Si vous êtes coach, et/ou gérant(e) de salle de sport (et en particulier CrossFit), merci de m’aider à trouver le bon prix et la bonne formule pour l’implémentation d’un programme de coaching alimentaire dans les salles, en répondant à ce sondage !
Sociologie – Communication – Participation citoyenne
Si vous êtes coach, et/ou gérant(e) de salle de sport (et en particulier CrossFit), merci de m’aider à trouver le bon prix et la bonne formule pour l’implémentation d’un programme de coaching alimentaire dans les salles, en répondant à ce sondage !
Nouvelle parution : “Mise au point sur le pain (I)”, Néo Santé, n°89, mai 2019, p. 24. Nouvelle parution dans Néo Santé (n°89, mai 2019) : j’inaugure une nouvelle série sur le pain !
Dans ce premier volet, je retrace l’origine du pain dans notre alimentation, et son évolution, précisément à un moment où la consommation de pain diminue. Pour remettre les choses à leur place : les peuples européens ont évolué 99,7% sans consommer de blé (pour comparaison, c’est à peine moins longtemps que sans consommer de sodas : 99,9%).
Surtout, le blé que nous consommons n’est plus du tout le blé des débuts : vers 9000 ans av. J.C dans le “Croissant fertile” (Turquie, Syrie, Irak, Iran, Liban, Jordanie, Israël, Palestine, Egypte…). Notre blé est beaucoup moins riche en micro-nutriments, et surtout, il crée beaucoup plus d’inflammations que le petit épeautre d’antan. Les formes de gluten y sont différentes et cela pourrait expliquer les différences de niveau d’inflammation…
Plus d’informations dans l’article…
Les Grecs ont inventé la démocratie avant de connaître le papier… Et c’est probablement une bonne chose à avoir en tête lorsqu’on réfléchit à la démocratie participative aujourd’hui.
Je m’explique !
Nous sommes actuellement dans une société où l’écrit a énormément d’importance. Notre démocratie, au-delà d’être représentative ou participative, est très bureaucratique. Lorsque des citoyens et citoyennes veulent participer, s’impliquer, s’exprimer sur des enjeux politiques qui les concernent, on les renvoie vite vers le Code de la démocratie locale (247 pages), les 150 circulaires relatives au sujet, les décrets en vigueur, les projets de décret, les décisions du fonctionnaire-délégué, les rapports de telle ou telle commission, si ce n’est pas vers la Constitution ou le Code civil, qui sont des briques monumentales.
Le problème est que beaucoup de mouvements citoyens et participatifs tendent à donner une même importance à l’écrit. Lorsque des citoyens et citoyennes veulent s’y investir, on les renvoie d’abord vers les 12 pages de la Charte, les 150 propositions issues du week-end de réflexion, et les 30 comptes-rendus de réunions des 12 cercles thématiques qui composent l’organigramme du groupe. S’il s’agit d’un parti politique, on peut parfois rajouter les 200 pages du programme.
Ca peut faire peur à celles et ceux qui voudraient s’investir. Et celles et ceux qui vont tenter le coup risquent bien d’être très vite submergés d’e-mails, longs et alourdis de fichiers attachés (comptes-rendus de réunions, etc.). Et ils seront invités à s’inscrire à tout un ensemble d’outils informatiques… pour pouvoir échanger encore davantage de textes : Slack, Trello, Loomio, Drive, Dropbox…
C’est oublier une chose importante : le moment principal de la démocratie, c’est l’Assemblée, et la prise de parole publique, dans cette assemblée. Le moment où la démocratie se fait vraiment, c’est ce moment d’échange, en face à face, dans un même lieu : l’agora. Continue reading Les Grecs ont inventé la démocratie avant de connaître le papier…
“Reprendre en main son alimentation”, c’est refuser de “déléguer” son alimentation (et par là sa santé) aux personnes ou aux instances qui décident, pour nous, ce que nous devrions manger : les géants de l’industrie alimentaire, la grande distribution… et les politiques.
Exemple avec le Nutri-score, initialement mis en place en France en 2016, et adopté par la Belgique le 2 avril 2019.
Ce “score” est censé aider les consommateurs à faire des choix alimentaires plus sains, et par là, à lutter contre les maladies cardiovasculaires, l’obésité et le diabète.
Chaque produit alimentaire se voit attribuer une lettre allant de “A” (aliment à favoriser) à “E” (aliment à limiter).
Très bien… Sauf que des frites surgelées ou du Coca Light se retrouvent avec de très bonnes notes (respectivement “A” et “B”), alors que des filets de maquereaux se voient attribuer un très mauvais “D”.
