Parution : Néo Santé, n°53, février 2016

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Nouvelle parution : “L’alimentation et les enfants (III), Néo Santé, n°53, février 2016, p. 32. Troisième volet de ma série sur l’alimentation paléo pour les enfants. Cet article se veut plus pratique que les deux précédents, en proposant quelques “trucs”, comme le fait d’impliquer les enfants dans cette alimentation. J’y propose également une recette de “muffins” paléos qui peuvent se décliner en de très nombreuses versions, selon les goûts de chaque enfant. Et je termine sur la question des lunchs à l’école : que peut-on mettre dans leurs boîtes ? Retenez en tout cas qu’améliorer la qualité de l’alimentation de vos enfants est plus aisé qu’il n’y paraît, et que le cadre familial est le lieu privilégier pour inculquer de bonnes pratiques…

Parution : “Comment le sucre nous enfume !” – Sport & Vie, n°154

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Nouvelle parution : Je publie dans le numéro de janvier-février (n°154), du magazine “Sport & Vie”, un article sur le sucre. Il s’agit d’une version améliorée de l’article que j’avais publié sur ce blog : “Et si nous refusions d’être au service de l’industrie alimentaire ?“. Comment les grosses industries alimentaires, rassemblées en fédérations, arrivent à nous faire croire que manger trop sucré n’est pas si grave (tant que l’on fait du sport), et comment les marques s’infiltrent partout dans le sport et la santé, sous couvert de promotion de l’activité physique ?

Entre militantisme CrossFit contre l’industrie du sucre et du soda (voir le combat de CrossFit, Inc. au Etats-Unis) et analyse de sociologie des médias (après tout, c’est de là que je viens), cet article fait le point sur les stratégies des marques et industries (exactement les mêmes que celles des cigarettiers à une époque), et en appelle, en toile de fond, les acteurs du sport et de la santé à ne pas être les “idiots utiles” de l’industrie alimentaire…

Commander le numéro en ligne : http://www.sport-et-vie.com/numero-154/a-decouverte-ski-alpinisme.4341.php

Parution : Néo Santé, n°52, janvier 2016

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Nouvelle parution : “L’alimentation et les enfants (II), Néo Santé, n°52, janvier 2016, p. 32. Deuxième volet de la série sur l’alimentation paléo pour les enfants. L’industrie agro-alimentaire a imposé les produits céréaliers comme base de notre alimentation, au point qu’il est difficile d’imaginer un petit-déjeuner pour enfants sans céréales. Elles sont pourtant loin d’être indispensables et elles peuvent être avantageusement remplacées. La plupart des aliments présents dans une alimentation paléo sont plus riches que les céréales en micro-nutriments. L’article se termine sur le rôle du Zinc, dont une déficience peut produire une altération du goût, au point que l’enfant ne veuille plus rien manger…

Parution : Néo Santé, n°51, décembre 2015

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Nouvelle parution : “L’alimentation et les enfants (I), Néo Santé, n°51, décembre 2015, p. 32. Les études montrent que la génération de nos enfants connaît des taux plus élevés d’allergies alimentaires, d’obésité, de problèmes de comportement et de maladies auto-immunes que les générations précédentes. Du coup, beaucoup de parents se posent cette question : est-ce que les enfants peuvent, eux aussi, “manger paléo” ? C’est ce à quoi j’essaie de répondre dans ce premier volet d’une série de trois articles sur l’alimentation paléo pour les enfants…

Parution : Néo Santé, n°50, novembre 2015

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Nouvelle parution : “Avantages et inconvénients de la cuisson (II), Néo Santé, n°50, novembre 2015, p. 32. Deuxième volet consacré à la cuisson : quel impact de la cuisson sur la nature des protéines ? Et quelles étaient les techniques de cuisson utilisées par nos ancêtres ? La cuisson lente et basse température semble avoir été privilégiée depuis toujours, et cela s’explique par la préservation des nutriments qu’elle permet…

Parution : Néo Santé, n°49, octobre 2015

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Nouvelle parution : “Avantages et inconvénients de la cuisson, Néo Santé, n°49, octobre 2015, p. 32. Parmi les questions courantes concernant l’alimentation paléolithique, il y a celle de savoir si cela consiste à “manger cru”. Derrière la question parfois un peu moqueuse, il y a une question plus intéressante sur l’intérêt de manger les aliments tels qu’ils se présentent dans la nature, ou de les transformer en partie. Cet article fait le point sur les avantages et les inconvénients des différentes formes de cuisson.

