“CrossFit Community” : What does that mean ?

Thijs (CrossFit “Gym Project”), me (CrossFit Brussels) & Bert (CrossFit Antwerpen)

What is a « Community » ? In the CrossFit world, everyone is talking about the « community ». And, sometimes, some people are inclined to think that they are « more » in the community than others, that they do « more » for the community than others.

But what does that mean, a « Community » ?

Sociologists, as Lipiansky, define « Community » as a form of association, in which there is personal, functional and affective relations between members. It means that a « community » is more than a « group » or a « category », in which members only share some common characteristics. Being all CrossFitters on a limited territory (a country or a region) does not constitue a « community ».

Relations inside a community show affectivity and proximity. That’s the difference between the « community » and the « society », the classical distinction between « Gemeinschaft » (community) and « Gezellschaft » (society), by the German sociologist Tönnies. If the « community » is based on affectivity, the « society » is, in contrast, based on rationality (rules, common goals, etc.).

As Weber, an other famous sociologist, says, the communalization of social relationships is based on a sense of solidarity : the result of emotional or traditional attachments of the participants. In that sense again, the « community » seems more based on emotional and affectual link. That’s why he categorizes the spiritual brotherhood, the family, or the comradeship of a military unit as forms of community. That’s CrossFit. As Bert, from CrossFit Antwerpen told me : is there a better way to know someone than doing a workout side by side ?

And this picture above reflects for me what could be a « CrossFit Community » : when we can laugh together, when we have fun together, when we know each other, when we are happy to meet each other at events, when we send mails just to ask « how are you ? », « how is your gym », when we are becoming friends, and not just colleagues… That’s what I see on this picture.

Weber adds this point : « communalization » is, in the sense used here, normally the direct opposite of « struggle ». But, he says, this should not be allowed to mislead us into thinking that violence cannot be found in a community.

Why ? Because, we can think that a community (as CrossFit) is also a « Field », as defined by Bourdieu, in which there is struggle about the boundaries of the field : Who is inside, and Who is outside ? Just like in every artistic field : Who represents the real hip-hop ? Who is a traitor ? Who does real old-school hip-hop ? And who does pop music ? Who represents integrity ? And who is sold out to commercial music ? A field is always a place in which there is a struggle about the boundaries of the field.

But I really think that, at local level, we can build a real « community » based on affective links, comradeship and knowledge of each other. Psychologically, we all need to be integrated : a part of our identity is built on our participation to social groups. And the degree of our integration can be measured by the feeling of knowing other members of the group, to be able to identify them, and to be known by them. This also means that social media are a great tool to build that kind of community : adding each others on Facebook, sharing pictures on wich we identify each others, sharing links, keeping the contact between events, and all that things.

That’s what I see on this picture

Qui sont les “Paléo” modernes ? Une enquête

Qui sont celles et ceux qui mangent “Paléo” ? Le blog “Naturally Engineered” a tenté de répondre à cette question, à l’aide d’un petit questionnaire en ligne.

Précaution. Le mode de collecte des données (en ligne) amène à sur-représenter la population qui est le plus en ligne (les blogueurs, plutôt éduqués, plutôt jeunes, etc.). C’est directement ce que l’on remarque avec la population ayant répondu : près de 70% de celles et ceux qui pratiquent le “Paléo” auraient moins de 40 ans.

  • 36,7 % ont entre 21 et 30 ans
  • 32,6 % ont entre 31 et 40 ans

Néanmoins, il n’est pas innocent qu’un sondage sur l’alimentation “Paléo” ait autant fonctionné sur un blog : plus de 6000 réponses ! L’alimentation “Paléo” attire particulièrement les jeunes actifs, entre 20 et 40 ans, plutôt éduqués, qui sont aussi ceux qui utilisent le plus internet. Du coup, l’alimentation “Paléo” se développe particulièrement bien via les réseaux sociaux en ligne, en témoigne le nombre de blogs consacrés à cette manière de s’alimenter, le nombre de compte Twitter, etc.

