Mon TOP 3 des livres lus en 2022 !

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La fin de l’année, c’est toujours un peu le moment des bilans, des classements, etc. J’avais envie de partager les 3 livres qui m’ont le plus marqué en 2022.

Et quand je dis qu’ils m’ont marqué, je veux dire que ce sont les 3 livres sur lesquels j’ai vraiment passé beaucoup de temps (lecture, notes, recherche des références, etc.), et qui, j’ai l’impression, m’ont fait faire de réels bonds en avant dans ces sujets qui m’intéressent

1) “L’invention de la politique”, de Moses I. Finley. Historien anglais, Finley (1912-1986) était un des plus grands spécialistes de l’Antiquité. En particulier, il a beaucoup travaillé sur le démocratie antique. Ce livre m’a vraiment fait prendre conscience des conditions sociales et culturelles d’émergence de la politique en Grèce. C’est une des sources importantes de ma conférence sur le “terreau” de la démocratie, donnée au Festival Maintenant en septembre, et à Genappe en décembre.

2) L’ “Essai sur les libertés” de Raymond Aron. Trois conférences données à l’Université de Californie en 1963 compilées dans un livre passionnant. Qu’est-ce que j’aurais aimé assister aux cours de Raymond Aron (1905-1983) ! Je pense que c’est un des meilleurs ouvrages pour comprendre les ressorts de la démocratie libérale. On y trouve une comparaison magistrale entre Tocqueville et Marx (Aron est certainement un des plus grands lecteurs de ces deux auteurs). Et la manière dont Aron s’oppose à Hayek est tout aussi fascinante. Cet Essai sur les libertés permet de comprendre la place “DES” libertés en démocratie.

3) “The Sleeping Sovereign. The Invention of Modern Democracy” de Richard Tuck. En tant qu’historien des idées politiques, Richard Tuck fait la généalogie d’une distinction fondamentale en démocratie : celle entre “souveraineté” et “gouvernement”. Qui est “souverain” et qui “gouverne” ? Cette généalogie, qu’il fait remonter à Jean Bodin (16è siècle) et ramène jusqu’aux premières constitutions américaines, en passant par Hobbes et Rousseau, est passionnante ! C’est d’une grande érudition ! Et ça m’a fait prendre conscience de beaucoup de choses sur l’importance de la constitution en démocratie…

👉👉👉 Ces 3 livres vont plus qu’alimenter mes réflexions à l’avenir, ça c’est certain.
Je suis en particulier convaincu qu’il faut défendre la démocratie libérale, face à toutes les tentatives plus autoritaires, plus totalitaires. Un peu partout, dans le monde, mais aujourd’hui en Europe également, on voit apparaître des remises en question des acquis de la démocratie, et des reculs en matière de libertés civiques et de droits sociaux.

Des gouvernements au pouvoir exécutif fort relèguent les assemblées législatives, siège de la souveraineté du peuple, au second plan. Des régimes illibéraux (pour reprendre la célèbre formule de Fareed Zakaria*) restreignent les libertés civiques (liberté d’expression, liberté de la presse, liberté d’association, etc.) ainsi que les droits de certaines minorités, souvent en instrumentalisant la Justice.

En 2023, c’est vraiment ces fondements de la démocratie libérale que j’ai envie de défendre. Si ça vous parle également (en Belgique, en France, pourquoi pas ailleurs ?), faites-moi signe ! 😉

Et par la même occasion, je vous souhaite, en 2023, énormément de lectures intéressantes ! On ne lit jamais assez ! En particulier, mon conseil serait : lisez des vieux livres, qui ont traversé les époques, ce sont les plus intéressantes !! 👍😉

*Zakaria, F. 1997. “The Rise of Illiberal Democracy”, Foreign Affairs, Vol. 76, No. 6 (Nov. – Dec.), pp. 22-43.

Parution : Néo Santé, n°128, décembre 2022

Nouvelle parution : “Le Miel, cet alicament naturel”, Néo Santé, décembre 2022, n°128, p. 24 : Voici un article pleinement de saison : je parle ce mois-ci dans Néo Santé des bienfaits du miel sur les maux de gorge ! 🐝🍯

Je ne comprends pas qu’en plus de 10 ans dans Néo Santé, je n’avais jamais parlé de ce produit naturel, dans notre alimentation depuis la préhistoire… et que j’affectionne tout particulièrement !

Le miel n’est pas qu’un remède de grand-mère ! Des recherches se sont multipliées et convergent vers le fait qu’une simple cuillère de miel avant d’aller au lit diminue le mal de gorge. Face à certains médicaments vendus dans le commerce, le score du miel est même meilleur !

Cet article fait le point sur la question, et sur les hypothèses quant aux causes des bienfaits du miel !

Bonne lecture ! (en souhaitant que vous puissiez profiter du miel pour le plaisir et non pas pour réduire vos maux de gorge !) 😉

Double parution : Néo Santé, n°125 (septembre 2022) & 126 (octobre 2022)

Nouvelle parution : “Comment vieillir en bonne santé (I) et (II)”, Néo Santé, n°125 et 126, septembre et octobre 2022, p. 24 : Deux articles pour le prix d’un ! 🙂 Je n’avais pas eu le temps de partager ce que j’ai publié dans Néo Santé en septembre, donc voici les articles de septembre et octobre : tous deux sur la manière de vieillir en bonne santé !

