Parution : Néo Santé, n°30, janvier 2014

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Nouvelle parution : “Santé mentale et Oméga-3”, Néo Santé, n°30, janvier 2014, p. 38. L’article du mois passé avait été l’occasion d’explorer le lien entre notre alimentation et une maladie neurodégénérative comme la maladie d’Alzheimer. Ce mois-ci, j’ai poursuivi sur ce lien entre l’alimentation et le cerveau, pour comprendre l’influence des acides gras Omega-3 sur notre comportement social et notre santé mentale. Je précise tout de suite : de formation, je suis sociologue. Je suis donc plutôt enclin à “expliquer le social par le social“, comme disait Durkheim, un des pères fondateurs de la sociologie, au tournant du 20ème siècle. Pourtant, force est de constater que le lien entre la prise d’Omega-3 et des phénomènes comme l’anxiété, l’agressivité, la dépression, etc., est soutenu par de nombreuses recherches, et que des traitements ont fait leur preuve dans des contextes aussi difficiles que l’agressivité en milieu carcéral…

7.1. Reprendre en main son alimentation et sa santé

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Ce texte est le chapitre 7.1. de l’ouvrage en cours d’écriture “Empowerment ou la société de l’anti-délégation“. Toutes les infos et l’introduction à cette réflexion se trouvent ici (il est préférable de lire l’intro avant ce texte, pour bien en comprendre tout le sens, mais vous pouvez aussi vous contenter de ce texte, si seules les questions d’alimentation vous intéressent… et peut-être que cela vous donnera envie d’aller voir dans quelle réflexion plus large ce texte s’inscrit ?) 😉 

Commençons notre quête d’autonomie par ce qui nous concerne intimement : notre alimentation. Quelle maîtrise avons-nous de ce que nous ingérons ? La production alimentaire de masse a mis à notre disposition une offre d’aliments sans précédents, et cela en quantité infinie. Mais quelle connaissance avons-nous précisément de ce que nous mangeons, si l’on compare à la connaissance que pouvaient en avoir nos grands-parents, ou plus loin, nos ancêtres du Paléolithique ?

7.1.1. L’alimentation « paléo »

L’une des tendances actuelles en matière d’alimentation est ce qu’on appelle l’alimentation « paléolithique » (et je suis bien placé pour le savoir puisqu’une partie de mon activité professionnelle consiste à suivre des personnes, au niveau nutritionnel, avec ce type d’alimentation). Comme la période paléolithique représente 99,5 % de notre temps sur terre en temps qu’êtres humains, l’alimentation du chasseur-cueilleurs est particulièrement bien adaptée à notre organisme. Et on essaie donc de manger ce que l’on pouvait chasser, pêcher, cueillir, ramasser : viande, poisson, œufs, légumes, fruits, noix, amandes, etc.

De très nombreuses études montrent les bienfaits de cette alimentation, très peu inflammatoire (parce que sans gluten, sans lectines, sans phytates, sans lactose) et à index glycémique bas (parce que sans sucres rapides) sur notre santé. Personnellement, j’ai vu des gens reprendre en main leur physique et leur santé, grâce à cette méthode, comme ils ne l’avaient jamais fait auparavant.

Mais au-delà de ne pas manger de produits céréaliers inflammatoires et fort sucrés, ni de produits industriels, qu’est-ce qui distingue notre alimentation de celle de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ? A la différence de nous, ils savaient très précisément ce qu’ils mangeaient, simplement parce qu’ils l’avaient eux-mêmes chassé, pêché, cueilli ou ramassé. Et même s’ils n’avaient pas une connaissance scientifique comme nous de l’aliment, ils en connaissaient l’origine.

eatreafoodComparez un peu : toute personne qui a fait des études secondaires peut dire si ce qu’il mange est plutôt composé de sucres, de graisses ou de protéines. On connaît la différence entre les trois macro-nutriments, protéines, lipides et glucides. Et pourtant, il arrive que nous mangions du cheval en croyant manger du bœuf ! Voilà quelque chose qui ne devait pas arriver à notre ancêtre chasseur-cueilleur…

En acquérant davantage de connaissances sur l’alimentation, nous avons perdu la maîtrise de ce que nous mangeons. Le paradoxe n’est qu’apparent si on se remémore que la modernité est un double mouvement de « différenciation du travail » et de « rationalisation ». Jusqu’il y a finalement peu de temps, la même personne trouvait ou produisait sa nourriture, la préparait, la conservait, et la cuisinait avant de la manger. Aujourd’hui, tout un ensemble de personnes, aux professions tout à fait variées, participent à la production de la nourriture, de la terre (ou de l’étable par exemple) jusqu’à l’assiette. Et ils le font avec tout un savoir rationnel, formalisé, et très spécialisé (la chimie a ici un rôle important) que nous ne pouvons pas tous maîtriser. Au final, on ne sait plus ce que l’on mange, soit tellement ça a été transformé, soit tellement des éléments ont été rajoutés, comme tous les conservateurs et autres additifs.