Comparons 2 repas, pour lesquels j’ai collecté les aliments sur le site de l’enseigne Colruyt, en Belgique.
Nouvelle parution : “Les conditions d’un bon sommeil”, Néo Santé, n°88, avril 2019, p. 24. Toutes les études le montrent : lorsqu’on compare deux groupes très proches (au niveau ethnique, culturel, etc.), mais que l’un a accès à l’électricité et l’autre non, le groupe qui a accès à l’électricité dort moins, et moins bien… Idem pour les écrans : Not good ! L’article cite plusieurs exemples.
Et puis j’y parle aussi de l’ « hypothèse de la sentinelle » ! Vous connaissez ? C’est assez fascinant : lorsqu’on étudie un groupe humain (ex : une tribu), on se rend compte qu’entre ceux qui vont coucher tard, ceux qui se lèvent tôt et ceux qui se réveillent la nuit, il n’y a pratiquement pas un moment où tout le monde dort profondément en même temps. Idem chez les animaux qui vivent en groupe. Et c’est assez logique : un groupe serait en danger si aucun individu n’était éveillé pour prévenir d’un éventuel danger… Et pour être sûr que ces différences soient distribuées dans le groupe, l’heure du sommeil est fortement liée à l’âge : les plus jeunes vont dormir tard, les plus vieux se réveillent tôt…
Adaptation intéressante, non ? 😉
Et je cite également quelques aliments riches en mélatonine bio-disponible, pour celles et ceux qui en manqueraient ! 😉
A lire dans Néo Santé, n°88, avril 2019, p. 24…
Est-ce que certains ou certaines d’entre vous ont fait le “Test électoral 2019” RTBF / La Libre Belgique / UCLouvain, etc. ? Qu’en avez-vous pensé ?
Je vais essayer de synthétiser ce qui, selon moi, pose problème dans ce genre de test…
1) Ce test pourrait laisser penser que l’électeur ou l’électrice construit (ou devrait construire) son choix politique de manière rationnelle, en analysant les programmes politiques, et en se positionnant sur chaque proposition comme étant “d’accord” ou “pas d’accord”.
C’est ce qu’on appelle un “biais scolastique”: ce travail d’analyse est uniquement fait par celles et ceux qui ont le “temps libre”, le “loisir” de le faire: journalistes politiques, politologues, etc. (Scolastique vient de skholế, qui renvoie autant à l’école qu’au temps libre). Continue reading Le test électoral 2019 RTBF/La Libre Belgique/UCLouvain
[Retour sur une info d’il y a quelques semaines] :
Le canton de Neuchâtel, en Suisse, a décidé de faire passer toutes ses exploitations agricoles en bio !
Déclaration d’un des auteurs de cette motion :
“Au moment où l’impact néfaste des produits phytosanitaires sur la faune, la flore et les humains n’est plus à démontrer, il convient d’agir et l’État doit jouer un rôle modèle dans ce domaine”.
Ce qui est intéressant, c’est que cette démarche part d’en bas (“bottom-up”), puis que ça a démarré l’année passée, avec la ville de Neuchâtel qui, elle seule, avait déjà décidé que toutes ses terres devaient être cultivées en bio. Le Grand conseil cantonal vient donc d’élargir la mesure à tout le canton.
Le canton de Neuchâtel détient plus ou moins 1000 hectares de terres agricoles réparties sur 300 parcelles exploitées par 145 agriculteurs.
Je trouve que ça montre une chose : “relocaliser l’agriculture” – ce dont on parle tout le temps – ce n’est pas juste recréer des exploitations agricoles là où il n’y en a plus, c’est aussi retrouver du POUVOIR DE DECISION sur l’agriculture au niveau LOCAL. On peut décider de choses à un niveau local qu’on ne peut pas décider à un niveau beaucoup plus global.
Le canton de Neuchâtel compte un peu moins de 180.000 habitants. En comparaison avec la Belgique, ça représente donc un niveau de pouvoir entre nos communes et nos provinces. Et c’est un niveau de pouvoir qui a beaucoup plus de pouvoir (donc de compétences) que nos communes et nos provinces. Continue reading Le canton de Neuchâtel décide de faire passer toutes ses exploitations agricoles en bio !
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“Comment changer d’activité professionnelle en 5 étapes ?” … Voici la vidéo de ma conférence au TEDx UNamur !! 🙂
Celles et ceux qui suivent cette page reconnaitront des choses que j’ai déjà déclinées dans différents articles et podcasts… 😉
Le pitch : Nous sommes de plus en plus nombreux et nombreuses à ne plus vouloir une carrière toute tracée, dans une même entreprise ou une même administration, et à préférer une carrière faite de bifurcations, de choix successifs, au gré des opportunités qui se présentent et des passions qui nous animent.
