Les dangers de sédentarité. Pour votre santé : bougez !

Ces derniers jours, la Ligue cardiologique belge a rappelé les dangers de la sédentarité.

Source RTBF Info : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-belges-ne-bougent-pas-assez-et-ce-n-est-pas-sans-risques-pour-la-sante?id=10741404

L’inactivité physique est associée à un augmentation de 24% du risque de maladie cardiovasculaire, de 16% du risque d’accident cérébral et de 42% du risque de diabète.

Les cardiologues belges préconisent 5 x 30 minutes d’exercice par semaine… ce que très peu de gens atteignent.

Et évidemment, les confinements successifs n’ont rien arrangé.
Pourtant, les solutions sont multiples. Elles dépendent de choix individuels ET de choix collectifs.

✅ Un bon entraînement peut être tout à fait GRATUIT. Ca ne vous coûtera rien de faire des pompes, des squats, des burpees, des fentes, des abdos chez vous. Et ce n’est même pas un “entraînement du pauvre”, hein ! Ce sont d’EXCELLENTS exercices ! Meilleurs que ce qui se fait avec des machines sophistiquées et coûteuses. #PasDExcuses
=> Il existe plein de méthodes d’entraînement au poids de corps. La plupart des entrainements CrossFit ont des variantes “sans équipement” (surtout depuis le début de la pandémie). Et si vous cherchez une méthode qui mette particulièrement l’accent sur les mouvements naturels, et l’utilisation de l’environnement naturel, je vous conseille d’aller voir du côté de MovNat : https://www.movnat.com/. Le site est plein de vidéos, des formations sont données, et si vous avez accès à un petit coin de nature, vous allez adorer. Quand vous me voyez ici faire des entraînements dans les bois, ce sont souvent des entraînements inspirés par MovNat.

✅ Chez soi, s’entraîner nécessite également très PEU DE PLACE : il suffit d’avoir la place pour se coucher sur le sol (et se relever !). Ca peut être entre le divan et la table basse, dans le couloir, à côté du lit… J’ai entraîné des gens à domicile durant des années, dans leur salon, leur cuisine, leur couloir. #PasDExcuses

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Parution : Néo Santé, n°110, avril 2021

Nouvelle parution : “Covid et stress oxydatif”, Néo Santé, avril 2021, n°110, p. 24.

Parution ce mois-ci dans Néo Santé, de mon article sur le stress oxydatif. Je relaye en fait une étude de l’Université de Liège, parue très récemment, et qui révèle le rôle important du stress oxydatif dans les formes graves de Covid-19. Les chercheurs et chercheuses ont évalué le niveau de stress oxydatif de patients d’une unité de soins intensifs.

Cela fait lien avec l’alimentation que je défends dans cette rubrique “Paléonutrition”. Alimentation qui est particulièrement riche en antioxydants : fruits (dont en particulier fruits rouges), légumes, noix, poissons gras, thé vert, etc…. et particulièrement dénuée de tout ce qui favorise la présence de radicaux libres dans l’organisme : charcuterie industrielle, aliments à index glycémique élevé, excès en graisses polyinsaturées, etc.

De plus, les stress oxydatif est en soi lié à un des facteurs de comorbidité majeur du Covid-19 : l’obésité. Celle-ci induit effectivement du stress oxydatif…

(Je précise que je n’ai pas écrit le chapeau, il émane de la rédaction. C’est toujours le cas, comme le titre, et ça ne me pose pas de problème. Mais je le précise cette fois-ci, parce que je n’utilise jamais les mots “grands médias” ou l’idée d’ “occulter”.

Bonne lecture !

Parution : Néo Santé, n°109, mars 2021

Nouvelle parution : “L’approche UNE santé, UNE médecine”, Néo Santé, mars 2021, n°109, p. 24.