7.1.2. Etre adulte, c’est se nourrir soi-même

L’anti-délégation se développe donc sur le sentiment qu’ « on nous fait avaler n’importe quoi », et donc sur la volonté de reprendre le contrôle de notre alimentation.

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Parution : Néo Santé, n°29, décembre 2013

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Nouvelle parution : “Huile de coco contre maladie d’Alzheimer“, Néo Santé, n°29, décembre 2013, p. 38. Les graisses saturées ont une très mauvaise réputation. Pourtant, nous avons besoin de graisses saturées, en particulier notre cerveau. Mais de graisses saturées naturelles, non-industrielles. Après avoir parlé de l’huile de palme, voici les bienfaits de l’huile de coco pour lutter contre une maladie dégénérative comme la maladie d’Alzheimer.

De la Préhistoire à aujourd’hui : une augmentation des inégalités hommes-femmes

Emile_DurkheimA l’occasion d’une relecture d’un des classiques de la sociologie, datant de 1930 : “De la division du travail social“, d’Emile Durkheim (pour un article dont je vous ferai bientôt part), je suis tombé sur un passage intéressant. 

Dans son explication de ce qu’il appelle la “division du travail sexuel”, Durkheim rappelle que la différence entre la force de l’homme et de la femme était beaucoup plus petite à la Préhistoire qu’elle n’est aujourd’hui. “Le femme de ces temps reculés, écrit-il (p.20), n’était pas du tout la faible créature qu’elle est devenue avec le progrès de la moralité” (c’est-à-dire avec le développement de la société).

Durkheim fait référence aux recherches de Paul Topinard (1830-1911), médecin et anthropologue français. Celui-ci avait remarqué que les différences entre hommes et femmes augmentaient avec la civilisation ! C’est-à-dire que des squelettes de l’ancienne Egypte, par exemple, montreraient moins de différences entre hommes et femmes que des squelettes plus récents.

On ne peut donc absolument pas justifier les différences hommes-femmes, en matière de rôles sociaux, par des différences anthropologiques qui remonteraient à la Préhistoire. Durkheim cite également Theodor Waitz (1821-1864), anthropologue et psychologue allemand, qui, dans “Die Anthropologie der Naturvölker”, avait remarqué que dans des sociétés primitives comme les Iroquois, les Natchez (Hawaï), ou dans des sociétés de peuples de Nouvelle-Zélande, les fonctions masculines et féminines étaient très similaires : “les deux sexes mènent à peu près la même existence“.

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(man and woman, native american)

Il cite enfin Herbert Spencer (autre auteur classique des sciences sociales, 1820-1903), qui notait qu’à Cuba, les femmes étaient aussi guerrières que les hommes et qu’elles se battaient à côté d’eux. “Un des attributs aujourd’hui distinctifs de la femme, la douceur, conclut Durkheim, ne paraît pas lui avoir appartenu primitivement“.

Dans un article devenu classique, de 1987, “The Worst Mistake in the History of the Human Race“, Jared Diamond, de la Los Angeles Medical School, avait quand à lui expliqué que la révolution agricole avait encouragé les inégalités entre les sexes : dans une société où les rôles sociaux se différencient de plus en plus (certains produisent l’alimentation pour tout le monde, d’autres peuvent alors s’occuper des fonctions politiques, religieuses, guerrières, etc.), les femmes deviennent de plus en plus confinées à un rôle de production agricole, alors que dans la période pré-agricole, c’est-à-dire paléolithique, elles occupaient des fonctions plus ou moins similaires aux hommes et aux femmes.

C’est précisément cette division du travail qui constitue le questionnement principal de Durkheim…

Cela veut aussi dire que de nombreuses hypothèses sur le “cerveau archaïque” ont surtout tendance à “naturaliser” des différences entre hommes et femmes qui sont bien plus culturelles – et relativement récentes – que réellement naturelles… Au temps archaïque, les différences hommes / femmes étaient moins importantes que maintenant… Et non, pour les chasseurs-cueilleurs du paléolithique, la chasse n’était pas exclusivement masculine et la cueillette féminine. C’est d’ailleurs le fait que les femmes participaient aux chasses, qui pouvaient être très longues, puisqu’il fallait parfois pister un animal durant de longues heures, qui explique que sur de longues distances (ultra-marathons), les capacités des hommes et des femmes ne diffèrent pas tellement…

