Parution : Néo Santé, n°104, octobre 2020

Nouvelle parution : “La catastrophe sanitaire par l’ultra-transformation alimentaire”, Néo Santé, octobre 2020, n°104, p. 24. Ce mois-ci, je publie dans Néo Santé un article sur la nourriture “ultra-transformée” selon la classification NOVA (🇬🇧« ultra-processed food ») : plats préparés et/ou surgelés, plats et pains à réchauffer au four, céréales petit-déjeuner, chips, biscuits, bonbons, soupes ou pâtes instantanées, viandes recomposées, sodas, etc. De 1990 à 2010, la part de ces produits dans l’alimentation a triplé dans certains pays européens ! Le problème, c’est que ces aliments sont extrêmement caloriques, riches en sucres et en particulier en sirop de maïs à haute teneur en fructose : un dérivé très sucré de l’amidon du maïs.

Toutes les recherches sur la question montrent l’incidence de ce type d’aliments ultra-transformés sur le surpoids et le diabète de type II, par exemple.

Le simple fait de retirer les aliments ultra-transformés de son alimentation constitue déjà une stratégie pour perdre du poids, et explique en soi le succès de plusieurs régimes tout à fait différents : paléo, cétogène, crudivore, et dans une certaine mesure végétarien / végétalien également… à condition de ne pas remplacer les produits animaliers par des produits végétaux ultra-transformés…

Plus d’infos dans l’article…

Parution : Néo Santé, n°103, septembre 2020

Nouvelle parution : “Mieux respirer grâce au monoxyde de carbone”, Néo Santé, septembre 2020, n°103, p. 24. Parution ce mois-ci du 3ème volet de ma série sur la respiration, dans Néo Santé. Et pour cela, je propose au lecteur un petit test : lire l’article en ne respirant que par le nez. Inspiration et expiration. Le but : ralentir l’expiration du CO2.⠀

Rendre son corps plus tolérant au CO2, par des exercices de respiration lente ou d’apnée, présente effectivement de nombreux bénéfices. On les connaît dans le domaine du sport (l’effet « Bohr »), mais cela est vrai également pour le système immunitaire, comme le montrent de nombreuses études. ⠀

Chose intéressante : on raconte qu’à Sparte, dans l’Antiquité, avait lieu chaque année une épreuve destinée aux jeunes garçons : ils devaient courir 10 miles avec de l’eau dans la bouche. Ils n’étaient évidemment pas autorisés à cracher ou avaler l’eau avant la ligne d’arrivée. Des pratiques similaires ont également été observées dans certaines tribus amérindiennes. ⠀

Enfin, on manque encore de recul sur le Covid-19, mais de nombreuses études ont été faites sur les précédentes épidémies de SARS-CoV (2002 et 2004) et certaines ont montré que le monoxyde d’azote produit par nos sinus inhibait la réplication du virus. Monoxyde d’azote dont la production est également favorisée par la pratique d’exercices d’apnée, et d’autres techniques de respiration… ⠀

A lire dans Néo Santé…

Parution : Néo Santé, n°102, juillet-août 2020

Nouvelle parution : “L’art de bien expirer”, Néo Santé, juillet-août 2020, n°102, p. 23.

Parution ce mois-ci du deuxième volet de ma série sur la respiration, dans la revue Néo Santé ! Le premier article parlait de l’inspiration. Très logiquement, ce deuxième article parle de l’expiration. Et celle-ci est loin d’être secondaire ! C’est même là que tout se passe, puisque l’oxygénation de nos cellules se fait durant l’expiration !

Retenir son souffle est donc extrêmement important, d’où l’intérêt des techniques ancestrales (qu’on retrouve dans le Yoga), d’où l’intérêt de l’expiration par le nez (plus lente que par la bouche), d’où l’intérêt des exercices d’apnée !

Quoi que vous fassiez, retenez qu’on respire de moins en moins BIEN, ce qui nous oblige à respirer de plus en plus. En 1929, un individu moyen respirait 4,9 litres par minute. Depuis les années 2000, nous respirons en moyenne 12 litres par minutes !

