Des mesures publiques pour réduire les facteurs de comorbidités ?

On approche tout doucement des 2 ans de pandémie. Imaginez à quel point, en 2 ans, on aurait pu réduire les facteurs de comorbidités dans la population ! Je m’explique… ⤵

On sait à quel point les formes graves de Covid sont liées à des comorbidités préexistantes (75% des admissions en hôpitaux, selon les chiffres belges : principalement des problèmes cardiovasculaires, de l’hypertension, du diabète et des maladies pulmonaires chroniques).

Or, on sait que ces maladies sont dépendantes de notre style de vie. Et on sait aussi par ailleurs, qu’il suffit de 2 à 3 semaines d’une alimentation saine et d’une activité physique régulière pour déjà voir de premiers changement dans le corps, allant vers une diminution des risques de diabète, d’hypertension et de maladies cardiovasculaires.

En 3 MOIS les changements sont réellement SIGNIFICATIFS et durables sur la santé générale. Quelques exemples, en 3 mois :

  • Un entraînement court et intense de 10 minutes, 3 x/semaine, amène déjà une diminution du taux de glucose dans le sang (Plos One, 2014).
  • Le simple fait de marcher davantage réduit la tension artérielle et la masse grasse (Journal of the American Medical Association, 2007).
  • Une diminution des glucides amène une meilleure tolérance du glucose, une diminution de la glycémie et une amélioration sur la plupart des facteurs de risque cardio-vasculaires. Dans certaines études, un nombre considérable de patients diabétiques de type 2 arrivent à se passer de leurs médicaments après 3 mois (Nature Communications, 2021; Cardiovascular Diabetology, 2009 & 2016; Diabetologia, 2007).

Alors, imaginons un peu que, outre les mesures de distanciation et les campagnes de vaccination, les autorités aient pris ces mesures d’urgence :

AU TRAVAIL :

  • obligation aux employeurs et employeuses de fournir 30 minutes d’exercice quotidien à tout leur personnel,
  • prime pour toutes celles et ceux qui décident de se rendre au travail à pied ou à vélo durant la pandémie.

À L’ÉCOLE :

  • obligation de proposer 30 minutes d’exercice quotidien aux élèves (par exemple en faisant passer les autres heures de cours de 50 à 45 minutes),
  • révision des repas des cantines : moins de sucres rapides, davantage de légumes et fruits frais.

POUR L’HORECA :

  • prime d’encouragement à proposer, chaque jour, un “Plat du jour Covid Safe”, pauvre en glucides, riche en protéines, riche en fibres, non-inflammatoire,
  • fermeture des fast-food le temps d’”aplatir la courbe” et de diminuer la pression sur les hôpitaux.

POUR LES SALLES DE SPORT :

  • subventions pour les aider à réduire le prix de l’abonnement sans perte de chiffre d’affaires, et pour les aider à engager davantage de coachs afin d’augmenter leurs heures d’ouverture.

Toutes les études montrent qu’en 3 MOIS, la santé d’une population pourrait être significativement améliorée, précisément sur les aspects directement liés aux formes graves de Covid.

Imaginez en 20 mois (depuis mars 2020) ? 🤷‍♂️🙂

Parution : Néo Santé, n°112, juin 2021

Nouvelle parution : “L’alimentation paléo en prévention du Covid”, Néo Santé, juin 2021, n°112, p. 24. Ce mois-ci, je publie le 3ème et dernier volet de ma série d’articles sur les liens entre obésité et formes graves de Covid-19. Depuis le début de la pandémie, les recherches sur la question se sont multipliées et toutes pointent du doigt le mode de vie occidental moderne : une alimentation hyper calorique, très riche en sucres raffinés, et potentiellement inflammatoire, couplée à un manque d’activité physique.

Dans ce dernier volet, je ne reviens par sur ces études, déjà présentées les 2 mois précédents, mais j’essaie d’être plus concret : quelles sont les premières étapes lorsqu’on veut reprendre en main sa santé ? Quelles sont les bonnes questions à se poser du point de vue de notre évolution ? Etc.