Je publie, ce mois-ci, dans Néo Santé : “L’approche UNE santé, UNE médecine”. Pourquoi “une” santé et “une” médecine ? Parce que cette approche intègre la santé humaine, la santé animale et la santé de l’environnement qui les entoure. ⠀

C’est en réalité quelque chose qu’on redécouvre, parce que cette approche intégrée existait dans les premières civilisations humaines (traces dans les papyrus d’El-Lahoun en Egypte), dans la dynastie Zhou en Chine, ou encore dans la tradition indienne. On doit la version moderne de “One Health – One Medicine” à Calvin Schwabe (1927-2006), épidémiologiste vétérinaire américain. ⠀

Cette approche permet d’aborder les “zoonoses” (maladies qui se transmettent de l’humain à l’animal et inversement — ce qui représente quand même 61% des maladies infectieuses affectant l’humain), et de les relier à des phénomènes comme la déforestation, les changements climatiques, l’urbanisation ou l’élevage intensif.⠀

Je précise que cet article ne parle pas de pangolin… mais je cite quelques autres exemples comme les moustiques et la fièvre de la Vallée du Rift, ou les chauve-souris et le virus Nipah.

Parution : Néo Santé, n°108, février 2021

Nouvelle parution : “La vitamine D, bouclier anti-Covid par excellence”, Néo Santé, février 2021, n°108, p. 24. On n’a probablement jamais autant parlé de la vitamine D que depuis le début de la pandémie de Covid-19. A notre connaissance, c’est même le seul micronutriment dont il a été question, et comme celui-ci est aussi un élément de base de l’alimentation “paléo”, cela valait bien un petit éclairage.

Dès mars/avril, des médecins commencent à alerter quant à un lien entre les formes sévères de Covid-19 et la déficience en vitamine D. Plus récemment, en novembre 2020, et en Belgique, l’hôpital de Roeselare publie un communiqué sur son site internet, affirmant qu’une déficience en vitamine D peut être un facteur de risque aggravant lors d’une infection au Covid-19… Différentes recherches sont venues confirmer la corrélation sans nécessairement valider la causalité. Mais on sait que la déficience en Vitamine D est également liée à tout un ensemble d’autres facteurs, eux-mêmes liés au Covid-19 : surpoids, obésité, inflammation chronique, vieillissement, etc.

Le point à retenir : quel que soit votre opinion sur le Covid-19, vous ne savez pas vous tromper avec un mode de vie sain, consistant à passer du temps à l’extérieur, et avec une alimentation saine, intégrant des poissons gras, et évitant les aliments riches en fructose. Surtout si vous êtes à un âge où votre peau produit moins de vitamine D. Tout cela vous amènera un taux de vitamine D raisonnable, un système immunitaire plus fort et moins de risques de surpoids. Explication dans l’article…

⚠️ Le titre de l’article n’est pas de moi, mais de la rédaction. Je n’aurais pas parlé de “bouclier”. Le mot que j’aurais préféré utiliser est “atout” : La vitamine D, un atout en période de Covid-19″

1 an d’articles aujourd’hui sur le Coronavirus

Il y a aujourd’hui un an, jour pour jour, le 1er février 2020, je relayais un premier article à propos du Covid-19. Il s’agissait d’un article de 3 chercheurs / scientifiques / auteurs : Joe Norman, Yaneer Bar-Yam et Nassim Nicholas Taleb. L’article était intitulé : « Sytemic Risk of Pandemic via Novel Pathogens – Coronavirus : A note ».

Cette note disait que, vu d’une part la connectivité du monde moderne, et d’autre part le degré d’incertitude dans ce genre de phénomènes complexes, il fallait appliquer le principe de précaution le plus strict possible. 

Quelques mois auparavant, j’avais d’ailleurs publié la traduction d’une brève note de ces 3 mêmes auteurs, avec leur autorisation, sur mon blog. Elle portait sur la même idée de précaution, mais à propos du climat : “Climate Models and Precautionary Measures

Et je pense que c’est cette idée de « précaution » qui nous a le plus manqué en Belgique depuis le début de la pandémie. Pour rappel, le 26 février, la Ministre de la Santé de l’époque moquait tout simplement les personnes qui s’inquiétaient du Covid, en les traitant de « Drama Queen ». 

Tant qu’on ne sait pas si quelque chose est dangereux, il faut prendre des précautions. On ne doit pas attendre d’avoir la preuve que c’est dangereux pour prendre des précautions. C’est même l’idée de base derrière le mot “précaution” : être sur ses gardes avant que le mal n’arrive. Mais c’est plus ou moins l’inverse qu’on a fait tout au long de l’année en Belgique : attendre d’être sûr qu’on est dans une nouvelle vague d’augmentation exponentielle des hospitalisations pour prendre des mesures. 

