Parution : Néo Santé, n°112, juin 2021

Nouvelle parution : “L’alimentation paléo en prévention du Covid”, Néo Santé, juin 2021, n°112, p. 24. Ce mois-ci, je publie le 3ème et dernier volet de ma série d’articles sur les liens entre obésité et formes graves de Covid-19. Depuis le début de la pandémie, les recherches sur la question se sont multipliées et toutes pointent du doigt le mode de vie occidental moderne : une alimentation hyper calorique, très riche en sucres raffinés, et potentiellement inflammatoire, couplée à un manque d’activité physique.

Dans ce dernier volet, je ne reviens par sur ces études, déjà présentées les 2 mois précédents, mais j’essaie d’être plus concret : quelles sont les premières étapes lorsqu’on veut reprendre en main sa santé ? Quelles sont les bonnes questions à se poser du point de vue de notre évolution ? Etc.

En réalité, cet article condense la centaine d’articles que j’ai publiés dans Néo Santé ces 10 dernières années. Manger et bouger comme notre corps est conçu constituera toujours la voie la plus saine vers une réduction de l’obésité et de ses complications…

(Je précise que le titre n’est pas de moi mais de la rédaction).

Parution : Néo Santé, n°111, Mai 2021

Nouvelle parution : “Covid-19 & obésité”, Néo Santé, mai 2021, n°111, p. 24. J’en avais déjà fait un post, mais je l’ai publié aussi sous forme d’article plus étoffé dans Néo Santé : parmi les pays avec un taux de mortalité élevé dû au Covid-19, pas un seul pays n’a moins de 50% de sa population en surpoids (et cela même en contrôlant les autres variables) ! De nombreuses autres méta-analyses sont venues compléter ces chiffres : plus on a un Indice de Masse corporelle (IMC) élevé, plus on a des risques d’être hospitalisé et de développer des formes graves de Covid-19.

Je présente quelques-unes des études dans l’article, qui fait le point sur la question. Et je peux déjà dire que l’article qui paraîtra en juin sera plus concret et présentera les choses les plus importantes à faire dans son alimentation et son mode de vie pour réduire les risques d’obésité.

Petit anniversaire aussi : Ca fait, ce mois-ci, 10 ans que la revue Néo Santé existe. Et ça fait donc 10 ans que j’écris dedans, puisque j’ai commencé dans le premier numéro, avec un long article… intitulé “Le mode de vie Paléo” ! 😉

Parution : Néo Santé, n°110, avril 2021

Nouvelle parution : “Covid et stress oxydatif”, Néo Santé, avril 2021, n°110, p. 24.

Parution ce mois-ci dans Néo Santé, de mon article sur le stress oxydatif. Je relaye en fait une étude de l’Université de Liège, parue très récemment, et qui révèle le rôle important du stress oxydatif dans les formes graves de Covid-19. Les chercheurs et chercheuses ont évalué le niveau de stress oxydatif de patients d’une unité de soins intensifs.

Cela fait lien avec l’alimentation que je défends dans cette rubrique “Paléonutrition”. Alimentation qui est particulièrement riche en antioxydants : fruits (dont en particulier fruits rouges), légumes, noix, poissons gras, thé vert, etc…. et particulièrement dénuée de tout ce qui favorise la présence de radicaux libres dans l’organisme : charcuterie industrielle, aliments à index glycémique élevé, excès en graisses polyinsaturées, etc.

De plus, les stress oxydatif est en soi lié à un des facteurs de comorbidité majeur du Covid-19 : l’obésité. Celle-ci induit effectivement du stress oxydatif…

(Je précise que je n’ai pas écrit le chapeau, il émane de la rédaction. C’est toujours le cas, comme le titre, et ça ne me pose pas de problème. Mais je le précise cette fois-ci, parce que je n’utilise jamais les mots “grands médias” ou l’idée d’ “occulter”.

Bonne lecture !

