Workshop “Vivre de ses projets”

Ce workshop, c’est une journée pour :

  • Se sentir prêt(e) à se lancer comme entrepreneur.euse
  • Activer le processus de transition professionnelle
  • Commencer à communiquer sur votre projet

TEDx : Comment changer d’activité professionnelle en 5 étapes ?

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“Comment changer d’activité professionnelle en 5 étapes ?” … Voici la vidéo de ma conférence au TEDx UNamur !! 🙂

Celles et ceux qui suivent cette page reconnaitront des choses que j’ai déjà déclinées dans différents articles et podcasts… 😉

Le pitch : Nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à ne plus vouloir une carrière toute tracée, dans une même entreprise ou une même administration, et à préférer une carrière faite de bifurcations, de choix successifs, au gré des opportunités qui se présentent et des passions qui nous animent.

Et si vous aussi vous osiez vous lancer dans ce projet que vous avez en tête depuis des années ? Dans cette passion qui occupe toutes vos soirées ?

Je vous présente donc les 5 étapes qui ont fonctionné pour moi à chaque fois que j’ai bifurqué d’une activité professionnelle à l’autre, dans mon propre parcours de travailleur “nomade”, de “backpack entrepreneur”.

J’espère que ça pourra vous intéresser. N’hésitez pas à partager à toute personne qui est en recherche d’une reconversion professionnelle !! 😉

Ici : la version Facebook que vous pouvez également partager …

Et au plaisir d’en discuter avec toute personne intéressée !!

Félicitations à Steven Van Roey et Jordan Croeisaerdt, gagnants de mon concours TEDx UNamur 2019

Félicitations aux deux gagnants du concours que j’avais lancé pour remporter une place au TEDx UNAMUR du 27 février : Steven Van Roey et Jordan Croeisaerdt

Comme j’y parlerai d’entrepreneuriat, du fait de se lancer, de vivre de ses projets, je voulais offrir ces places à deux entrepreneurs qui sont dans la même démarche !

Je vous laisse découvrir les projets de Steven et Jordan. Comme tous les entrepreneurs passionnés, c’est eux qui en parlent le mieux ! J’ai juste surligné certains éléments qui me semblent fondamentaux :

  • L’importance de la passion
  • Le fait de suivre ses valeurs
  • L’envie d’apporter quelque chose aux autres
  • Le fait que le projet s’inscrive dans un parcours de vie
  • La possibilité d’activer toutes ses compétences

Bonne lecture ! Et si vous êtes intéressé.e de venir assister au TEDx UNamur, il est possible de réserver une place ici : https://www.tedxunamur.be/


Le projet de Steven Van Roey (Self-made entrepreneur)

« Un bien n’est agréable que si on le partage » – Sénèque

J’aime beaucoup cette citation car je m’y retrouve beaucoup. Je me souviens que depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours aimé partager avec autrui. Que ce soit matériellement (partager mes jouets) ou personnellement avec mon enthousiasme et mon énergie lors d’activités auxquelles je participais. Continue reading Félicitations à Steven Van Roey et Jordan Croeisaerdt, gagnants de mon concours TEDx UNamur 2019

The “Fail Early – Fail Often” principle explained… (cartoon)

“FAIL EARLY – FAIL OFTEN” : un principe de base de l’entrepreneuriat… mais que tout Skater connaît intuitivement ! 😉

Fail early, fail often : On chute 1000 fois à une toute petite hauteur, pour minimiser les risques de chute à plus grande hauteur.

Et même chose dans le CrossFit…

Fail early, fail often : Il faut avoir raté 1000 Snatches à 50 kg, pour minimiser les risques à 100 kg…

Il faut toujours commencer petit, avec un premier client, puis un deuxième, puis un troisième, etc… Constamment réajuster, réadapter, affiner ce que qu’on propose.

Remarquez que c’est quelque chose qu’on ne peut pas faire si on commence par une recherche de subventions, d’investisseurs, de crowd-funders, ou de coopérateurs.

Développer 1 an, lever 300.000 €, et puis seulement rencontrer un premier client, c’est comme se lancer directement de la grande rampe…

C’est entre autres de cela qu’il sera question lors du Workshop “Vivre de ses projets”, le 1er décembre, à Genappe 😉

C’est complet et les inscriptions sont clôturées, mais vu la demande, j’en réorganiserai certainement un prochainement 😉 Des suggestions de lieux ? (Bruxelles, Charleroi… ?)

Infos sur le workshop ici : http://www.yvespatte.com/formations/

Développer une activité… subsidiée ou indépendante ?

Une étude publiée par des chercheurs de l’Université de Anvers montre que la Belgique a le secteur associatif le plus subsidié d’Europe. Sur plus de 700 associations observées, les subventions représentent en moyenne 37% de leur budget. C’est près de 2 fois plus qu’aux Pays-Bas.