En réalité, cet article condense la centaine d’articles que j’ai publiés dans Néo Santé ces 10 dernières années. Manger et bouger comme notre corps est conçu constituera toujours la voie la plus saine vers une réduction de l’obésité et de ses complications…

(Je précise que le titre n’est pas de moi mais de la rédaction).

Parution : Néo Santé, n°111, Mai 2021

Nouvelle parution : “Covid-19 & obésité”, Néo Santé, mai 2021, n°111, p. 24. J’en avais déjà fait un post, mais je l’ai publié aussi sous forme d’article plus étoffé dans Néo Santé : parmi les pays avec un taux de mortalité élevé dû au Covid-19, pas un seul pays n’a moins de 50% de sa population en surpoids (et cela même en contrôlant les autres variables) ! De nombreuses autres méta-analyses sont venues compléter ces chiffres : plus on a un Indice de Masse corporelle (IMC) élevé, plus on a des risques d’être hospitalisé et de développer des formes graves de Covid-19.

Je présente quelques-unes des études dans l’article, qui fait le point sur la question. Et je peux déjà dire que l’article qui paraîtra en juin sera plus concret et présentera les choses les plus importantes à faire dans son alimentation et son mode de vie pour réduire les risques d’obésité.

Petit anniversaire aussi : Ca fait, ce mois-ci, 10 ans que la revue Néo Santé existe. Et ça fait donc 10 ans que j’écris dedans, puisque j’ai commencé dans le premier numéro, avec un long article… intitulé “Le mode de vie Paléo” ! 😉

1 an d’articles aujourd’hui sur le Coronavirus

Il y a aujourd’hui un an, jour pour jour, le 1er février 2020, je relayais un premier article à propos du Covid-19. Il s’agissait d’un article de 3 chercheurs / scientifiques / auteurs : Joe Norman, Yaneer Bar-Yam et Nassim Nicholas Taleb. L’article était intitulé : « Sytemic Risk of Pandemic via Novel Pathogens – Coronavirus : A note ».

Cette note disait que, vu d’une part la connectivité du monde moderne, et d’autre part le degré d’incertitude dans ce genre de phénomènes complexes, il fallait appliquer le principe de précaution le plus strict possible. 

Quelques mois auparavant, j’avais d’ailleurs publié la traduction d’une brève note de ces 3 mêmes auteurs, avec leur autorisation, sur mon blog. Elle portait sur la même idée de précaution, mais à propos du climat : “Climate Models and Precautionary Measures

Et je pense que c’est cette idée de « précaution » qui nous a le plus manqué en Belgique depuis le début de la pandémie. Pour rappel, le 26 février, la Ministre de la Santé de l’époque moquait tout simplement les personnes qui s’inquiétaient du Covid, en les traitant de « Drama Queen ». 

Tant qu’on ne sait pas si quelque chose est dangereux, il faut prendre des précautions. On ne doit pas attendre d’avoir la preuve que c’est dangereux pour prendre des précautions. C’est même l’idée de base derrière le mot “précaution” : être sur ses gardes avant que le mal n’arrive. Mais c’est plus ou moins l’inverse qu’on a fait tout au long de l’année en Belgique : attendre d’être sûr qu’on est dans une nouvelle vague d’augmentation exponentielle des hospitalisations pour prendre des mesures. 

J’ai consacré 5 articles à ce principe de précaution en 2020 : 

Mais la pandémie a aussi chamboulé nos modes de vie à un point qu’il était presque impossible de ne pas réfléchir aux questions que chacun et chacune se posait. Sur le sujet, j’ai publié : 

Continue reading 1 an d’articles aujourd’hui sur le Coronavirus

Un lien entre la capacité cardiorespiratoire et les risques d’hospitalisation due au Covid

Une étude parue dans la revue Mayo Clinic Proceedings montre que meilleures sont nos capacités cardiorespiratoires à la base, au moins on a de risques de développer des formes sévères de Covid-19. 

L’étude a porté sur 246 patients ayant fait des tests physique avant 2019 et qui ont été testés positifs au Covid en 2020.