Manger comme on a mangé durant des millions d’années ne vous rendra pas immortel. Mais cela devrait vous permettre de “bien vieillir”, ou de vieillir “bien” si vous préférez. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de fatalité à développer tout un ensemble de troubles de la santé ou de la condition physique que l’on associe généralement au vieillissement.

J’y parle d’activité physique, permettant d’éviter diabète, intolérance au glucose et sarcopénie (la dégradation musculaire). Mais aussi du rôle des légumes, des Omega-3, de l’huile d’olive, de l’avocat, etc.

Rien de fondamentalement nouveau dans une rubrique sur l’alimentation “paléo”, mais ça permet de se rassurer : il n’y a aucune fatalité à voir tout un ensemble de maladies apparaître en vieillissant !

Parution : Néo Santé, n°124, juillet-août 2022

Nouvelle parution : “Oestrogènes : le déséquilibre qui inquiète”, Néo Santé, juillet-août 2022, n°124, p. 24 : Dans l’article paru au mois de juin, je parlais de la testostérone. Dans cet article, paru dans le numéro de juillet-août de la revue Néo Santé, j’aborde la question des oestrogènes. Et la question centrale est, elle aussi, celle de l’équilibre. A une différence près, alors que chez les hommes, c’est la déficience en testostérone qui pouvait être la cause de nombreux problèmes de santé, chez les femmes, c’est plutôt l’excès d’oestrogène qui pose des problèmes à l’heure actuelle.

Certaines études font état de 50% des femmes de plus de 35 ans touchées par un excès d’oestrogène en Occident. Les conséquences : inflammation, surpoids, problèmes de thyroïde, et certaines formes de cancer.

La bonne nouvelle, c’est que de nombreuses études montrent qu’un meilleur équilibre au niveau des oestrogènes (équilibre oestrogènes / progestérone) est facilité par… l’activité physique, moins de sucres rapides, une consommation de légumes crucifères (brocolis), et une alimentation plus riche en omega-3, en fibres, et en polyphénols. Bref, rien de nouveau sous le soleil d’une rubrique “paléo nutrition” ! 😉

Bonne lecture !

Parution : Néo Santé, n°123, juin 2022

Nouvelle parution : “Précieuse testostérone”, Néo Santé, juin 2022, n°123, p. 24 : Lorsqu’on pense à la testostérone, il y a de fortes chances qu’on pense à la virilité, peut-être exacerbée, à l’agressivité, à l’hypertrophie musculaire, peut-être même au dopage. La testostérone évoque souvent l’excès… Pourtant, cette hormone est essentielle pour notre équilibre. Chez l’homme, un bon taux de testostérone est essentiel à un équilibre entre masse grasse et masse maigre, et par là, à une bonne santé. La testostérone joue effectivement un rôle central dans le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines.

Mais on estime, aujourd’hui, que 10 à 40% des hommes adultes présentent une déficience en testostérone. Avec une diminution du taux de testostérone de 25% dans la population ces deux dernières décennies.

Les causes ? De nombreuses études pointent du doigt la malbouffe et plus généralement l’alimentation industrielle : trop de sucre, trop de mauvaises graisses, trop d’alcool. Ainsi que le stress.

C’est ce que je développe dans cet article, paru dans Néo Santé, n°123, juin 2022, p. 24…

Bonne lecture !

Parution : Néo Santé, n°122, mai 2022

Nouvelle parution : “Pourquoi et comment courir pieds nus ? (III)”, Néo Santé, mai 2022, n°122, p. 24 : Est-ce que je suis arrivé à vous convaincre de courir pieds nus ? Je n’en ai aucune idée, mais accordez-moi encore une tentative, avec ce 3ème volet de ma série sur le sujet, publié ce mois-ci dans Néo Santé ! 😉 Et si ça ne vous convainc pas de courir pieds nus, peut-être serez-vous tenté ou tentée de marcher pieds nus dans la nature ? ⠀

Pourquoi ? Parce que ce contact entre notre corps et la terre apporte de nombreux bienfaits. C’est d’ailleurs quelque chose que nous avons connu durant des millions d’années, et que nous avons récemment complètement perdu : à quelle fréquence une surface de votre corps est-elle en contact avec la surface terrestre ? A quelle fréquence, marchez-vous, dormez-vous, êtes-vous assis à même le sol naturel ?⠀

Ca peut paraître un peu mystique, ésotérique, mais ce contact direct avec la surface terrestre apporte de nombreux bienfaits pour la santé, observés par des études tout à fait sérieuses : réduction de l’inflammation, amélioration du sommeil, réduction du stress, etc. ⠀

C’est ce qu’on appelle le “earthing” ou “grounding”, et on pourrait traduire cela par “mise à la Terre”, au sens électrique du terme. ⠀