On ne peut pas nier ce fait : en Belgique, très souvent, le premier réflexe de celle ou celui qui veut développer quelque chose est de “chercher des subventions”. Que ce soit sous forme d’ASBL ou de coopérative, tout se passe comme si la seule manière de développer une activité, un projet, une initiative, était d’abord de “trouver des subventions”.

C’est une mentalité très très ancrée culturellement. En particulier dans les secteurs des services à la personne, de la jeunesse, des sports, de la santé, ou de la transition (avec ce paradoxe de vouloir participer au changement vers un nouveau modèle de société, mais tout en étant dépendant financièrement de l’ancien modèle).

Même lorsque le projet est entrepreneurial, comme la création d’une coopérative à finalité sociale, le premier réflexe semble être : Cherchons des subventions pour les coopératives à finalité sociale.

Ca me rappelle toujours ce conseil de Gary Vaynerchuk aux entrepreneurs : “Make Money. Don’t Raise Money“, qu’on pourrait traduire par “Gagnez de l’argent, ne cherchez pas à lever des fonds”. Il s’adresse là aux Tech entrepreneurs et autres lanceurs de Start-ups qui lèvent des millions de dollars sur leur idée, sans même avoir vendu le moindre produit.

En Belgique, c’est la même chose, mais les Angel Investors sont toutes ces couches étatiques auxquelles on peut aller solliciter des subventions : la Région, la Province, le Fédéral, la Fédération Wallonie-Bruxelles, etc., etc., etc.

Le modèle de création d’activité est celui-ci :
1. de longues réunions de brainstorming (parfois accompagnées d’une asbl également subventionnée pour accompagner la création d’autres activités subventionnées. Il est fort probable que l’on colle des post-it : https://goo.gl/txSA4m)
2. la recherche de subventions (il est possible d’avoir des subventions pour financer la recherche de subventions).
3. la rédaction d’un dossier de candidature pour l’octroi de la subvention. Généralement, l’activité initialement prévue change (plus ou moins fortement) pour coller aux caractéristiques de la subvention (définition ou redéfinition d’un public-cible, d’un territoire-cible, nouveaux objectifs, etc.).
4. (facultatif mais utile) contacts avec des mandataires politiques qui pourraient intervenir dans l’octroi de la subvention.
5. Octroi de la subvention.
6. Engagement d’un temps plein ou d’un mi-temps et/ou achat du matériel, aménagement des locaux, etc.
7. Recherche du premier client (et rapport d’activité annuel auprès du pouvoir subsidiant).

Bref, le système est tout à fait sur sa tête. Ce dont on aurait besoin, c’est d’une dynamique inverse :
1. Avoir une idée
2. Rechercher un premier client
3. Foirer sa vente (mais le gars, sympa, nous dit “mais ton idée est bonne, hein !”)
4. Modifier un peu son idée
5. Rechercher un deuxième client
6. Réussir sa vente
7. Avoir 5 nouveaux clients
8. Avoir 20 nouveaux clients
9. Bosser dur dans son garage (en anglais, c’est “work your a** off”)
10. Attendre 2 ans avant de pouvoir payer un temps plein.

On a besoin de beaucoup plus de culture “garage land“* (ce modèle californien de création d’entreprises dans des garages, dont le CrossFit est la variante “garage gym”) et beaucoup moins de subventions.

… D’autant plus que ce qui freine fortement la création d’activités entrepreneuriales, ce sont les coûts de création d’entreprises, entre la création elle-même (comptez 1.500€ : frais administratifs + notaire + comptable) et le capital minimal légal : 18.550 € pour un SPRL. Bref, vous n’en avez pas pour moins que 20.000 €.

Alors, moi, je pense qu’il faudrait réduire les subventions, et utiliser tout cet argent pour réduire les frais de création d’entreprises qui constituent de véritables freins à l’entrepreneuriat !

* Autre exemple de Garage gym que j’aime beaucoup : la petite société de Skateboard de Mike Vallely, qu’il gère dans son garage, avec sa fille : https://www.streetplantbrand.com/

Être indépendant en Belgique, c’est souvent faire l’expérience de la pauvreté.

Cela fait exactement 1 an que j’ai créé la société “Innovons” pour toutes mes activités en communication et participation. Et je voulais jouer franc jeu en montrant ce que c’était exactement que d’avoir une entreprise en Belgique.

On entend plein de choses sur les taxations, la fiscalité des entreprises, les riches, les pauvres, l’Etat… mais ce ne sont que des beaux discours (idéologiques). Le plus souvent, c’est bullshit et langue de bois, et celles et ceux qui les tiennent ne sont pas entrepreneurs eux-mêmes.