Parution : Néo Santé, n°107, janvier 2021

Nouvelle parution : “La glycine, l’acide aminé à rechercher”, Néo Santé, janvier 2021, n°107, p. 24. Parution du 2ème volet de ma série sur le collagène, et en particulier sur la glycine, cet acide aminé que l’on retrouve dans les os, les tendons, les articulations, les organes, la peau, etc.⠀

⚠️ Attention : double sujet tendu avec mes amis végétaliens / végétariens dans cet article ! 😉

1) Est-il sensé de jouer au petit chimiste pour avoir dans son alimentation tous les nutriments végétaux qui vont nous permettre de produire du collagène, alors que n’importe quel bouillon ou os à ronger nous apporte quelque chose d’infiniment plus complet à ce niveau-là ? L’approche “paléo” est toujours celle de la simplicité, parce que c’est probablement ça qui nous a permis de survivre durant des millions d’années (et l’archéologie confirme notre consommation de produits d’origine animale).⠀

2) C’est le manque de glycine par rapport à la méthionine qui serait surtout responsable de problèmes cardio-vasculaires liés à la viande, c’est-à-dire le fait de manger les parties les moins riches (les muscles) sans les parties les plus riches (organes, peau, articulations, etc.), ce que nos ancêtres mangeaient et qu’on a abandonné… Le problème est-il donc de consommer de la viande ? Ou de consommer de la viande *comme on en consomme aujourd’hui* ? (D’un point de vue “santé”. Pour des raisons morales ou philosophiques, que je respecte évidemment, ça ne change rien). ⠀

Et puis, ça parle aussi un peu de la glycine comme précurseur d’un neurotransmetteur qui inhibe le système nerveux central, équilibrant les effets excitateur du glutamate… ⠀

Bonne lecture ! 😉

Parution : Néo Santé, n°106, décembre 2020

Nouvelle parution : “Le collagène, ce nutriment qui nous structure”, Néo Santé, décembre 2020, n°106, p. 24. Je publie ce mois-ci “Le collagène, ce nutriment qui nous structure” dans la revue Néo Santé.

Si vous suivez des vidéos de recettes “paléo”, en particulier sur des blogs américains, vous voyez peut-être régulièrement du “collagène” rajouté à la recette. Un grand défenseur du collagène est d’ailleurs Mark Sisson, auteur de nombreux livres sur l’alimentation paléo.

Nos ancêtres en consommaient davantage, parce qu’ils mangeaient toutes les parties de l’animal : les organes, cartilages, les os, etc.

Avoir une alimentation suffisamment riche en collagène est important pour nos articulations, nos tendons et nos os. Alors, bien sûr, cela existe en suppléments, mais l’idéal est toujours de trouver ce dont on a besoin dans les aliments qu’on mange.

Et ça a été l’occasion pour moi de placer le belgicisme 🇧🇪 “spépier” dans cet article ! Les Belges auront compris… et les autres devront lire l’article pour en avoir l’explication ! 😉

Parution : Néo Santé, n°105, novembre 2020

Nouvelle parution : “Les acides gras trans, ennemis du coeur”, Néo Santé, novembre 2020, n°105, p. 24. Je publie ce mois-ci cet article dans Néo Santé, deuxième volet de ma série sur les aliments ultra-transformés (plats préparés, céréales petits déjeuners, plats à réchauffer au four, etc…) !

L’article du mois passé portait sur le caractère très calorique de ces aliments et sur leur teneur en sucres rapides.

L’article de ce mois-ci porte sur leur teneur en acides gras Trans, ces graisses artificielles créées en ajoutant de l’hydrogène à des huiles végétales.

Non seulement ces graisses Trans sont inflammatoires et oxydantes, mais elles induisent également la résistance à l’insuline et sont associées au développement de maladies cardio-vasculaires.

De plus, ces aliments ultra-transformés sont généralement très pauvres en bons micronutriments (vitamines, minéraux, etc.) dont on a besoin dans notre alimentation.

Tout ça est expliqué dans l’article, mais la conclusion à retenir, c’est simplement que moins les aliments arrivent transformés dans votre cuisine, mieux c’est ! Ce sera à vous, grâce à vos qualités de cuisinier ou cuisinière de les transformer. Et ça, de nombreuses études le montrent également : plus on cuisine soi-même, à la maison, plus on mange sainement… 😉

Parution : Néo Santé, n°104, octobre 2020

Nouvelle parution : “La catastrophe sanitaire par l’ultra-transformation alimentaire”, Néo Santé, octobre 2020, n°104, p. 24. Ce mois-ci, je publie dans Néo Santé un article sur la nourriture “ultra-transformée” selon la classification NOVA (🇬🇧« ultra-processed food ») : plats préparés et/ou surgelés, plats et pains à réchauffer au four, céréales petit-déjeuner, chips, biscuits, bonbons, soupes ou pâtes instantanées, viandes recomposées, sodas, etc. De 1990 à 2010, la part de ces produits dans l’alimentation a triplé dans certains pays européens ! Le problème, c’est que ces aliments sont extrêmement caloriques, riches en sucres et en particulier en sirop de maïs à haute teneur en fructose : un dérivé très sucré de l’amidon du maïs.