Pour rester dans le domaine sportif, vous remarquerez que cette égalité hommes-femmes est prônée dans le CrossFit, en ce sens que les deux sexes font exactement la même chose. Et si, lors des compétitions, les charges sont généralement différentes, les entraînements publiés tous les jours sur CrossFit.com ne proposent jamais de poids différents pour les hommes et les femmes. C’est voulu de la part de CrossFit HQ : dans n’importe quelle salle, il arrive que des femmes soient capables de porter plus lourd que les hommes. Nul besoin de limiter les femmes à un poids inférieur aux hommes…

Parution : Néo Santé, n°28, novembre 2013

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Nouvelle parution : “Le Soja ? Pas si bon que ça… (II)“, Néo Santé, n°28, novembre 2013, p. 38. Voici le deuxième volet consacré au soja. Dans le premier, je donnais un aperçu du caractère industriel et inflammatoire du soja, qu’on nous vend pourtant comme un produit “bio”. Je rentre cette fois pleinement dans la question des troubles hormonaux et de l’impact du soja sur la thyroïde. Le soja, dans ces formes les plus traditionnelles, qui ne sont plus guère consommées, reste un aliment récent à l’échelle de l’évolution humaine. Et le passage en revue de la littérature scientifique sur la question montre que les résultats sont soit contradictoires, soit insuffisants pour soutenir la plupart des avantages de la protéine de soja sur la santé.

Moi, on ne me fait pas avaler n’importe quoi

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J’aime bien ce slogan, de l’Opération 11.11.11, organisée par le CNCD (Centre national de coopération au développement) en Belgique.

J’ai effectivement l’impression qu’il y a toujours un lien entre le fait, pour un groupe social, de reprendre le contrôle de sa capacité d’action et de décision, et le fait, pour un individu, de reprendre en main son alimentation, sa santé, son physique. Dans un cas comme dans l’autre, on est dans une logique d’Empowerment.

Ne pas avaler n’importe quoi, c’est ne plus se laisser diriger sans réfléchir. Ne pas avaler n’importe quoi, c’est ne plus se laisser nourrir sans réfléchir. C’est re-devenir acteur de ses actes, acteur de ses décisions, qu’elles soient politiques, éthiques ou alimentaires.

Ce qui nous distingue le plus du chasseur-cueilleur auquel on se réfère lorsqu’on parle d’alimentation paléolithique, c’est cette connaissance de ce qu’on avale.

  • Bien que le chasseur-cueilleur n’avait pas de connaissances scientifiques de ce qu’il mangeait (macro et micro-nutriments, etc.), il savait précisément ce qu’il mangeait, puisque c’était forcément ce qu’il avait, lui-même (ou ses proches), chassé, pêché, cueilli ou ramassé de la journée. Il savait précisément de quel arbre ou plante provenaient les feuilles qu’il mangeait; il savait précisément de quel animal provenait le morceau de viande qu’il mangeait. On ne lui faisait pas avaler n’importe quoi.
  • A l’inverse, bien que nous ayons la connaissance scientifique (grâce à l’école) de ce que nous mangeons, le processus industriel est souvent tel que nous ne savons plus ce que nous mangeons. Nous ne savons ni d’où cela provient précisément, ni toutes les transformations qu’ont connues les choses que nous mangeons. Parfois même nous ne savons pas ce que nous mangeons, comme ce fût le cas avec la viande cheval en France. En somme, on nous fait avaler n’importe quoi.

Pour être un peu plus trash, je dirais aussi ceci : selon l’orifice dont il est question, si on introduit quelque chose dans mon corps contre ma volonté, c’est soit un viol, soit de la torture, soit un scandale de plus de l’industrie agro-alimentaire. (Attention, je ne dis pas que le traumatisme pourrait être le même, évidemment, mais dans un cas comme dans l’autre, il y a, pour l’individu, le sentiment que lui est déniée sa capacité à maîtriser l’accès à son corps et par là son intégrité physique. Comme le disait Axel Honneth (2000 : 162) : “la particularité de telles atteintes, torture ou viol, ne réside pas tant dans la douleur purement physique que dans le fait que cette douleur s’accompagne chez la victime du sentiment d’être soumis sans défense à la volonté d’un autre sujet, au point de perdre la sensation même de sa propre réalité).

Honneth, A. (2000). La lutte pour la reconnaissance. Paris : Les éditions du Cerf.

Nutrition : Le paradoxe du biologique et de l’humain

1681471-poster-1280-food-diet-home-plastic-study Un même type d’alimentation peut-il convenir à tout le monde ? La question se pose particulièrement lorsqu’on parle d’alimentation “paléolithique”, puisqu’on renvoie à des périodes longues de plusieurs millions d’années, durant lesquelles l’Homme (avec majuscule) a évolué. Est-ce que des généralités sur l’ “Etre humain”, et son évolution, peuvent convenir lorsqu’il faut conseiller UNE personne sur son alimentation ?

Beaucoup de nutritionnistes diront que chaque personne est différente. Et qu’on ne peut donc pas les aborder toutes avec les mêmes principes alimentaires.

