Brève réflexion sur la contamination des oeufs et le rôle de l’AFSCA

Illustration : Les Humeurs d’Oli

Dans un article de L’Echo, Philippe Baret, professeur à la faculté des bio ingénieurs de l’UCL explique : “L’Afsca (…) va avoir tendance à venir contrôler un petit producteur et à faire confiance a priori aux acteurs historiques de l’agro-industrie.

De fait :

  • l’AFSCA déverse du détergent sur des tartes faites par les habitants d’un village lors d’une fête locale… parce qu’il y a “de la poussière et des araignées”.
  • l’AFSCA fait couper une haie d’aubépines quasi centenaire pour “un risque potentiel de feu bactérien pour les vergers voisins”.
  • l’AFSCA fait interdire l’utilisation de petits fruits sauvages par une maraichère bio, parce qu’ils ne sont pas “traçables”.
  • l’AFSCA fait fermer un frigo solidaire à Namur.
  • l’AFSCA interdit à des cuisiniers de boire de l’eau en cuisine en pleine canicule.

… Mais l’AFSCA ferme les yeux sur la contamination au Fipronil, un insecticide interdit !

Observation #1 : La meilleure manière de diminuer les risques alimentaires est de favoriser une alimentation décentralisée, locale, bio, à petite échelle et ancestrale.
-> Fournir des oeufs à 100 personnes génère moins de risques que de fournir des oeufs à 100.000 personnes.
-> On a survécu des millions d’années avec des araignées, de la poussière, et des fruits non-traçables. On connaît par contre peu l’impact du Fibronil sur la santé à long terme.
-> l’AFSCA favorise le modèle alimentaire le plus risqué.

Observation #2 : l’AFSCA fait partie de ces institutions “iatrogènes”. En voulant éliminer tout risque alimentaire à coups de réglementation, l’institution favorise les grosses industries qui ont les moyens financiers et humains de répondre à toutes ces réglementations, alors même que ces grosses industries vendent majoritairement des produits de moins bonne qualité nutritionnelle, lorsqu’ils ne sont pas carrément néfastes pour la santé, et à la base de tout un ensemble de troubles de santé hautement plus dangereux : diabète, hyperinsulinémie, hypertension, athérosclérose, inflammation chronique, certaines formes de cancer, etc. Au final, Mac Do et Coca-Cola ont beaucoup moins de chances d’être pénalisés par l’AFSCA qu’un petit maraîcher bio.

La solution n’est pas dans un changement de fonctionnement de l’AFSCA. La solution est dans un nouveau modèle de société.

Article de L’Echo : http://www.lecho.be/dossier/choixredac/Philippe-Baret-UCL-L-Afsca-se-cache-derriere-ses-controles/9921482

Un lien : le groupe Facebook Protégeons nos produits artisanaux de l’AFSCA

Cherche co-rédacteur / éditeur pour une ouvrage sur l’alimentation paléolithique

Ca fait pas mal de temps que je me dis que je devrais rassembler tous les articles que j’ai publiés ces dernières années dans la rubrique Paléo Nutrition de la revue Néo Santé. Le premier date déjà de 2011 ! En tout, ça fait une soixantaine d’articles (liste ici) !

Mais je manque de temps pour me replonger dans toutes ces pages, et structurer un ouvrage cohérent. Alors, je me dis que je pourrais collaborer avec une autre personne, dont la tâche serait de se plonger dans cette grosse centaine de pages (60 articles de 2 pages A4, police 12), couper tout ce qui est inutile ou redondant, et trouver une manière de structurer tous ces articles.

Le but est d’arriver à une centaine de pages, voire 120, en format “Livre”.

Au niveau éditorial, l’idée est de mettre l’accent sur une approche globale de la santé, basée sur l’évolution, et donc forcément sur la plus longue période de notre évolution : la période paléolithique. C’est au final vers ça que je vais dans l’ensemble de ces articles : l’évolution a fait de notre corps un organisme complexe très performant pour survivre. Une approche simple et très cohérente de la santé est donc simplement de privilégier une alimentation – et plus largement un mode de vie – qui permette à notre corps de fonctionner comme il est censé fonctionner. Ca paraît bateau, mais c’est extrêmement fort – et pratico-pratique – comme approche.

Ce n’est donc ni un livre de recettes paléo (il en existe déjà plein !), ni une méthode pour perdre du poids (même si manger sainement ne peut qu’amener à perdre la masse grasse qui serait excédentaire).