Toutes les recherches sur la question montrent l’incidence de ce type d’aliments ultra-transformés sur le surpoids et le diabète de type II, par exemple.

Le simple fait de retirer les aliments ultra-transformés de son alimentation constitue déjà une stratégie pour perdre du poids, et explique en soi le succès de plusieurs régimes tout à fait différents : paléo, cétogène, crudivore, et dans une certaine mesure végétarien / végétalien également… à condition de ne pas remplacer les produits animaliers par des produits végétaux ultra-transformés…

Plus d’infos dans l’article…

Parution : Néo Santé, n°98, mars 2020

Nouvelle parution : “Sucre et santé mentale”, Néo Santé, mars 2020, n°98, p. 24. 

Je publie ce mois-ci “Sucre et santé mentale” dans Néo Santé. Consommer du sucre peut perturber fortement notre fonctionnement hormonal, et provoquer des sautes d’humeur importantes.
On connaît évidemment l’impact du sucre sur l’insuline, mais il y a un effet domino sur le cortisol, l’adrénaline, la sérotonine, la dopamine, et tout un ensemble d’hormones et de neurotransmetteurs. La médecine a d’ailleurs observé de nombreux liens entre diabète et dépression.

Les Stoïciens, qui se caractérisaient par leur calme et leur humeur stable (l’expression “être stoïque” est restée), avaient compris qu'”une trop copieuse nourriture [émoussait] la pensée” (Sénèque). Et de fait, une nourriture trop copieuse en sucre peut provoquer des pics d’énergie… suivis de chutes en dépression.

Diminuez votre consommation de sucres rapides (en mangeant par exemple plus de légumes, qui ont généralement un index glycémique assez bas) et vous verrez que votre comportement se modifiera ! 😉

Plus d’informations dans l’article…

Parution : Néo Santé, n°97, février 2020

Nouvelle parution : “Comment freiner le vieillissement”, Néo Santé, février 2020, n°97, p. 24. 

Plus précisément, l’article s’intéresse à ce qu’on peut faire pour garder un mode de vie indépendant le plus longtemps possible.

Dans le CrossFit, on apprend que le manque de mouvement fonctionnel amène à l’état de “décrépitude” : lorsqu’on n’est plus capable d’effectuer les tâches quotidiennes, et qu’on a donc besoin d’une assistance (ce qui conduit généralement vers un placement en maison de repos).

Alors, comment retarder l’atrophie musculaire et cérébrale qui nous amène tout droit vers la perte de l’autonomie ? C’est tout l’objet de l’article 😉

Ce qui est intéressant, c’est que la médecine et la société moderne nous permettent de vivre bien au-delà de nos capacités physiques et mentales de base, ce que nous ne pouvions probablement pas faire au cours de notre évolution. Cette augmentation de l’espérance de vie est certainement un progrès social. Mais il est intéressant de remarquer que ce qui nous permettra de vivre le plus vieux en toute indépendance, par nous-même, est l’alimentation et l’activité physique que nous avons connues durant les millions d’années de notre évolution.

Agir grâce à la notion d’Empowerment. Alimentation, sport, emploi, transition, etc…

Une des choses que je préfère dans la notion d’empowerment, c’est qu’elle permet de dépasser tout un ensemble de débats qui me semblent souvent stériles. Comme par exemple l’opposition individu / société et son éternelle déclinaison dans : “est-ce la faute de l’individu ou la faute de la société ?“, responsabilité individuelle v/s responsabilité collective ?

Une approche par l’empowerment peut se permettre de faire l’économie d’une théorie sur le monde social, en ce sens que c’est avant tout un mode d’action, ou mieux : un call-to-action.

Pour la petite histoire, j’ai commencé à écrire sur l’empowerment lorsque j’étais enseignant. J’avais entrepris l’écriture d’un “Guide pratique à destination des enseignants en Sciences humaines” (qui reste pour l’instant à moitié écrit). Le pitch était celui-ci :

Peut-être qu’enseigner est difficile parce que l’Enseignement manque de moyens, que les programmes sont mal adaptés, que les jeunes ne sont plus comme avant, que les parents les éduquent mal, etc… Peut-être… Mais ça ne sera pas réglé demain. Comment faire en sorte, pour un enseignant, que ça se passe bien devant sa classe, dès lundi matin ?