Et si vous aussi vous osiez vous lancer dans ce projet que vous avez en tête depuis des années ? Dans cette passion qui occupe toutes vos soirées ?
Je vous présente donc les 5 étapes qui ont fonctionné pour moi à chaque fois que j’ai bifurqué d’une activité professionnelle à l’autre, dans mon propre parcours de travailleur “nomade”, de “backpack entrepreneur”.
J’espère que ça pourra vous intéresser. N’hésitez pas à partager à toute personne qui est en recherche d’une reconversion professionnelle !! 😉
Ici : la version Facebook que vous pouvez également partager …
Et au plaisir d’en discuter avec toute personne intéressée !!
Vu l’avez peut-être vu si vous suivez la page Facebook de CrossFit Nivelles (ce que je vous conseille) 😉 : la salle s’agrandit, en annexant le bâtiment d’à côté !! Aux 1400 m2 actuels, CrossFit Nivelles rajoute 1300 m2 !!
Après 5 ans, avec 2700 m2, CrossFit Nivelles s’impose donc comme la plus grande surface dédiée au fitness en Belgique (à confirmer, mais j’en suis presque sûr !).
Je ne peux pas m’empêcher de me rappeler tout ce que les “professionnels” du fitness et de la préparation physique m’ont dit, en 2009 quand j’ai commencé à parler de CrossFit : “Ca ne prendra jamais ici en Europe”, “C’est juste une mode”, “c’est trop cher”, “Ce n’est pas ce que ‘les gens’ veulent”.
Rhaaa, ce fameux argument de ce que “les gens” veulent…. 🙂
(Honnêtement, à cette époque-là, la première personne “influente” dans le sport à avoir cru au CrossFit, a été Jean-Jacques Deheneffe, directeur à ce moment-là du Service des Sports de l’UCL. Je lui en serai toujours reconnaissant).
Aujourd’hui, la plus grande surface “Fitness” de Belgique est celle d’une salle CrossFit.
1. C’est-à-dire une méthode d’entraînement qui dit que le PLUS IMPORTANT est l’alimentation, et que celle-ci doit être le plus naturelle possible : meat & vegetables, nuts and seeds, some fruit, little starch, no sugar.
2. C’est-à-dire une marque qui mène une lutte, au Etats-Unis en particulier, contre Coca-Cola, les sodas, la malbouffe, le sucre.
3. C’est-à-dire une salle minimaliste, sans machines et miroirs, où l’esthétique passe bien après les capacités.
Surtout, ça veut dire que le CrossFit n’est plus réservé à une bande d’aficionados, mais s’impose comme une méthode d’entraînement majeure, pour améliorer la condition physique et la santé. Aujourd’hui, nous sommes contactés plusieurs fois par semaine par des professionnels de la santé, de jeunes Start-ups dans la santé, des athlètes de haut niveau, pour qu’on développe des choses avec eux.
Tout cela représente une vraie victoire !
Si ça vous intéresse, les inscriptions reprennent à CrossFit Nivelles dès le mois de mai. N’hésitez pas à vous renseigner d’ores et déjà sur le site ou en suivant la page.
Notez déjà que le 1er mai est la date du traditionnel OPEN DAY, qui sera, cette année, GRANDIOSE !! 🙂
A votre disposition pour toute information sur le CrossFit !
Et au plaisir de vous voir à CrossFit Nivelles prochainement ! 😉
Nouvelle parution : “Un bon sommeil fait le lit de la santé”, Néo Santé, n°87, mars 2019, p. 24. Parution du 2ème volet de ma série sur le sommeil dans Néo Santé : n°87, mars 2019, p. 24.
C’est simple : la privation de sommeil est liée à toutes les autres causes de mortalité. Il y a 10 à 12 % de morts en plus lorsqu’une maladie est couplée au manque de sommeil.
L’impact du manque de sommeil se fait particulièrement sentir au niveau du diabète et du surpoids : il suffit de 2 semaines durant lesquelles votre sommeil chute en-dessous de 5,5 heures pour que votre sensibilité à l’insuline diminue. Pire : 24 heures de privation complète de sommeil provoquent déjà une diminution de sensibilité à l’insuline.
Au final, de très nombreuses recherches ont montré que les troubles du sommeil étaient corrélés avec les risques de surpoids et d’obésité.
Davantage d’informations à lire dans l’article… 😉