A lire ici : https://www.mayoclinicproceedings.org/article/S0025-6196(20)31130-7/fulltext 

Explication de l’étude : 

  • On sait que les infections virales respiratoires provoquent une réponse inflammatoire systémique, faisant peser une charge considérable sur le système cardio-pulmonaire. Une meilleure aptitude cardiorespiratoire permet à ce système cardio-pulmonaire de mieux faire face à cette inflammation. 
  • On sait que cela est vrai pour les maladies chroniques respiratoires.
  • On sait que l’entraînement cardiorespiratoire réduit l’inflammation chronique légère et les risques d’infection respiratoire. 
  • De nombreuses études ont identifié des facteurs associés à une aggravation des résultats cliniques chez les patients atteints du Covid-19, dont des facteurs de comorbidité (hypertension, diabète, obésité, etc. Voir pour cela : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7177629/)

> > > Cette étude a donc essayé de décrire l’association entre la « capacité maximale d’exercice » et le risque de complications liées au Covid-19.

Elle a porté sur 246 patients qui avaient fait un test physique entre 2016 et 2019, et qui ont été testés positifs au Covid entre février et mai 2020.

Les capacités cardiorespiratoires (“cardiorespirarory fitness”) sont évaluées à partir des METs : Metabolic Equivalents. Une unité « MET » représente le taux métabolique au repos, c’est-à-dire la quantité d’oxygène consommée au repos, assis calmement sur une chaise). Chaque type d’effort peut être classé selon la quantité d’oxygène consommée. Un effort peut donc être l’équivalent de 2, 3, 4, etc., METs, et cela jusqu’à près de 20. Pour avoir une idée : courir à très vite allure représente 16 METs. (Infos ici : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/pdf/10.1002/clc.4960130809)

Continue reading Un lien entre la capacité cardiorespiratoire et les risques d’hospitalisation due au Covid

Improvise, Adapt and Overcome

J’aime vraiment bien cette devise, reprise aux Marines US : “Improvise, Adapt and Overcome”, c’est-à-dire “improviser, adapter et surmonter”.

Rien ne sert de se plaindre, il faut improviser et agir. C’est tellement vrai depuis le début de cette pandémie.

Et c’est très stoïcien aussi. Ceux-ci pensaient que tout arrivait pour une certaine raison, que ça faisait partie de l’ordre des choses, et que par conséquent, ça ne servait à rien de s’en étonner, de s’en irriter, de s’en plaindre.

Marc Aurèle l’exprime très bien :

“Le concombre est amer ; jette-le. Il y a des ronces dans le chemin; évite-les. Cela suffit. N’ajoute pas : Pourquoi cela existe-t-il dans le monde ?”

J’avais essayé de l’expliquer ici dans le texte Coronavirus : Don’t f*** with nature“…

Plus que n’importe qui, le personnel soignant a dû improviser et adapter pour qu’on puisse surmonter 2 vagues de propagation du virus.

Dans tous les autres domaines, celles et ceux que j’ai vu improviser et s’adapter sont aussi celles et ceux qui n’ont pas ajouté des questions inutiles à la cessation de leur activité (“mais est-ce que ce virus est vraiment plus dangereux que la grippe normale ?”, “est-ce qu’on ne nous manipule pas pour restreindre nos libertés ?”, etc.), et qui ont focalisé toute leur énergie sur la meilleure manière de résoudre leur problème : à savoir, souvent, comment survivre financièrement ?

Et “What’s right is what works” comme on dit : certains et certaines ont diversifié les services de leur entreprise, d’autres ont eux-mêmes modifié leurs activités professionnelles. Moi-même, j’ai pas mal changé mes activités, en mode #BackpackEntrepreneur

Et puis, on peut aussi penser aux écoles qui ont dû, très vite, improviser et adapter. Et à tout ce qu’on a improvisé et adapté dans nos vies quotidiennes…

D’un point de vue stoïcien, c’est assez raisonnable de dire que les virus font partie de la nature. Il y en a eu avant, il y en aura après. Un proverbe haïtien dit “Derrière les montagnes… il y a d’autres montagnes”. Et on a vu que derrière une 1ère vague, il y a une 2ème vague. Peut-être une 3ème ?