Le but était de fournir un ensemble de trucs et astuces, à mettre directement en pratique, pour que ça se passe bien. Rien de pire pour un enseignant d’avoir l’impression d’aller au combat devant sa classe tous les matins, et de se dire que ça n’ira pas mieux tant que “la société” ne changera pas (ce qui arrivera bien un jour ou l’autre mais pas demain).

Et rien n’empêche, à côté de ça, de militer pour une revalorisation de l’enseignement, pour un changement des programmes, de dénoncer le laxisme des parents, la perte des valeurs des jeunes, etc. Mais l’idée est d’agir, indépendamment de ces causes sur lesquelles on n’a pas une emprise directe.

Une approche par l’empowerment, c’est exactement ça : peut-être que la cause du problème est collective, qu’elle relève d’un problème de société, peu importe, je décide d’abord de modifier mon propre comportement.

Et on voit bien du coup en quoi une approche par l’empowerment est a-politique, la dimension politique relevant de la manière dont on perçoit les causes du phénomène.

Récemment, je lisais un article traitant de l’obésité, intitulé “‘Journée européenne de l’obésité’ : malaise autour de la campagne de sensibilisation“. Cet article relayait les propos de l’ONG Food Watch, dénonçant une campagne de sensibilisation coordonnée par le CNAO (Collectif national des associations d’obèses) et soutenue par le Gouvernement français. Pourquoi ? Parce que cette campagne “culpabilise les consommateurs au lieu de cibler les vrais responsables que sont les industriels de la malbouffe“.

Extrait :

“Contre l’obésité, bougez votre corps pour être au cœur de votre santé », « Contre l’obésité, mangez équilibré et avec plaisir », « Contre l’obésité, osez changer vos modes de vie » : voici le genre de message que la CNAO a adressé au public via une campagne d’affichage à l’occasion de la journée européenne de l’obésité. D’un premier regard, ceci peut sembler de simples conseils anodins et bienvenus. Cependant, ils font du surpoids une simple question de choix individuels, au dépit du fait que l’obésité est en passe de devenir un défi civilisationnel, y compris en France (15 % des adultes sont concernés, une tendance qui s’aggrave). Dès lors, cette campagne n’inculque-t-elle pas une nouvelle fois l’idée que les individus, isolés face à leur situation, sont les seuls responsables ? Pas les industriels ? Pas les grandes marques ? Pas notre manière de gérer collectivement la société ? Le manque de vision systémique de la problématique frappera aux yeux des professionnels du milieu.”

  • Est-ce que l’obésité est un défi civilisationnel ? Oui !
  • Est-ce que les industriels sont responsables ? Oui, bien sûr ! Je pointerais même du doigt l’industrie du sucre en particulier, qui réalise un véritable lobbying, tels les cigarettiers à une époque, pour vendre leurs produits et détourner l’attention publique des dangers du sucre. J’en ait fait une analyse ici : “Et si nous refusions d’être au service de l’industrie alimentaire ?” (et une autre version dans Sport & Vie : janvier-février 2016, n°154)
  • Est-ce la faute des grandes marques ? De la grande distribution qui rend les aliments les plus mauvais pour la santé, les plus accessibles et les moins chers ? Oui, oui, oui !

Mais en quoi cela va-t-il aider, dès demain, celle ou celui, qui doit perdre du poids parce que sa santé est en danger ?

On peut – et même, je pense, on doit – critiquer la grande distribution, l’industrie agro-alimentaire, qui a tout à fait dénaturé notre alimentation. Mais demain matin (et quand je dis “demain”, c’est vraiment “le jour après celui-ci”, mardi par exemple, si vous lisez ce texte lundi… pas un “demain” dans le futur), les mêmes produits seront toujours présents dans les mêmes magasins, avec les mêmes marques, les mêmes multinationales et les mêmes lobbies. Mais VOUS pouvez décider ce que vous allez mettre dans votre bouche au petit-déjeuner, à midi et au soir. VOUS pouvez décider si, au lieu de regarder un xième épisode de votre série, vous allez marcher un peu… ou courir… ou quoi que ce soit d’autre comme activité physique. Ca, PERSONNE ne peut vous en empêcher. Continue reading Agir grâce à la notion d’Empowerment. Alimentation, sport, emploi, transition, etc…