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The CrossFit Mindset. Psychologie du développement en CrossFit

Toujours dans le cadre de l’initiation au CrossFit donnée à CrossFit Brussels (voir le programme ici et ma présentation sur l’alimentation “Paléo” ici), j’ai eu l’occasion de présenter la “mentalité” CrossFit… en anglais le “CrossFit Mindset”.

Cette présentation se base sur l’article “Adoptez l’état d’esprit de Mikko Salo et Chris Spealler. 7 conseils pour progresser au CrossFit !” que j’avais publié sur ce même blog. Il y est fait abondamment référence à l’ouvrage de Carol S Dweck “Mindset. The New Psychology of Success

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Comment susciter l’intérêt des élèves grâce aux TICE ?

Ce samedi, j’étais au “Troisième rendez-vous Ecoles et Nouvelles technologies“, au Centre de compétence Technofutur de Gosselies (Belgique), pour parler de l’utilisation des nouvelles technologies dans l’éducation.

C’était un atelier très sympa, avec des participants intéressés et ouverts, ce qui a permis des échanges très intéressants.

Ci-dessous la présentation de l’atelier, et – puisque ça m’a été demandé – le slideshow… Au plaisir d’en discuter avec toute personne intéressée…

TITRE : Comment favoriser l’intérêt des élèves grâce aux moyens technologiques ?

L’un des enjeux fondamentaux de la situation d’enseignement est la capacité de l’enseignant à intéresser l’élève à sa matière, à capter son attention. Et pour ce faire, les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont un moyen privilégié.

L’objectif de cet atelier est de présenter quelques possibilités d’utilisation des TIC dans un cadre éducatif, très concrètement. Et d’en débattre. Nous verrons comment, dans la pratique, intégrer au maximum la dimension “multimedia” dans un cours, grâce à l’utilisation d’internet (blog de cours, facebook), de la vidéo, etc. Ces échanges devraient susciter des questions qui se posent dans beaucoup d’écoles (faut-il accepter ses élèves sur facebook ? Peut-on utiliser Wikipedia, etc. ?) L’accent sera mis non pas sur des projets spécifiquement en rapport avec les TIC, mais plutôt sur leur utilisation au quotidien dans la situation d’apprentissage, en particulier pour des élèves du secondaire, et dans le domaine des sciences humaines, de l’histoire, de l’éducation à la citoyenneté, etc.

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Pourquoi je cite Jamel Debbouze dans mes cours de sciences sociales

Il y a maintenant dix ans (j’étais encore étudiant en sociologie à l’époque), j’ai écrit un texte dénonçant le titre de « docteur en sociologie » octroyé à Elisabeth Teissier, à la suite de sa thèse sous la direction de Michel Maffesoli. Ce texte m’a valu quelques critiques : « de quel droit peut-on dire qui est sociologue et qui ne l’est pas ? », « comment peut-on invoquer la scientificité en sociologie ? », etc. Même si j’étais relativement jeune, j’assume pleinement mes propos de l’époque…

Je crois donc ne pas être suspect de défendre une vision « molle » de la sociologie, où n’importe qui, pour peu qu’il ait une vague sensibilité sociale, pourrait se dire « sociologue ».

Et pourtant, en tant que professeur de sciences sociales, dans l’enseignement secondaire, je fais référence à Jamel Debbouze. Je le cite, entre quelques sociologues et anthropologues renommés et reconnus dans la discipline. Et c’est là l’objet de ce texte : défendre ce point de vue, à la suite des critiques soulevées par la couverture de Télérama, où Jamel Debbouze est présenté comme « humoriste et sociologue ».

J’ai en particulier lu les articles de Denis Colombi (@Uneheuredepeine), « Sociologue, un métier, pas une vague sensibilité », et de Pierre Mercklé, « Jamel Debbouze sociologue ? », tous deux sociologues, et auteurs de blogs que je lis régulièrement.

Soyons d’accord, Jamel n’est pas un « sociologue » au sens strict du terme. Il ne fait pas d’enquêtes ou de recherches sociologiques, selon les critères de scientificité reconnus dans le champ sociologique. On pourrait d’ailleurs rappeler qu’un des enjeux de tout champ social est la définition du champ, ses frontières, son accès et qui en fait partie ou pas.

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