Gardez à l’esprit que le plus raisonnable est toujours d’improviser, d’adapter et de surmonter.

Qu’avez-vous adapté ? Au niveau professionnel ? Dites-moi, ça m’intéresse !

Coronavirus : Don’t F*** With Nature

Sept mois après le début de l’épidémie, il faut à nouveau se confiner. Et ce que j’en retiens principalement, c’est : Don’t f*** with nature. 

C’est tout. Voilà. 

Bon, je vais développer un peu, mais ça peut vraiment se résumer à ça : Don’t f*** with nature

C’est un virus, sa seule finalité est donc de se répliquer pour survivre. Et pour cela, il a besoin de cellules hôtes. Ici en l’occurence, nos cellules humaines. 

Et comme il n’y a pour l’instant ni vaccin, ni traitement, il n’y a que deux choses à faire : laisser nos défenses immunitaires combattre le virus et empêcher qu’il puisse passer d’un organisme hôte à un autre. Je ne vais pas faire un cours de bio, ce que je veux dire, c’est que le virus n’en a rien à faire de nos libertés individuelles, des dangers pour l’emploi, de l’endettement des générations futures. Il n’en a rien à faire qu’on ait besoin d’aller au resto, au théâtre ou à la fête foraine. Il a juste besoin de cellules à infecter. On ne peut donc pas contrebalancer la lutte contre le virus par la préservation de l’emploi ou la défense de nos libertés individuelles. Ca ne marche pas comme ça. On ne négocie pas avec la nature. Don’t f*** with nature.

Je pense à celles et ceux qui, interrogés en terrasse de café, disent “oui, on doit se protéger, mais on doit aussi vivre et voir ses amis”… Ou encore les coups de gueule de certaines stars pour dire que « vivre, c’est aussi danser, chanter, s’embrasser »… J’ai même entendu à la radio qu’”aller au théâtre, c’est aussi un geste barrière !“. Mais un virus n’en a rien à faire de toutes ces occupations humaines, aussi nobles soient-elles. Pour un virus, 10 personnes qui se réunissent pour boire de la bière en rotant et 10 personnes qui se réunissent pour un Concerto, c’est plus ou moins la même opportunité d’infecter de nouvelles cellules. 

Continue reading Coronavirus : Don’t F*** With Nature

L’effet d’amnésie de Gell-Mann… appliqué à la politique

Hier, la première ministre Sophie Wilmès visitait l’hôpital Saint-Pierre (Bruxelles), et le personnel hospitalier l’accueillait en lui tournant le dos. Depuis le début de la pandémie, les professionnels de la santé ne cessent de remettre en cause la gestion politique de la crise. Médecins généralistes, épidémiologistes, virologues, infirmiers et infirmières, et très récemment directeurs et directrices de maisons de repos, pratiquement tous les secteurs des soins de santé y ont été de leur carte blanche, de leur interpellation… ou de leur coup de gueule !

Si l’on veut aller de l’avant et être constructif, je pense qu’il va falloir éviter un “Gell-Mann Amnesia effect” en matière de politique… 

Je m’explique…

C’est quelque chose que nous connaissons toutes et tous, mais qui a été mis sur papier par Michael Crichton, un auteur de science-fiction américain (il a entre autres écrit “Jurassic Park”, “Sphere”, etc.). N’y voyez pas une théorie scientifique, mais simplement une heuristique pouvant nous guider dans la vie quotidienne. 

Crichton explique : Vous ouvrez un journal et vous tombez sur un article abordant un sujet que vous connaissez très bien vous-même (il prend l’exemple de son ami et physicien Murray Gell-Mann lisant un article parlant de physique dans le journal, d’où le nom de l’effet). En lisant l’article, vous vous rendez compte que le journaliste n’a rien compris au sujet dont il parle. Souvent, dit-il, l’article est tellement erroné qu’il confond les causes et les effets (il appelle ça “les histoires où les rues mouillées causent la pluie”). 