Donc, je cherche un homme / une femme qui :

  • Est intéressé.e par le sujet (primordial !)
  • A une certaine connaissance de la santé, de la médecine, etc. (pas besoin d’être médecin, mais comprendre le fonctionnement du corps et être capable de lire des articles sur Pubmed serait un réel atout !)
  • A une certaine connaissance de l’édition (en soi les articles sont écrits, et je me charge de ce qu’il faudrait rajouter au niveau rédactionnel).
  • A une grosse capacité de synthèse, pour être capable d’identifier ce qu’il faut garder et ce qu’il faut couper.
  • Est sympa (parce que c’est plus gai pour bosser) 🙂

J’offre :

  • La possibilité d’être co-auteur.e d’un livre sur l’alimentation paléo.
  • Une pourcentage sur les ventes par la suite, à fixer selon une convention.

(Pour l’instant, je n’ai pas d’accord avec le moindre éditeur. On peut imaginer qu’au fur et à mesure du travail, un éditeur nous fasse une offre, et qu’on renégocie les bénéfices de chacun. Cela peut être noté dans la convention de départ).

Intéressé.e ?

Envoyez-moi un petit mail (yvespatte@gmail.com) expliquant qui vous êtes, quelle est votre expérience et à quel point vous êtes motivé.e !

Si vous avez déjà édité ou publié quelque chose, mentionnez-le !

C’est évidemment plus pratique si vous vivez en Belgique et qu’on peut se voir pour en discuter autour d’un verre, mais ce n’est pas une obligation, les moyens de communication actuels permettent de trouver la bonne personne même si elle habite loin !

Parution : Néo Santé, n°69, juillet-août 2017

Nouvelle parution : “Equilibrer le microbiote buccal”, Néo Santé, n°69, juillet-août 2017, p.24. C’est lorsque nous mettons ce que nous mangeons dans notre bouche que tout commence : plus de 700 espèces de bactéries rentrent en action, uniquement dans notre cavité buccale ! Et certaines nous accompagnent depuis des millions d’années ! Mais l’apparition de l’agriculture, et puis des produits industriels, a appauvri ce “microbiote oral”… au profit des bactéries les plus cariogènes !

La santé de notre bouche est très importante, elle est même un très bon indicateur de notre santé générale. Alors, autant préserver ces milliards de bactéries avec l’alimentation la plus saine possible !

Parution : Néo Santé, n°68, juin 2017

Nouvelle parution : “Pourquoi manger local et de saison ?”, Néo Santé, n°68, juin 2017, p.24. Je parle assez souvent de l’intérêt de manger local et de saison, principalement pour des raisons environnementales et de développement local face à la grande distribution. Mais manger comme cela est également très important dans une optique santé. Pourquoi ?

  1. Parce que les aliments de saison nous apportent ce dont nous avons besoin au moment où nous en avons besoin : hydratation et protection par rapport aux rayons du soleil en été (baies, carottes, tomates, etc.), apport calorique supplémentaire au fur et à mesure que les températures baissent en automne (noix, potirons, choux…), et ainsi de suite pour les quatre saisons.
  2. Plus les fruits et les légumes sont consommés rapidement après leur récolte, plus ils sont nutritifs. En moyenne, les aliments vendus en grande surface auront attendu plus d’une semaine entre leur récolte et leur consommation. Les brocolis auront perdu 56% de leur vitamine C. Les haricots verts : 77% !

Plus d’infos dans l’article…

L’affaire ORES : Exemple parfait d’une crise de la délégation

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Après le scandale Publifin, c’est à ORES, l’opérateur des réseaux gaz et électricité en Wallonie, de se retrouver sous le feux des projecteurs. En mars de cette année, Le Vif l’Express titrait “Intercommunales : 20 milliards. La facture d’un système“. Sous-titre : “Depuis 25 ans, le prix de votre électricité est surévalué… et les politiques ont fermé les yeux“. La plupart des médias ont repris l’information, et l’on développée. Au niveau judiciaire, une information est ouverte auprès du parquet. Et au niveau politique, le Ministre wallon des pouvoirs locaux a demandé un rapport à son administration. Autrement dit, on en parle beaucoup, et on va continuer à en entendre parler…

Mais sommes-nous, nous citoyens, capables de comprendre quelque chose à cette affaire ? Je voudrais essayer de vous expliquer tout cela, de la manière la plus simple et la plus exacte possible. Mon point de vue est celui d’un citoyen lambda, qui regarde l’ensemble du système, la “big picture“, avec un point de vue “extérieur”, “outside of the box“, un peu comme cet enfant de la fable des “Habits neufs de l’empereur” (Andersen) qui, hors des arcanes du pouvoir, peut dire tout haut ce qu’on ne s’autoriserait pas à dire dans les milieux initiés, dans la “box”, dans le système, etc…

D’autant plus que le coeur du problème est précisément une faillite des instances à qui nous avons délégué tout un ensemble de pouvoirs. Si vous me suivez depuis un petit temps, vous savez que c’est sur cette “crise de la délégation” que j’écris principalement depuis quelques années. Et face à toute crise de la délégation, les mouvements qui émergent sont dans une dynamique d’empowerment, de reprise en main des choses par les citoyens. Ici, c’est au niveau de l’énergie et de la démocratie locale que cette réappropriation d’un pouvoir citoyen pourrait émerger.