Certes, chaque individu possède un ADN qui lui est propre. En ce sens, nous sommes bien tous différents. Néanmoins, toute la science médicale se construit sur des généralisations, concernant ce qui est bon ou mauvais pour l’ensemble des êtres humains. Ca va même plus loin, puisqu’une grande partie des tests et expériences sont faits sur des animaux. Cela veut donc dire qu’on fait l’hypothèse que quelque chose qui suscite, admettons, du diabète chez des souris, pourrait susciter du diabète chez des humains également.

eggAutrement dit, si des généralisations inter-espèces sont possibles, on peut faire l’hypothèse que des généralisations intra-espèces le sont tout autant.

C’est ce que j’appelle le “paradoxe du biologique et de l’humain” : si les corps biologiques sont assez similaires, les êtres humains sont par contre fort différents. C’est la complexité qui apparaît lorsqu’on quitte le domaine strict du biologique, du physiologique, du médical, pour aller vers l’être humain concret, dans toute la complexité de sa situation sociale, affective, psychologique quotidienne et concrète.

Prenons un exemple. Mathieu et Philippe se mettent à boire du jus d’orange, frais et pressé, le matin. En soi, le jus d’orange – et les jus de fruits en général – ne sont pas le meilleur choix, parce que leur index glycémique est relativement élevé. Le fait d’avoir enlevé les fibres du fruit fait que l’assimilation des sucres en est accélérée. L’index glycémique du jus d’orange est plus ou moins de 45.

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Conférence sur l’alimentation paléolithique, à A6 Law Enforcement, le 25 oct. 2013

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Ma prochaine conférence sur l’alimentation “paléolithique” aura lieu dans les locaux d’A6 Law Enforcement, à Bruxelles, le vendredi 25 octobre 2013, à 18h30.

A6 Law Enforcement est une société spécialisée dans le matériel destiné aux forces de l’ordre et à l’armée, ainsi que dans leur préparation physique. D’où l’objet de ma conférence sur l’alimentation paléolithique.

La conférence sera suivie par un repas “paléo”… C’est ouvert à tout le monde, que vous soyez membre des forces de l’ordre ou pas…

PRESENTATION & INFOS :

Présentation du modèle Paléo par Yves Patte, le spécialiste Belge en la matière. Yves vous emmènera pas à pas dans la découverte, les bienfaits sur votre corps, le sport et le développement physique, le goût et la vie au quotidien du modèle Paléo.

Une découverte gustative sera inclue en fin d’exposé et des FAQ (foire aux questions).

Prix : 16,00 € (vin et mets inclus)

Adresse : 108-110 avenue du Port B-1000 Bruxelles (Parking 50 places)
3ème étage
Tel : 02/421.16.40 – info@a6le.com

Inscription via formulaire à télécharger :
http://www.a6le.com/Seminaire-Paleo.pdf

(30 places disponibles)

Lien vers l’événement Facebook

Parution : Néo Santé, n°27, octobre 2013

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Nouvelle parution : “Le soja , Pas si bon que ça…(I)”, dans Néo Santé, n°27, octobre 2013, p. 38. Omniprésent en magasin bio, le soja ne mérite pourtant pas sa réputation d’aliment sain. Si l’on se penche sur son histoire et sur les procédés de transformation industriels, on découvre d’ailleurs combien cette renommée est usurpée. Cet article est le premier sur le soja. Un deuxième article paraîtra dans le numéro de novembre 2013.

 

Double parution : deux articles dans Néo Santé, n°26, septembre 2013

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Nouvelle parution : “Quid de l’huile de palme ?”, dans Néo Santé, n°26, septembre 2013, p.38. Troisième volet de ma série sur les graisses dans l’alimentation paléolithique : l’huile de palme, décriée pour son impact écologique, mais qui représente une bonne source de graisses pour notre organisme. Une graisse saturée, stable, qui ne s’oxyde pas, et riche en vitamine E et A.

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Nouvelle parution : “Le sommeil façon paléo”, dans Néo Santé, n°26, septembre 2013, p.34. L’observation des peuples anciens, tout comme l’observation des primates les plus proches de nous, posent une question : dans quelle posture dormir ? Et tous ces lits ultra-sophistiqués sont-ils bien nécessaires ? Un chercheur ayant observé les primates en Ouganda fait l’hypothèse que les postures de repos (couchés et assis) pourraient bien constituer des moyens que la nature a trouvés pour que notre corps puisse soigner lui-même ses tensions musculaires et articulaires. Comme les animaux sauvages, nos ancêtres ne devaient pas enfoncer leur tête dans de moelleux oreillers, ce qui les aurait privés de pouvoir entendre des deux oreilles un danger potentiel en pleine nuit. Ils utilisaient probablement leurs bras comme oreillers.