Alors, voici l’aperçu d’une année d’entrepreneuriat en Belgique, quand on a une société et qu’on est seul dedans. Avec tout ce qu’Innovons a gagné en un an :

  • J’ai pu me payer, en salaire net, 13.800 € – oui, ça fait un salaire de +/- 1100 € net/mois !
  • L’Etat a, lui, “gagné” 18.396,01 €

… Même si on rajoute les avantages en nature (voiture de société et GSM = 3.068,67€), l’Etat a toujours gagné plus que moi.

Sans oublier les frais de comptable, qui ne servent au final qu’à se mettre en ordre… pour l’Etat.

Et pour être tout à fait précis, je suis toujours dans ma première année comptable, du coup, je n’ai pas encore payé mes impôts de société. Et ces chiffres ne représentent pas l’ensemble du chiffre d’affaires d’Innovons, parce que je n’ai pas repris ici les frais professionnels (comme toutes ces cartouches d’encre que j’ai vidées !) et qu’il reste de l’argent sur le compte de la société… en prévision des impôts à payer. Je voulais juste comparer ce que j’avais gagné en tant que travailleur (et qui me permet de nourrir ma famille) et ce qui était parti vers l’Etat.

En Belgique, c’est donc majoritairement l’Etat qui profite du fruit de votre travail, lorsque vous êtes indépendant.

Précision : je ne conteste pas le fait de payer des impôts, de contribuer à la société et de participer à une forme de partage des richesses… mais voyez l’aberration : Continue reading Être indépendant en Belgique, c’est souvent faire l’expérience de la pauvreté.

Podcast #001 : Comment changer d’activité professionnelle en 4 étapes ?

Premier Podcast ! Et il concerne une question que de nombreuses personnes se posent : comment changer d’activité professionnelle ? Selon une étude récente aux Etats-Unis, un étudiant aura occupé entre 10 et 14 emplois différents avant d’atteindre ses 38 ans ! Et d’autres chiffres montrent que de plus en plus d’adultes reprennent des études.

La perspective de “faire carrière” dans une entreprise ou une institution ne fait plus rêver. Même celles et ceux qui ont des métiers “prestigieux” envisagent souvent une reconversion, et il n’est pas rare de voir un architecte qui voudrait devenir œnologue, ou un juriste qui se lance dans un food truck d’alimentation bio.

En y réfléchissant, à chaque fois que j’ai fait évoluer mon activité professionnelle (en résumé : sociologie – sport – entrepreneuriat), j’ai suivi les mêmes étapes. Les voici !

Devenez Backpack entrepreneur !

Faire toute sa carrière professionnelle dans une grande entreprise, ou – pire – dans une administration, n’attire plus grand monde. Toutes les analyses relatives au travail le montrent, les plus jeunes ont un rapport différent au travail : ils changent plus souvent de jobs, n’hésitent pas à travailler dans un domaine autre que celui de leurs études, et sont attirés par le statut d’(auto-)entrepreneur.

Surtout, on voit de plus en plus de personnes multiplier les activités rémunératrices : enseignant la journée et musicien le soir, consultant la semaine et artisan-menuisier le week-end, policier et coach sportif, informaticien et photographe, coiffeur et DJ, etc., etc., etc. On en connaît tous. Les exemples cités existent d’ailleurs réellement dans mon entourage. C’est ce qu’on appelle les “Slashers” : architecte/barman/photographe. “One person, multiple carreers(une personne, plusieurs carrières), du nom du livre de Marci Alboher sur la question. Les appellations sont elles aussi multiples : on parle également de “Portfolio carreer” et de “donjuanisme professionnel“. Et c’est typique de cette fameuse Generation Flux, dont parle souvent Fast Company.

Moi, j’aime bien l’idée de “Backpack entrepreneur” (“backpack” = sac à dos en anglais). C’est précisément le mode de “travail” que j’expérimente actuellement (sur le net plus qu’ailleurs, ne faites confiance qu’à ceux qui expérimentent leurs conseils sur eux-mêmes !).

Je préfère cette idée à celle de “casquette” : “avoir plusieurs casquettes”. En particulier, parce qu’on ne peut porter qu’une casquette à la fois (ou alors on a l’air ridicule). On me pose souvent cette question : “Oui, mais là, tu interviens avec quelle casquette ?” Sociologue ? Coach ? Enseignant ? Community manager ? Citoyen engagé ? … Comme si on ne pouvait porter qu’une de ces casquettes à la fois. Comme si mes compétences et expériences de sociologue ne me servaient pas en tant qu’enseignant ou que coach, comme si ce que j’avais appris comme enseignant ne me servait pas comme coach ou dans mes engagements personnels, etc. Continue reading Devenez Backpack entrepreneur !