Bon. Partons d’une situation qui serait idéale en matière de gestion démocratique de la production et de la consommation d’énergie. Quel est l’engagement de la “démocratie représentative” ? C’est que nous puissions élire des personnes qui nous “représentent” pour prendre tout un ensemble de décisions à notre place, cela parce que la complexité d’une société fait que tout le monde ne sait pas à tout moment prendre part à toutes les décisions.

L’énergie est un enjeu extrêmement important, parce que nous sommes tous concernés, au quotidien, et que la manière dont nous produisons cette énergie a un impact potentiel sur toutes les personnes vivant sur notre territoire, et même sur celles qui naîtront dans le futur, en terme de pollution, de réchauffement climatique, etc.

Alors quelle est la chaîne décisionnelle sur cet enjeu fondamental ? Continue reading L’affaire ORES : Exemple parfait d’une crise de la délégation

Parution : Néo Santé, n°67, mai 2017

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Nouvelle parution : “Commet prévenir les calculs rénaux ?”, Néo Santé, n°67, mai 2017, p.24. Voilà un trouble de santé auquel on ne pense pas nécessairement lorsqu’on parle des maladies qui augmentent dans nos sociétés industrialisées. Il a pourtant doublé ces 15 dernières années, au point qu’on estime qu’aux Etats-Unis, une personne sur quinze connaîtra une expérience (douloureuse !) de pierres aux reins. On sait évidemment qu’il faut réduire le sel et bien s’hydrater. Mais d’autres causes peuvent intervenir : manque de magnésium, régime cétogène, et déséquilibre entre vitamine D et vitamines A et K2. Au niveau de la vitamine D, le soleil pourrait jouer un rôle : plus on descend vers des latitudes ensoleillées, plus le risque augmente. Mais cela est-il dû uniquement à la déshydratation liée à la chaleur ? Le point sur la question dans l’article…

Parution : Néo Santé, n°66, avril 2017

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Nouvelle parution : “Jeûner pour doper le cerveau”, Néo Santé, n°66, avril 2017, p.24. Si vous avez déjà testé le jeûne, vous avez peut-être ressenti cette impression d’être plus alerte ? Cela pourrait se justifier au niveau cérébral et trouver son origine sans nos pratiques de chasse ! A lire dans Néo Santé…

Parution : Néo Santé, n°65, mars 2017

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Nouvelle parution : “La détox est en nous”, Néo Santé, n°65, mars 2017, p.24. Comment favoriser les mécanismes naturels de notre corps pour éliminer les toxines, sans boisson “miracle” 😉 Dans la “detox”, notre foie est l’organe majeur et son plus grand allié est le glutathion, dont la production est favorisée par les aliments comme les végétaux à feuilles vertes, les crucifères, le jaune d’oeuf, etc… A lire dans Néo Santé.

Parution : Néo Santé, n°64, février 2017

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Nouvelle parution : “Gros plan sur les boissons énergisantes”, Néo Santé, n°64, février 2017, p.24.” : Explication du fonctionnement de la caféine, et comparaison du café, du thé et du guarana. Et puis le point également sur les boissons énergisantes “sans sucre”, mais qui l’ont remplacé par le Sucralose (qui contribue tout autant à la prise de poids, et à l’hyperinsulinémie). Quant à la taurine ou au ginseng, rien de très concluant au niveau des recherches, par rapport à un gain d’énergie ou à une amélioration des performances…

Parution : Néo Santé, n°63, janvier 2017

 

Photo 6-01-17 08 55 54Nouvelle parution : “Alimentation et sexualité (II)”, Néo Santé, n°63, janvier 2017, p.24. Deuxième volet relatif au lien entre alimentation et sexualité. Oubliez le mythe des aliments aphrodisiaques le grand soir venu, et privilégiez au quotidien, une alimentation qui favorise les fonctions sexuelles. Si nous sommes là pour en parler, c’est que durant des millions d’années, nos ancêtres ne s’en sont pas trop mal sortis. Une alimentation saine et une activité physique régulière sont les clés ! 😉 Explication dans l’article…