Parution : Néo Santé, n°48, septembre 2015

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Nouvelle parution : “Alimentation et maladies mentales, Néo Santé, n°48, septembre 2015, p. 32. Deuxième volet de la série sur les liens entre l’alimentation et les maladies mentales. Les inflammations intestinales et les troubles du système immunitaire peuvent être la cause de maladies mentales comme la schizophrénie, c’est ce dont j’ai parlé le mois passé. L’article du mois de septembre aborde les troubles du déficit de l’attention, l’hyperactivité et les troubles du spectre autistique.

Et si nous refusions d’être au service de l’industrie alimentaire ?

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Je voudrais faire sortir l’industrie du soda de la médecine du sport !” C’est ce qu’à récemment déclaré Coach Glassman, le fondateur du CrossFit, dans ce qui ressemble à une croisade de CrossFit Inc. contre Coca-Cola ou Gatorade. Il y a quelques jours, CrossFit Journal publiait “Sugar Bombs“, un article expliquant en quoi les “boissons sportives” (“sports drinks“) étaient trop chargées en sucre, et pouvaient affecter la performance sportive et la santé.

Plus largement, ce à quoi s’attaque Glassman est l’intrusion de l’industrie alimentaire, et en particulier des marques comme Coca-Cola ou Pepsi dans le sponsoring d’associations médicales et d’organisations liées à la santé ou au sport. Ainsi, Coca-Cola vient de créer le “Global Energy Balance Network” qui vise à promouvoir un bon équilibre entre l’énergie Capture d’écran 2015-08-19 à 08.45.53dépensée (par l’activité physique) et l’énergie ingérée (par l’alimentation) pour lutter contre l’obésité….

Via son “Beverage Institute for Health and Wellness“, Coca-Cola a également fondé l’initiative “Exercise is Medicine“, dirigée par l’American College of Sports Medicine (ACSM). L’idée, qu’on va retrouver assez souvent, est d’être en meilleure santé par le sport… Comprenons-nous bien : je ne conteste pas l’idée qu’il faille faire du sport – au contraire ! Je voudrais juste mettre en doute l’importance mise par l’industrie alimentaire sur le sport, par rapport à l’alimentation, lorsqu’il est question de surpoids, d’obésité, et plus largement de santé.

La théorie du calorie “in” / calorie “out” est, à ce niveau, particulièrement utile pour l’industrie alimentaire : “vous pouvez continuer à consommer, voire sur-consommer nos produits hyper-caloriques, du moment que vous vous dépensez en suffisance !”. Dans cette optique, le problème de l’obésité serait principalement dû à un manque d’activité physique, pas à une alimentation trop calorique, trop chargée en sucre. En gros, ce n’est pas de la faute de l’industrie alimentaire, c’est de votre faute : vous ne faites pas assez de sport. Heureusement, Coca-Cola va promouvoir le sport… pour lutter contre l’obésité.

Le problème, c’est que pour lutter contre le surpoids, l’alimentation est plus importante que l’activité physique. C’est pourquoi la théorie CrossFit place l’alimentation à la base de sa hiérarchie du développement d’un athlète. L’alimentation est plus importante que la pratique sportive. Sinon, comment expliquer, comme le montrait le documentaire Fed Up, que sur la période 1980-2000, l’inscription dans les clubs de sport a doublé aux Etats-Unis, mais que sur cette même période, le taux d’obésité a également doublé !