Tout comme l’alimentation, la respiration est une chose sur laquelle vous pouvez agir et qui aura un immense bénéfice pour votre santé !

Tout est expliqué dans l’article…

Parution : Néo Santé, n°101, juin 2020

Nouvelle parution : “La respiration au regard de l’évolution”, Néo Santé, juin 2020, n°101, p. 23. Dans le numéro de juin de Néo Santé, je publie “La respiration au regard de l’évolution”. Alors que la pandémie de Covid-19 a mis en évidence le phénomène de détresse respiratoire, j’essaie de faire le point sur la respiration, du point de vue de notre évolution. C’est le premier article d’une série sur le sujet, et on y parle de la respiration nasale, du monoxyde d’azote relâché par nos sinus, et de la technique ancestrale de la respiration “Om”, bien connue en Yoga…
Je suis vraiment persuadé que, plus encore que l’alimentation, agir sur sa respiration est la manière la plus simple et la plus accessible à tout le monde d’améliorer sa santé !
A lire dans Néo Santé, n°101, juin 2020…
Bonne lecture !

Achat de masques et centralisme

Donc, 80% des masques commandés par l’Etat belge proviendront d’une société luxembourgeoise, appartenant à un millionnaire jordanien, domicilié à Malte… 

Source : Business AM

Même le Luxembourg a l’air de s’en inquiéter. Ainsi, le “Luxemburger Wort” écrit : 

“Le gouvernement fédéral belge vient de passer commande pour 40 millions d’euros de masques à une société établie au Grand-Duché depuis trois ans. (…) Installée au Grand-Duché depuis 2017. Fondée par Mohamed Yasin Al-Talhouni, un Jordanien vivant à Malte. Gérée par une personne à la tête d’une dizaine d’autres entités. Difficile d’en savoir plus sur la société luxembourgeoise Avrox. Elle vient pourtant de recevoir un beau contrat signé de la main même du ministre de la Défense et des Affaires étrangères belge, Philippe Goffin.”

Source : Wort.lu

Plus loin dans l’article, on parle d’Avrox comme d’un “mystérieux partenaire « grand-ducal»”. Notez les guillemets que le journal luxembourgeois prend le soin d’apposer… 

Aujourd’hui, le journal Le Soir revient sur le sujet également :

Maintenant, imaginez que l’achat des masques ne se soit pas fait au niveau de l’État belge et de ses 11 millions d’habitants, mais au niveau des communes ou des provinces*. Est-ce que ces multiples petits marchés auraient intéressé un millionnaire jordanien, domicilié dans ce qui s’apparente à un paradis fiscal, avec des sociétés boîtes-aux-lettres au Luxembourg ? Probablement que non…

Est-ce que vous imaginez votre bourgmestre (équivalent du maire en Belgique) signer un contrat avec une telle société ? Peu probable également…

… Ca pourrait arriver, mais c’est moins probable.

> > > Si vous comprenez cela, vous avez compris l’intérêt de décentraliser au maximum les prises de décisions dans des petites unités territoriales : provinces et communes essentiellement. 

Le moyen le plus évident de relocaliser de l’activité économique, c’est de décentraliser les prises de décisions. 

* Population médiane des communes belges : ≈ 12.000 habitants. 

Population médiane des provinces belges : ≈ 1.100.000 habitants

Interview par Florian Odwa-Etter : la notion de “care” et de “communauté”

Dans cet entretien, je passe de l’autre côté, et c’est moi qui réponds aux questions ! 😉 Merci à Florian Odwa-Etter pour cette opportunité de pouvoir parler de choses qui me passionnent !

Cette première vidéo est consacrée à l’idée du “CARE” en anglais 🇬🇧 (ou le fait de “se soucier de” en français 🇫🇷 ). Ca m’a donné l’occasion de replacer cette notion, très présente dans le CrossFit, dans une approche centrée sur l’HUMAIN, et présenter un peu ce que l’on fait à CrossFit Nivelles.

Et puis, on a parlé “COMMUNAUTÉ”, et j’ai réexpliqué ce que certains et certaines avaient peut-être entendu lors du séminaire #HealthyBusiness : la notion de “communauté” au sens des pères fondateurs de la sociologie, et les implications en matière de “community management” dans une salle CrossFit.