J’ai consacré 5 articles à ce principe de précaution en 2020 : 

Mais la pandémie a aussi chamboulé nos modes de vie à un point qu’il était presque impossible de ne pas réfléchir aux questions que chacun et chacune se posait. Sur le sujet, j’ai publié : 

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Un lien entre la capacité cardiorespiratoire et les risques d’hospitalisation due au Covid

Une étude parue dans la revue Mayo Clinic Proceedings montre que meilleures sont nos capacités cardiorespiratoires à la base, au moins on a de risques de développer des formes sévères de Covid-19. 

L’étude a porté sur 246 patients ayant fait des tests physique avant 2019 et qui ont été testés positifs au Covid en 2020.

A lire ici : https://www.mayoclinicproceedings.org/article/S0025-6196(20)31130-7/fulltext 

Explication de l’étude : 

  • On sait que les infections virales respiratoires provoquent une réponse inflammatoire systémique, faisant peser une charge considérable sur le système cardio-pulmonaire. Une meilleure aptitude cardiorespiratoire permet à ce système cardio-pulmonaire de mieux faire face à cette inflammation. 
  • On sait que cela est vrai pour les maladies chroniques respiratoires.
  • On sait que l’entraînement cardiorespiratoire réduit l’inflammation chronique légère et les risques d’infection respiratoire. 
  • De nombreuses études ont identifié des facteurs associés à une aggravation des résultats cliniques chez les patients atteints du Covid-19, dont des facteurs de comorbidité (hypertension, diabète, obésité, etc. Voir pour cela : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7177629/)

> > > Cette étude a donc essayé de décrire l’association entre la « capacité maximale d’exercice » et le risque de complications liées au Covid-19.

Elle a porté sur 246 patients qui avaient fait un test physique entre 2016 et 2019, et qui ont été testés positifs au Covid entre février et mai 2020.

Les capacités cardiorespiratoires (“cardiorespirarory fitness”) sont évaluées à partir des METs : Metabolic Equivalents. Une unité « MET » représente le taux métabolique au repos, c’est-à-dire la quantité d’oxygène consommée au repos, assis calmement sur une chaise). Chaque type d’effort peut être classé selon la quantité d’oxygène consommée. Un effort peut donc être l’équivalent de 2, 3, 4, etc., METs, et cela jusqu’à près de 20. Pour avoir une idée : courir à très vite allure représente 16 METs. (Infos ici : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1002/clc.4960130809)

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Parution : Néo Santé, n°107, janvier 2021

Nouvelle parution : “La glycine, l’acide aminé à rechercher”, Néo Santé, janvier 2021, n°107, p. 24. Parution du 2ème volet de ma série sur le collagène, et en particulier sur la glycine, cet acide aminé que l’on retrouve dans les os, les tendons, les articulations, les organes, la peau, etc.⠀

⚠️ Attention : double sujet tendu avec mes amis végétaliens / végétariens dans cet article ! 😉

1) Est-il sensé de jouer au petit chimiste pour avoir dans son alimentation tous les nutriments végétaux qui vont nous permettre de produire du collagène, alors que n’importe quel bouillon ou os à ronger nous apporte quelque chose d’infiniment plus complet à ce niveau-là ? L’approche “paléo” est toujours celle de la simplicité, parce que c’est probablement ça qui nous a permis de survivre durant des millions d’années (et l’archéologie confirme notre consommation de produits d’origine animale).⠀

2) C’est le manque de glycine par rapport à la méthionine qui serait surtout responsable de problèmes cardio-vasculaires liés à la viande, c’est-à-dire le fait de manger les parties les moins riches (les muscles) sans les parties les plus riches (organes, peau, articulations, etc.), ce que nos ancêtres mangeaient et qu’on a abandonné… Le problème est-il donc de consommer de la viande ? Ou de consommer de la viande *comme on en consomme aujourd’hui* ? (D’un point de vue “santé”. Pour des raisons morales ou philosophiques, que je respecte évidemment, ça ne change rien). ⠀

Et puis, ça parle aussi un peu de la glycine comme précurseur d’un neurotransmetteur qui inhibe le système nerveux central, équilibrant les effets excitateur du glutamate… ⠀

Bonne lecture ! 😉

Parution : Néo Santé, n°106, décembre 2020

Nouvelle parution : “Le collagène, ce nutriment qui nous structure”, Néo Santé, décembre 2020, n°106, p. 24. Je publie ce mois-ci “Le collagène, ce nutriment qui nous structure” dans la revue Néo Santé.