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Parution : Néo Santé, n°46, juin 2015

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Nouvelle parution : “Pourquoi craque-t-on ?, Néo Santé, n°46, juin 2015, p. 32. Si vous êtes un lecteur ou une lectrice assidu(e) de Néo Santé, vous mangez probablement assez sainement. Que ce soit “paléo” ou pas, vous faites probablement relativement attention à ce que vous mangez, en qualité et en quantité… Mais n’avez vous jamais “craqué” pour un aliment qui ne cadre pas du tout avec votre régime alimentaire ? Vous voyez, ces envies un peu incontrôlables ? Que nous disent-elles sur notre manière de nous alimenter ? Et comment les aborder ? Le sujet est extrêmement intéressant, parce qu’il se situe à l’intersection entre nos réels besoins physiologiques, nos envies émotionnelles et nos habitudes culturelles. Entre le biologique, le psychologique et le social. Et dans un jeu complexe d’allers-retours entre ces trois niveaux.

 

Fuck this shit !! I’m gonna eat my own food !!

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Conseil de lecture : Essayons quelque chose de nouveau. Si vous avez un compte Spotify, je vous invite à écouter cette playlist en lisant l’article ci-dessous. Vous comprendrez très vite en quoi l’une est liée à l’autre…

Dans l’introduction à “Empowerment ou la société de l’anti-délégation“, j’ai écrit que la bande-son de la révolution en cours était une playlist composée de Hip-Hop et de Hardcore Punk (chap.3). Que l’on ait baigné dans ces cultures urbaines ou pas, le fait est que le Hip-Hop et le Hardcore portent ce message de reprise en main de sa destinée, individuelle et collective, qui caractérise, à mon sens, les mouvements sociaux émergents. Cela est bien documenté par les travaux de Stoute (2011) pour le Hip-Hop et les travaux de Hein (2012) et Haenfler (2004) pour le Hardcore Punk.

Un reportage récent, que l’on peut voir sur Youtube, “Under the Influence : New-York Hardcore” m’a permis de prendre conscience de ce qui est probablement au fondement de la démarche de beaucoup de trentenaires (et plus jeunes) en matière d’alimentation. Deux choses : le refus et le Do It Yourself ! Resistance & DIY : So hardcore !!

J’ai baigné, via mes parents, dans un univers où on choisit des produits bios, où on se soigne naturellement, et où on est plutôt écolo. C’est sûr. Mais ce qui fonde mon rapport à l’alimentation, et probablement à tout un ensemble d’autres choses, est beaucoup plus proche du :

FUCK YOU !! I don’t want to eat your shit !!!

Fuck you, industry ! Fuck you, market ! Fuck you, supermarkets ! I’m gonna eat… my own food !!

C’est hardcore dans l’attitude. C’est légèrement arrogant. Et ça se crie plus que ça se dit. Vous vous rappelez certainement de cette phrase “Fuck You ! I won’t do what you tell 2d093fe7a70ef489984fe39f495e26e4me !” du célèbre “Killing in the name” de Rage Against The Machine ? Et bien, on est en plein dedans !

Si l’on analyse un peu ce qui est au fondement du Hardcore Punk, on trouve le refus : refus de la société qu’ “on nous a conçue”, refus de ses normes, de ses dogmes, de ses évidences. Le mouvement Hardcore Punk est une sous-culture, et en cela constitue une forme de résistance à la culture dominante ou à la société “hégémonique”, pour parler comme Gramsci. La “résistance” a toujours été le point central des sous-cultures, comme en témoignent les recherches du célèbre Centre for Contemporary Cultural Studies (CCCS) de l’Université de Birmingham, pour les connaisseurs (Haenfler, 2004 : 407).

Mais là où se distingue l’attitude proprement Hardcore, c’est dans le fait que ce refus n’amène pas l’individu à sombrer dans un chaos autodestructeur, dans une attitude d’abandon nihiliste comme on l’a souvent vu dans les sous-cultures punk rock, hippie ou skinheads. Abandon du combat pour rentrer dans le système, ou abandon dans les pratiques autodestructrices : drogue, alcool, suicide, etc. Continue reading Fuck this shit !! I’m gonna eat my own food !!