Ca me permettait aussi de répondre à cette question classique : En quoi le CrossFit n’est pas “une secte” ? 🙂 Et comment articuler cela avec le fait qu’il puisse y avoir un “culte” autour du CrossFit, et avec le fait qu’on réponde probablement à un besoin de communauté, là où les religions n’y répondent plus tout à fait…
👉 D’ailleurs, si le sujet vous intéresse, je vous conseille aussi d’aller écouter le Lockdown Calling que j’ai fait avec Ahmed Yetrib, théologien, où on parle de tout cela également ! 😉

Merci à Florian pour cette opportunité ! Et hâte de pouvoir partager la suite !!

Parution : Néo Santé, n°100, mai 2020

Nouvelle parution : “Il y a élevage et élevage”, Néo Santé, mai 2020, n°100, p. 24. Parution dans Néo Santé, ce mois-ci, de la suite de mon dossier sur la viande “nourrie à l’herbe” et des poulets et des porcs “en libre pâturage”. Si l’on veut manger “paleo”, il ne faut pas juste regarder ce qu’on a dans son assiette. Il faut avoir une vision de toute la chaîne alimentaire, c’est en particulier vrai au niveau de la viande. ⠀

L’élevage industriel est problématique pour les écosystèmes, et pour les populations qui vivent à proximité de ces véritables “usines à viande” : ruissellement du lisier jusque dans les rivières, sur-utilisation des antibiotiques, destruction des pâturages, etc. ⠀

Mais un autre modèle émerge, qu’on appelle parfois “agriculture régénérative”, parce qu’elle veille à ne pas appauvrir les ressources nécessaires à l’élevage. Ces fermes pratiquement auto-suffisantes font cohabiter la faune et la flore de la manière la plus efficiente possible. Et cette méthode est en train de démontrer sa rentabilité !⠀
Je vous copie ici l’extrait d’un article paru dans Frontiers in Nutrition (2019) :

“La santé du bétail, la santé des humains et la santé de l’environnement sont liées à la diversité végétale et à la richesse phytochimique des pâturages. La santé est réduite lorsque le bétail se nourrit de monocultures ou de grains. La richesse phytochimique des pâturages améliore la richesse biochimique de leur viande. Elle protège leur viande de l’oxydation des protéines et de la peroxydation des lipides, qui provoque, chez l’humain : inflammation, problèmes cardiovasculaires et cancers.”

Il n’y a donc pas lieu de distinguer ce qui est sain pour l’humain, pour l’animal dont il se nourrit et pour l’environnement dans lequel ils évoluent tout deux. ⠀

Confinement et manque d’énergie

Est-ce qu’au fur et à mesure de ce confinement vous avez l’impression d’avoir de moins en moins d’énergie ? Vous aimeriez faire plein de choses, mais vous vous sentez lent… lourd. Vous avez l’impression de fonctionner au ralenti ?

J’ai l’impression d’entendre pas mal de gens dire ça actuellement. Et ça montre à mon avis que tout n’est toujours qu’une question d’équilibre et de juste milieu. Je crois que la philosophie bouddhiste explique très bien cet état. Je m’explique…

Parmi les obstacles à la méditation, le 3ème obstacle est appelé “Thina-Middha“. “Thina” renvoie à la lenteur, la lourdeur, le manque d’énergie motrice, “Middha” renvoie à la torpeur, l’engourdissement, la somnolence, le ralentissement. Les deux, ensemble, renvoie à un gros manque de motivation.

Et ce qui est très intéressant, c’est que selon la littérature bouddhiste, Bouddha comparait cet état de “Thina-Middha” à une situation d’enfermement ! Ainsi est celui qui est enfermé dans une cellule de prison et qui ne peut pas profiter des joies d’une belle journée ensoleillée à l’extérieur. Situation dans laquelle nous sommes, de fait, toutes et tous depuis mi-mars.

[Citation] : “The Buddha compared sleepiness to being locked up in prison because in prison you lack the opportunity to get cheered up by going to see anything entertaining – in the same way those subject to sleepiness or depression lose their opportunity to taste the joy of Dharma”. *

J’aime bien toujours imaginer les actions, les perceptions, les situations comme des curseurs entre deux extrêmes. Toute la difficulté est toujours de bien positionner ce curseur.