👉 L’hypothèse : la Terre portant une charge électrique globale négative, ses électrons libres pourraient neutraliser les radicaux libres de notre corps, chargés positivement, et marqueurs d’inflammation. ⠀

Et c’est donc aussi ce qu’il se passe quand on court pieds nus ! ⠀

Parution : Néo Santé, n°121, avril 2022

Nouvelle parution : “Pourquoi et comment courir pieds nus ? (II)”, Néo Santé, avril 2022, n°121, p. 24 : Deuxième volet de ma série sur la course pieds nus, que je pratique moi-même (ou en minimalistes) depuis plus de 10 ans…⠀

Position de la tête, position du buste, mouvement des épaules et des bras, pivot de la hanche, mouvement d’amorti des genoux, et légèrement élévation des orteils au moment de toucher le sol… Dans cet article, j’essaie de lister les points de performance habituels. ⠀

Et ce qui est vraiment intéressant, c’est que les conseils pour courir pieds nus sont en fait pleins de bon sens : ils s’ancrent dans des caractéristiques de notre évolution, et nous invitent à donc à bouger “comme notre corps est conçu”, ce qui est un peu le leitmotiv de ma rubrique dans Néo Santé, depuis 2011…⠀

Bonne lecture !

Parution : Néo Santé, n°120, mars 2022

Nouvelle parution : “Pourquoi et comment courir pieds nus ? (I)”, Néo Santé, mars 2022, n°120, p. 24 : Parution du premier volet de ma série sur la course pieds nus, ou “barefoot running”. Comme vous le savez peut-être si vous me suivez depuis un petit temps, je cours toujours pieds nus ou en chaussures minimalistes, comme les Vibram FiveFingers. ⠀

La revue Néo Santé m’a proposé d’écrire une série d’articles sur le sujet, et m’a fait parvenir le très bon livre de Ken Bob Saxton : “Courir pieds nus”. ⠀

Dans ce premier article, quelques principes de base, sur la manière d’utiliser ce petit bijou d’évolution et de complexité qu’est notre pied (le couple pied-cheville est composé de 33 articulations, d’une centaine de muscles, tendons et ligaments, et de 26 os !)… et un mini-programme pour s’y mettre sur quelques premières sorties ! ⠀

Testez ! Parce qu’on ne se rend compte de l’intérêt de la course pieds nus qu’en testant réellement. Et en avril, on verra comment on peut améliorer la posture et la technique de course… ⠀

Qui ici court déjà pieds nus ? Ou en minimalistes ?

Parution : Néo Santé, n°119, février 2022

Nouvelle parution : “Le goût au regard de l’évolution”, Néo Santé, février 2022, n°119, p. 24 : Ce mois-ci, dans Néo Santé, je m’attarde sur la question du goût. Ce sens est assez fascinant : savez-vous par exemple que nos cellules réceptrices du goût sont remplacées, tous les 9 à 15 jours, pour compenser les dommages dus à la chaleur, aux frottements et aux toxines ? L’ensemble de l’organe gustatif peut être endommagé et se régénérera complètement ! C’est tout simplement un des seuls organes de notre corps capable de faire cela ! ⠀

Et même en vieillissant, attendez-vous à perdre un peu l’ouïe et la vue… mais vous pourrez toujours profiter de la subtilité d’un Cabernet-Sauvignon !⠀

Alors, si l’évolution nous a sélectionné un sens aussi durable, c’est qu’il y a bien un raison, non ? C’est ce que j’investigue dans cet article. Et on découvre des choses assez fascinantes : par exemple, à quel point le goût nous permet d’éviter ce qui est toxique dans une alimentation d’omnivores comme la nôtre (les animaux qui mangent toujours la même chose ont beaucoup moins de récepteurs gustatifs). ⠀

Ce qui est fascinant aussi, c’est à quel point ces récepteurs peuvent déclencher des réactions d’anticipation : le goût sucré déclenche par exemple un début de réaction insulinique, préparant le corps une élévation prochaine du taux de sucre dans le sang. ⠀

Et c’est aussi ce genre d’anticipations qui pourrait expliquer les nausées durant la grossesse !

Bonne lecture !

Parution : Néo Santé, n°118, janvier 2022

Nouvelle parution : “L’olfaction au regard de l’évolution”, Néo Santé, janvier 2022, n°118, p. 24 : Lorsque j’ai été positif au Covid, le seul symptôme que j’ai eu a été la perte de l’odorat. Pas tellement dérangeant et très temporaire, mais je me suis demandé pourquoi l’évolution avait sélectionné pour nous cette capacité à capter des odeurs, et surtout quel était le lien avec notre alimentation ?⠀

Quel impact a l’anosmie (perte de l’odorat) sur la manière dont nous mangeons ? … Et la littérature sur le sujet m’a également appris que, inversement, ce que nous mangions avait aussi une influence sur ce que nous sentions. C’est ce que j’explique dans cet article. ⠀

Et là, je termine l’article du mois de février, qui parlera du goût, sens qui nous envoie encore plus en profondeur dans notre évolution ! ⠀

Bonne lecture ! 😉