhere.com

 

Quand c’est Ashton Kutcher qui le dit…

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L’acteur Ashton Kutcher a eu quelques mots intéressants lors des Teen Choice Awards. Loin des discours convenus, et commerciaux, l’acteur a livré ses 3 conseils à la jeunesse :

1. “I believe that opportunity looks a lot like hard work”

Premier job à 13 ans, en aidant son père à monter des bardeaux (tuiles en bois) sur les toits, puis la plonge dans un resto, et ainsi de suite. Ashton Kutcher explique qu’il n’a jamais quitté un job sans en avoir un suivant, et que chacun de ses jobs a été une étape supplémentaire vers son succès actuel. Les “opportunités” n’apparaissent donc que lorsqu’on travaille dur.

2. “The sexiest thing in the entire world is being really smart”

“La chose la plus sexy dans le monde entier, dit-il, est d’être réellement intelligent. Et d’être attentionné, et d’être généreux. Tout le reste n’est que conneries que l’on essaye de vous vendre pour vous faire vous sentir moins sexy. Ne les achetez pas. Soyez intelligent, soyez attentionné, soyez généreux.”

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3. “Build a life — don’t live one”

Le troisième conseil est directement inspiré par Steve Jobs : “Quand on grandit, on nous dit que le monde est tel qu’il est, et qu’il faut vivre sa vie dans ce monde, sans avoir trop de problème… avoir un diplôme, un job, gagner un peu d’argent, avoir une famille, etc. Mais il faut savoir que tout ce qui est autour de vous, que l’on appelle ‘vie’, a été conçu par des gens qui ne sont pas plus intelligents que vous. Et vous pouvez construire vos propres choses, vous pouvez construire votre propre vie”…. Ne vivez pas simplement votre vie – construisez-la !

Relire Frantz Fanon aujourd’hui. Sommes-nous sortis de la situation coloniale ?

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Ca fait maintenant quelques temps que je relis quelques classiques des années ’60. J’avais commencé avec Debord et Marcuse, et je poursuis avec Frantz Fanon, et son célèbre ouvrage “Les Damnés de la terre“.

Comme avec Debord et Marcuse, j’ai l’impression que la lecture, à l’heure actuelle, de ces classiques de la pensée contestatrice, apporte un peu de vent frais aux débats actuels. J’avoue avoir l’impression que les penseurs actuels tournent un peu en rond, avec les outils qu’ils nous proposent pour comprendre le monde présent. De débats télévisés en éditoriaux, de best-sellers en sorties médiatiques, leurs analyses non seulement manquent de prises avec le réel vécu, mais semblent incapables de susciter une mobilisation qui pourrait amener au changement social…

Damnés de la terreBien entendu, un ouvrage qui a plus de 40 ans n’apporte pas de nouvelles réponses aux questions qu’on se pose actuellement à propos du monde social. Il permet par contre de se poser des questions différemment, d’où l’impression de vent frais. Il est évident que Fanon ne peut apporter de réponses à des situations (émeutes en banlieue, etc.) qu’il n’a pas connues, mais ce qu’il écrit sur la situation coloniale peut amener à ses poser – ou se reposer – des questions sur certaines réalités actuelles.

Ce qui m’intéresse particulièrement – et j’avoue que c’est une lecture parcellaire de Fanon – est qu’il décrit le processus par lequel le colonisé reprend le contrôle de son Etre par le processus de libération nationale. “La ‘chose’ colonisée, dit Fanon, devient homme dans le processus même par lequel il se libère” (p.40)*. A partir du moment où l’on décide de reprendre le contrôle de sa destinée sociale, on se libère. C’est précisément un processus d’Empowerment que décrit Fanon. Continue reading Relire Frantz Fanon aujourd’hui. Sommes-nous sortis de la situation coloniale ?

Parution : Néo Santé, n°25, juillet-août 2013

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Nouvelle parution : “Voilà les bonnes graisses”, dans Néo Santé, n°25, juillet-août 2013, p. 42. Le mois précédent, nous expliquions l’importance des graisses dans notre alimentation, et à quel point notre corps était conçu pour se nourrir de gras. Mais quelles graisses ? Comment savoir quels sont les aliments gras à consommer, vu toutes ces mises en garde quant au « cholestérol », aux « graisses saturées » et autres « mauvaises graisses » ? Très concrètement, les œufs, les graisses animales, le bacon, font peur : ne risque-t-on pas de se boucher les artères et de développer des problèmes de cholestérol ?