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C’est “maintenant” !

Connaissez-vous l’étymologie du mot “maintenant” ? C’est simplement “tenant en main” : manu tenere (lat.), littéralement “pendant que l’on tient en main”.

Et ce que semble apprendre la pandémie de coronavirus, c’est qu’il vaut mieux agir tant que l’on a sa santé en main, si on ne veut pas devoir mettre sa santé entre les mains d’une unité de soins intensifs.

Qu’est-ce que je veux dire par là ? Il y a certaines maladies préexistantes qui augmentent les risques de devoir être hospitalisé, de se retrouver aux soins intensifs, et d’en décéder. Et ces maladies préexistantes sont le diabète, les maladies pulmonaires chroniques, et les maladies cardio-vasculaires (dont l’hypertension). Cela a été observé en Chine, en Italie et aux Etats-unis.

Il y a encore probablement plein de choses que la médecine va découvrir sur ce coronavirus, sur sa contagion, sur sa propagation dans le corps, sur l’efficacité des traitements, etc. Et il faudra du temps pour cela. Mais cette hypothèse-là semble se vérifier.

> > > A lire ici :
https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/69/wr/mm6913e2.htm?s_cid=mm6913e2_x

Et il n’est pas étrange que ça puisse se vérifier assez vite, parce que c’est quelque chose que la médecine connaît déjà : un corps se défendra d’autant mieux contre un agent extérieur qu’il est en bonne santé. Que cet agent extérieur soit un virus, un microbe, une toxine…

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Coronavirus : Variation sur le thème de la cigale et de la fourmi …

Dans la continuité de plusieurs posts précédents, je voulais essayer de décrire un phénomène presque “tabou”, peu exprimé : c’est ce sentiment que certains et certaines ont d’avoir été “prêts” pour cette crise et ce confinement, un peu à l’image de la fourmi prévoyante de la fable de La Fontaine…

⚠️ Attention, je ne veux pas du tout dire que certains ou certaines pourraient se réjouir d’avoir été prêts pour une telle situation. On ne peut en effet pas se réjouir d’une situation qui fait des milliers de morts au niveau national et qui va probablement provoquer des faillites et de la misère. Pour prendre une image, c’est la même chose que d’avoir investi dans un défibrillateur pour son établissement (imaginons un restaurant) et de s’être formé à son utilisation. Lorsque quelqu’un fait un arrêt cardiaque et que le défibrillateur est utile, vous êtes heureux d’avoir investi dans ce défibrillateur. Vous n’êtes pas heureux, évidemment, qu’une personne ait fait un arrêt cardiaque. J’espère que c’est bien compris par tout le monde, avant de continuer la lecture…

Alors qui sont ces gens ? Qu’ont-ils mis en place en termes de compétences, d’organisation, de réseaux, de connaissances, etc. ?

Ce sont celles et ceux qui, depuis des années, font ce qu’ils ou elles peuvent pour avoir une vie saine, et éviter toutes les maladies chroniques, qui s’avèrent aujourd’hui d’importants facteurs de comorbidité : surpoids, diabète, hypertension, etc. Ils pratiquent une activité physique, mangent sainement, ne fument pas. Parmi ces personnes, certaines présentaient ces facteurs de comorbidités dans le passé. Et ils et elles ont l’impression d’avoir fait le bon choix, même si autant d’efforts paraissait parfois insensé aux yeux de leur entourage.

Ce sont celles et ceux qui ont cherché à développer des compétences et des connaissances leur permettant de “faire par eux-mêmes” : cuisiner, faire leur pain, faire leurs pâtisseries, faire leurs conserves, cultiver leurs légumes,… *COUDRE* 🧵✂️ ! On ne s’est jamais autant rendu compte de l’importance de savoir coudre un petit bout de tissu et deux élastiques ! Est-ce que vous avez remarqué cette fierté de mamies qui confectionnent aujourd’hui des dizaines de masques par jour, sur leur vieille machine à coudre ?

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