Soit vous êtes exaspéré à la lecture de cet article, soit vous en rigolez, mais ensuite vous tournez la page, et vous lisez le reste du journal… en faisant comme si tous les autres articles ne contenaient, eux, aucune erreur ! Bref, vous tournez la page et vous oubliez complètement toutes les erreurs détectées dans l’article précédent. D’où le nom d’”effet d’amnésie de Gell-Mann”. 

Et ne me dites pas que ça ne vous est jamais arrivé : un média parle de votre commune, d’un folklore que vous connaissez particulièrement bien, de votre profession, de votre passion, etc… Peu importe. Si c’est un sujet que vous connaissez particulièrement bien, il y a de fortes chances que vous trouviez l’article peu précis, incomplet, voire erroné. Dites-vous bien que c’est la même chose pour tous les autres articles, mais que vous ne vous en rendez pas compte quand ça parle du Moyen-Orient, d’économie publique ou de technologie de pointe. 

Continue reading L’effet d’amnésie de Gell-Mann… appliqué à la politique

Confinement et manque d’énergie

Est-ce qu’au fur et à mesure de ce confinement vous avez l’impression d’avoir de moins en moins d’énergie ? Vous aimeriez faire plein de choses, mais vous vous sentez lent… lourd. Vous avez l’impression de fonctionner au ralenti ?

J’ai l’impression d’entendre pas mal de gens dire ça actuellement. Et ça montre à mon avis que tout n’est toujours qu’une question d’équilibre et de juste milieu. Je crois que la philosophie bouddhiste explique très bien cet état. Je m’explique…

Parmi les obstacles à la méditation, le 3ème obstacle est appelé “Thina-Middha“. “Thina” renvoie à la lenteur, la lourdeur, le manque d’énergie motrice, “Middha” renvoie à la torpeur, l’engourdissement, la somnolence, le ralentissement. Les deux, ensemble, renvoie à un gros manque de motivation.

Et ce qui est très intéressant, c’est que selon la littérature bouddhiste, Bouddha comparait cet état de “Thina-Middha” à une situation d’enfermement ! Ainsi est celui qui est enfermé dans une cellule de prison et qui ne peut pas profiter des joies d’une belle journée ensoleillée à l’extérieur. Situation dans laquelle nous sommes, de fait, toutes et tous depuis mi-mars.

[Citation] : “The Buddha compared sleepiness to being locked up in prison because in prison you lack the opportunity to get cheered up by going to see anything entertaining – in the same way those subject to sleepiness or depression lose their opportunity to taste the joy of Dharma”. *

J’aime bien toujours imaginer les actions, les perceptions, les situations comme des curseurs entre deux extrêmes. Toute la difficulté est toujours de bien positionner ce curseur.

Continue reading Confinement et manque d’énergie

C’est “maintenant” !

Connaissez-vous l’étymologie du mot “maintenant” ? C’est simplement “tenant en main” : manu tenere (lat.), littéralement “pendant que l’on tient en main”.

Et ce que semble apprendre la pandémie de coronavirus, c’est qu’il vaut mieux agir tant que l’on a sa santé en main, si on ne veut pas devoir mettre sa santé entre les mains d’une unité de soins intensifs.

Qu’est-ce que je veux dire par là ? Il y a certaines maladies préexistantes qui augmentent les risques de devoir être hospitalisé, de se retrouver aux soins intensifs, et d’en décéder. Et ces maladies préexistantes sont le diabète, les maladies pulmonaires chroniques, et les maladies cardio-vasculaires (dont l’hypertension). Cela a été observé en Chine, en Italie et aux Etats-unis.

Il y a encore probablement plein de choses que la médecine va découvrir sur ce coronavirus, sur sa contagion, sur sa propagation dans le corps, sur l’efficacité des traitements, etc. Et il faudra du temps pour cela. Mais cette hypothèse-là semble se vérifier.

> > > A lire ici :
https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/69/wr/mm6913e2.htm?s_cid=mm6913e2_x

Et il n’est pas étrange que ça puisse se vérifier assez vite, parce que c’est quelque chose que la médecine connaît déjà : un corps se défendra d’autant mieux contre un agent extérieur qu’il est en bonne santé. Que cet agent extérieur soit un virus, un microbe, une toxine…

Continue reading C’est “maintenant” !