Parution : “Le régime paléo” dans JITS, n°4, juillet 2013

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Parution du numéro 4 (juillet 2013) de la revue JITS, consacrée au Jiu Jitsu brésilien et à son lifestyle (“Lifestyle for People Who Train“), avec mon article de 5 pages sur le régime paléolithique (pp. 28-32).

J’y présente l’alimentation paléolithique de manière générale (protéines, glucides, lipides, micronutriments, acidité du corps, etc.), en ciblant au cours de l’article sur la pratique sportive.

Vous pouvez commander la revue en ligne, pour 7,35€. Ce numéro sera disponible gratuitement en septembre, dès la parution du numéro suivant.

Parution : Néo Santé, n°24, juin 2013

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Nouvelle parution : “Nos amies les graisses”, dans Néo Santé, n°24, juin 2013, p. 42. Notre besoin en graisse est peut-être ce qui nous distingue le plus de nos cousins primates. On estime que les sociétés de chasseurs-cueilleurs qui perdurent encore actuellement tirent entre 30 et 60 % de leur énergie dans les graisses. Les chimpanzés sont à 6 % ; les gorilles à moins de 3 %. C’est pourquoi leur alimentation se compose à 80 % de feuilles et d’écorces. On voit donc qu’il y a un lien très clair entre trois éléments : 1. la taille du cerveau par rapport au reste du corps ; 2. la consommation de gras et d’aliments riches en énergie ; et 3. la consommation de produits d’origine animale. L’être humain est à la fois celui qui a le plus gros cerveau par rapport au reste de son corps et celui qui a l’alimentation la plus riche.

“It Couldn’t Be Done” by Edgar Albert Guest

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“It Couldn’t Be Done”

Somebody said that it couldn’t be done
But he with a chuckle replied
That “maybe it couldn’t,” but he would be one
Who wouldn’t say so till he’d tried.
So he buckled right in with the trace of a grin
On his face. If he worried he hid it.
He started to sing as he tackled the thing
That couldn’t be done, and he did it!

Somebody scoffed: “Oh, you’ll never do that;
At least no one ever has done it;”
But he took off his coat and he took off his hat
And the first thing we knew he’d begun it.
With a lift of his chin and a bit of a grin,
Without any doubting or quiddit,
He started to sing as he tackled the thing
That couldn’t be done, and he did it.

There are thousands to tell you it cannot be done,
There are thousands to prophesy failure,
There are thousands to point out to you one by one,
The dangers that wait to assail you.
But just buckle in with a bit of a grin,
Just take off your coat and go to it;
Just start in to sing as you tackle the thing
That “cannot be done,” and you’ll do it

Edgar Albert Guest (1881-1959) était un poète américain, connu pour ses messages positifs et motivants…

Les peintures de Ben Horton

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Découvert grâce à l’excellent magazine “Be Street“: Ben Horton et ses oeuvres légèrement dérangeantes, questionnantes, avec juste ce qu’il faut de décalage, d’absurde…

Ben Horton est également un Skateur et fondateur de la marque Slave Skateboards.

J’adorerais illustrer mes articles avec ses croquis ou ses peintures. J’ai l’impression que j’y trouverais de quoi illustrer aussi bien mes articles sur l’alimentation et la santé, que ceux sur la communication, le marketing, la politique, le développement personnel ou la société…

Quelques exemples (mais allez voir sur son site !)

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Leçon d’Empowerment

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Marcus (mon fils, bientôt 3 ans, en trottinette): “C’est ma trottinette qui veut aller à droite !

Moi : “C’est pas la trottinette qui décide où tu vas ! C’est toi qui décides où va la trottinette !

– Je pense que c’était sa première leçon d'”Empowerment” –

Marcus : “Oui, c’est moi qui décide parce que j’ai une bouche; la trottinette, elle n’a pas de bouche…”

– Bonne constatation ! Le processus d'”Empowerment” passe certainement par une prise de parole –

Photo : ONG “Skateistan qui fait du “Youth Empowerment” par le Skateboard en Afghanistan et au Cambodge… Aller jeter un coup d’oeil sur leur site !