Si vous suivez des vidéos de recettes “paléo”, en particulier sur des blogs américains, vous voyez peut-être régulièrement du “collagène” rajouté à la recette. Un grand défenseur du collagène est d’ailleurs Mark Sisson, auteur de nombreux livres sur l’alimentation paléo.

Nos ancêtres en consommaient davantage, parce qu’ils mangeaient toutes les parties de l’animal : les organes, cartilages, les os, etc.

Avoir une alimentation suffisamment riche en collagène est important pour nos articulations, nos tendons et nos os. Alors, bien sûr, cela existe en suppléments, mais l’idéal est toujours de trouver ce dont on a besoin dans les aliments qu’on mange.

Et ça a été l’occasion pour moi de placer le belgicisme 🇧🇪 “spépier” dans cet article ! Les Belges auront compris… et les autres devront lire l’article pour en avoir l’explication ! 😉

Parution : Néo Santé, n°105, novembre 2020

Nouvelle parution : “Les acides gras trans, ennemis du coeur”, Néo Santé, novembre 2020, n°105, p. 24. Je publie ce mois-ci cet article dans Néo Santé, deuxième volet de ma série sur les aliments ultra-transformés (plats préparés, céréales petits déjeuners, plats à réchauffer au four, etc…) !

L’article du mois passé portait sur le caractère très calorique de ces aliments et sur leur teneur en sucres rapides.

L’article de ce mois-ci porte sur leur teneur en acides gras Trans, ces graisses artificielles créées en ajoutant de l’hydrogène à des huiles végétales.

Non seulement ces graisses Trans sont inflammatoires et oxydantes, mais elles induisent également la résistance à l’insuline et sont associées au développement de maladies cardio-vasculaires.

De plus, ces aliments ultra-transformés sont généralement très pauvres en bons micronutriments (vitamines, minéraux, etc.) dont on a besoin dans notre alimentation.

Tout ça est expliqué dans l’article, mais la conclusion à retenir, c’est simplement que moins les aliments arrivent transformés dans votre cuisine, mieux c’est ! Ce sera à vous, grâce à vos qualités de cuisinier ou cuisinière de les transformer. Et ça, de nombreuses études le montrent également : plus on cuisine soi-même, à la maison, plus on mange sainement… 😉

Coronavirus : Don’t F*** With Nature

Sept mois après le début de l’épidémie, il faut à nouveau se confiner. Et ce que j’en retiens principalement, c’est : Don’t f*** with nature. 

C’est tout. Voilà. 

Bon, je vais développer un peu, mais ça peut vraiment se résumer à ça : Don’t f*** with nature

C’est un virus, sa seule finalité est donc de se répliquer pour survivre. Et pour cela, il a besoin de cellules hôtes. Ici en l’occurence, nos cellules humaines. 

Et comme il n’y a pour l’instant ni vaccin, ni traitement, il n’y a que deux choses à faire : laisser nos défenses immunitaires combattre le virus et empêcher qu’il puisse passer d’un organisme hôte à un autre. Je ne vais pas faire un cours de bio, ce que je veux dire, c’est que le virus n’en a rien à faire de nos libertés individuelles, des dangers pour l’emploi, de l’endettement des générations futures. Il n’en a rien à faire qu’on ait besoin d’aller au resto, au théâtre ou à la fête foraine. Il a juste besoin de cellules à infecter. On ne peut donc pas contrebalancer la lutte contre le virus par la préservation de l’emploi ou la défense de nos libertés individuelles. Ca ne marche pas comme ça. On ne négocie pas avec la nature. Don’t f*** with nature.

Je pense à celles et ceux qui, interrogés en terrasse de café, disent “oui, on doit se protéger, mais on doit aussi vivre et voir ses amis”… Ou encore les coups de gueule de certaines stars pour dire que « vivre, c’est aussi danser, chanter, s’embrasser »… J’ai même entendu à la radio qu’”aller au théâtre, c’est aussi un geste barrière !“. Mais un virus n’en a rien à faire de toutes ces occupations humaines, aussi nobles soient-elles. Pour un virus, 10 personnes qui se réunissent pour boire de la bière en rotant et 10 personnes qui se réunissent pour un Concerto, c’est plus ou moins la même opportunité d’infecter de nouvelles cellules. 

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